Les New York Knicks ont beau être une des plus vieilles franchises de la ligue, présente depuis les origines de la Nba, elle a passé beaucoup, mais vraiment beaucoup d’années à courir après le titre de champion. Elle a aussi passé beaucoup, mais vraiment beaucoup d’années à se chercher un meneur de jeu sur qui compter de façon durable sur plusieurs saisons.
Si aujourd’hui on est encore loin de parler sérieusement de jouer le titre dans la franchise de Big Apple, le poste de meneur de jeu est bien toujours un sujet de préoccupation. Et si finalement les deux étaient tout simplement lié? Peut-on nourrir une ambition sportive sans meneur ? Même dans la Nba moderne où la notion de poste a beaucoup évolué ?
Comme bien souvent il est toujours utile de regarder un peu en arrière, de ressortir les livres d’histoires pour mieux comprendre la situation du présent. Embarquez donc avec nous pour un voyage au fil des décennies où l’on va s’intéresser à ceux qui ont pu jouer ce rôle sur les parquets. Revue d’effectif dans le cercle loin d’être fermé des chefs d’orchestre des Knickerbockers.
Une chose est sûre vous n’allez pas être déçu du voyage…
Au commencement
L’histoire des New York Knicks débute donc au milieux des années 40. A cette époque le jeu n’en est qu’à ses premiers pas. Les règles vont continuer d’évoluer, les physiques des joueurs sont encore assez loin des phénomènes actuels, la ligue est beaucoup moins (pas du tout) ouverte en terme de diversité…
Bref c’est le tout début et les carrières prennent parfois aussi vite fin qu’elles ont pu commencé. Sans parler du contexte où il faut parfois avoir un autre job en complément de sa carrière de basketteur, de la concurrence d’autres ligues. Pas de quoi instaurer une situation propice à de la stabilité…
Une époque où la notion de poste de jeu était aussi ouverte et où les « petits » joueurs évoluant entre les postes 1 & postes 2 dans le backcourt. Ainsi lors du tout premier match inaugural des New York Knicks (et aussi le tout premier match all time de ce qui allait devenir la Nba) celui qui va inscrire le tout premier panier de l’histoire va être justement l’arrière Ossie Schectman Parfait pour mettre les Orange and Blue sur de bons rails et décrocher leur première victoire… |
Mais pas forcément suffisant pour s’installer durablement au poste de meneur puisque sa carrière pro ne va durer que le temps d’une petite saison de 54 matchs. Il n’en reste pas moins qu’il est et restera à jamais le premier
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
1946 | Ossie Schectman | Leo Gottlieb |
1947 | Fred Scolari | Carl Braun |
1948 | Carl Braun | Carl Braun |
1949 | Dick McGuire | Dick McGuire |
Carl Braun, la première véritable star des Knicks à New York va ensuite commencer à prendre ses marques. S’il est plus connu pour ses qualités de scoreur (on lui doit notamment le fameux Swish) son début de carrière est interrompu non pas par une grave blessure ou une mauvaise gestion de la franchise, mais interrompu car son devoir de citoyen Américain va l’appeler pour servir pendant 2 saison dans l’U.S Army… décidément une autre époque
Les premières finales Nba
En l’absence de Carl c’est Dick McGuire qui va s’installer pour 8 bonnes saisons au poste 1 des Knickerbockers.
5 fois All Star, meilleur passeur du championnat lors de la saison rookie en 1949-50 et All-Nba Team sur la saison 1950-51 c’est son jersey #15 que New York va atteindre 3 saisons d’affilée les finales Nba. Malheureusement pour 3 revers mais il n’en reste pas moins encore aujourd’hui le 3ème meilleur passeur all-time dans le livre des records de la franchise. Et en plus d’avoir été un meneur d’homme sur le terrain, après avoir raccroché les baskets cet enfant de Big Apple va se reconvertir dans le coaching. Tout d’abord chez les Detroit Pistons où il avait terminé sa carrière de joueur, puis aux New York Knicks à partir de 1965 avant de laisser sa place à Red Holzman au cours de la saison 1967-68 tout en restant dans le coaching staff jusqu’en 1978. Un paquet de finales Nba (6) et donc 2 bagues de champions comme assistant coach |
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
1950 | Dick McGuire | Dick McGuire |
1951 | Dick McGuire | Alfred McGuire |
1952 | Carl Braun | Carl Braun |
1953 | Dick McGuire | Alfred McGuire |
1954 | Dick McGuire | Gene Shue |
1955 | Carl Braun | Carl Braun |
1956 | Carl Braun | Carl Braun |
1957 | Carl Braun | Carl Braun |
1958 | Carl Braun | Carl Braun |
1959 | Carl Braun | Whitey Bell |
Et même si après son départ c’est Carl Braun qui va prendre sa sucession au poste 1, c’est bien McGuire qui va finalement le plus marquer de son emprunte la franchise puisqu’il a lui aussi son numéro retiré au plafond du Madison Square Garden
Place aux champions
Les premières finales c’est bien, les premiers titres c’est encore mieux. Mais ça ne va pas plus être pour le gamin du Bronx Richie Guerin.
Même s’il est étiqueté Shooting Guard, Richie va prendre le relai de Braun comme arrière en chef dans le backcourt des Knicks une fois Carl parti jouer une saison à Boston avant de prendre sa retraite.
|
Quelques saisons à se chercher au poste 1 avant d’installer Howard Komives. Un meneur drafté par New York et directement installé dans le starting five… avant qu’un rookie backup ne vienne lui prendre sa place de titulaire.
Une redistribution des rôles en la faveur de Walt Frazier qui va s’avérer être un très bon choix de la part de Red Holzman
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
1960 | Richie Guerin | Richie Guerin |
1961 | Slick Leonard | Al Butler |
1962 | Si Green | Donnie Butcher |
1963 | Rod Thorn | Johnny Egan |
1964 | Howard Komives | Howard Komives |
1965 | Donnie Butcher | Howard Komives |
1966 | Howard Komives | Howard Komives |
1967 | Howard Komives | Howard Komives |
1968 | Walt Frazier | Walt Frazier |
1969 | Walt Frazier | Walt Frazier |
Un lourd héritage à porter
Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, après le premier titre de champion Nba de l’histoire des Knicks, des récompenses individuelles à la pelle, un leadership partagé avec son capitaine Willis Reed et un véritable rôle de star, Frazier va rester le meneur indéboulonnable du starting five de New York pendant 9 saisons.
Une longévité qui faire de lui alors le leader all-time de la franchise en terme de matchs joués, points marqués, passes…
Mais le management de l’époque ne va pas pour autant lui laisser la chance de finir sa carrière à Big Apple. Transféré aux Cleveland Cavaliers son partenaire de backcourt, son ancien rival devenu coéquipier dans le « Rolls Royce » Backcourt, Earl Monroe va se retrouver bien orphelin sur les lignes arrières avec un Butch Beard |
Un Butch qui arrive à la trentaine, pas suffisamment convaincant et surtout la chance de pouvoir choisir en 4ème position de la Draft 1978
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
1970 | Walt Frazier | Walt Frazier |
1971 | Walt Frazier | Walt Frazier |
1972 | Walt Frazier | Walt Frazier |
1973 | Walt Frazier | Henry Bibby |
1974 | Henry Bibby | Walt Frazier |
1975 | Walt Frazier | Butch Beard |
1976 | Walt Frazier | Walt Frazier |
1977 | Butch Beard | Butch Beard |
1978 | Butch Beard | Ray Williams |
1979 | Micheal Ray Richardson | Micheal Ray Richardson |
Star des années 80
All Star dès sa seconde saison avec une moyenne de passe qui dépasse les 10 unités (10.1) tout en se montrant un grand voleur de ballons (3.2stl) l’avenir semblait radieux au début des années 80 dans le backcourt des Knickerbockers. Sugar va encore être All Star en 81 et 82 mais… mais des problèmes de drogue vont rattraper Micheal et les Knicks finalement assez vite s’en séparer dans un trade avec les Golden State Warriors contre Bernard King
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
1980 | Micheal Ray Richardson | Micheal Ray Richardson |
1981 | Micheal Ray Richardson | Micheal Ray Richardson |
1982 | Ed Sherod | Rory Sparrow |
1983 | Ray Williams | Ray Williams |
1984 | Rory Sparrow | Rory Sparrow |
1985 | Rory Sparrow | Darrell Walker |
1986 | Rory Sparrow | Rory Sparrow |
1987 | Gerald Henderson | Mark Jackson |
1988 | Mark Jackson | Mark Jackson |
1989 | Mark Jackson | Maurice Cheeks |
|
Rory Sparrow et Ray Williams vont bien dépanner au poste 1 en attendant mieux.
Et c’est encore une fois via la draft, en fin de premier tour (18ème pick), avec un autre gamin du coin (Brooklyn) qui sortait de St John’s que les Orange & Blue vont se redonner de l’espoir au poste de meneur. |
Qui est Charlie ?
Le dernier Rookie of the Year des Knicks va lui aussi vite se montrer à son avantage sur ses premières saisons.
All-Star dès son année sophomore, son association avec l’autre jeune talent à savoir Patrick Ewing doit constituer un axe 1-5 fort qui doit ramener le titre à New York. Mais au début des années 90 déjà la patience n’était pas forcément la plus grande des qualités qu’on pouvait avoir du côté de Broadway. Le management de l’époque apporte de la concurrence en interne sur le poste avec le vétéran All Star Maurice Cheeks ou en draftant un autre jeune meneur de talent du Bronx avec Rod Strickland… Faute de résultats probants en post-season (pas mieux que des seconds tours) et des performances qui questionnent, Action Jackson est envoyé aux Los Angeles Clippers dans le cadre d’un trade pour Doc Rivers & Charles Smith Dur d’être prophète en son pays. Fin de (sa première) aventure dans la Mecque du basketball pour Jackson… |
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
1990 | Mark Jackson | Maurice Cheeks |
1991 | Mark Jackson | Mark Jackson |
1992 | Doc Rivers | Doc Rivers |
1993 | Doc Rivers | Derek Harper |
1994 | Derek Harper | Greg Anthony |
1995 | Derek Harper | Derek Harper |
1996 | Charlie Ward | Chris Child |
1997 | Charlie Ward | Charlie Ward |
1998 | Charlie Ward | Charlie Ward |
1999 | Charlie Ward | Charlie Ward |
Échanger de la jeunesse contre de l’expérience, pourquoi pas. Ancien All Star le Doc va avoir un réel apport avec les Knicks même si ses statistiques individuelles vont chuter. L’équipe continue de progresser, passe de plus en plus de tour en mais un meneur vétéran va en chasser un autre puisque c’est avec Derek Harper que les Orange and Blue iront en finales Nba.
Un Harper précieux mais un Harper vieillissant et c’est finalement via la draft (pick 26) que les Knickerbockers vont recruter un quaterback… pardon un meneur, en la personne de Charlie Ward
Le bug de l’an 2000
Finir la décennie des 90s par une apparition en finale Nba c’était très bien mais toujours pas de 3ème titre Nba à mettre à l’actif des Knicks.
Pire encore l’effectif vieillissant va aussi finir par toucher le légendaire #33 et il faut se résoudre à tourner une page à New York pour entamer une reconstruction avec une nouvelle génération. On va bien refaire appel à Mark Jackson quelques saisons, mais à 35 ans passés l’avenir ne lui appartient déjà plus. Charlie Ward va bien réaliser l’exploit de voir son contrat rookie prolongé mais les Knicks méritent mieux. Du moins c’est ce que pense ses fans et surtout son propriétaire et son président des opérations basket. |
Le poste de meneur un poste qui n’a pas de secret pour Isiah Thomas qui pense faire coup double en réussissant à faire venir l’enfant prodige de Coney Island, Starbury pour la street, Stephon Xavier Marbury pour l’état civil.
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
2000 | Charlie Ward | Mark Jackson |
2001 | Mark Jackson | Mark Jackson |
2002 | Charlie Ward | Howard Eisley |
2003 | Charlie Ward | Stephon Marbury |
2004 | Stephon Marbury | Stephon Marbury |
2005 | Stephon Marbury | Nate Robinson |
2006 | Stephon Marbury | Steve Francis |
2007 | Stephon Marbury | Jamal Crawford |
2008 | Chris Duhon | Chris Duhon |
2009 | Chris Duhon | Chris Duhon |
Malheureusement le retour à la maison va être loin d’être un long fleuve tranquille pour Marbury.
Entre scandales et échecs sportifs il rentre chez lui au pire moment dans l’histoire de la franchise. Pour ne rien arranger à sa situation personnelle il rentre en conflit ouvert avec le coaching staff et Chris Duhon va même finir par lui piquer sa place de titulaire… On touche le fond même si ce pauvre Chris n’avait sûrement rien demandé et essaye de se montrer professionnel dans le rôle qu’on lui donne. Avec ses qualités peut-être limitées il va tout de même réussir à marquer l’histoire de la franchise en établissant le record de passes décisives sur un match avec 22 unités lors de la victoire face aux Warriors le 29 novembre 2008. |
One and done ?
Les Knicks rêvaient d’aligner des stars sur le parquet du Madison Square Garden mais c’était trop demander à Chris Duhon.
La stratégie de la franchise est alors de faire le ménage dans le salary cap pour viser du gros, du très très gros pour la free agency de l’intersaison 2010. Et tans pis si ce gros poisson qui s’appelle Lebron James ne joue pas au poste de meneur, il sera toujours temps de compléter l’effectif en fonction de ses désirs une fois qu’il aura paraphé son gros contrat Max… Sauf que Lebron James va finalement prendre une autre décision… |
Résultat des courses lors de la décennie des 2010s les Knicks vont bricoler d’une saison à une autre avec différents meneurs de jeu pour accompagner les stars qui ont bien voulu venir exporter leurs talents à New York (Amare Stoudemire & Carmelo Anthony pour rappel)
Le poste de meneur n’est plus une priorité et ça se voit avec différents profils testés, des jeunes, des moins jeunes et même des joueurs internationaux… mais toujours sans résultats collectifs et avec des changements de coachs, difficile de durer.
Et si finalement le meilleur au poste 1 durant cette décennie ce n’était pas ce bon vieux Raymond Felton ?
Il va bien y avoir dans cette période mouvementée la tornade Jeremy Lin mais la réalité du business de la Nba (et des égos?) va mettre fin à la folie de la Linsanity et il n’aura finalement joué que 35 matchs (dont 25 comme meneur starter)
Si Isiah Thomas avait tenté (avec fiasco) de mettre sa touche avec l’arrivée d’un meneur star en la personne de Marbury, le nouveau président Phil Jackson va lui aussi tenter un coup.
Même s’il affectionnait toujours autant le jeu en triangle et qu’il n’avait jamais été réputé pour avoir de gros meneur de jeu dans les équipes qu’il a mené au titre, il va réussir à mettre la la main sur un ancien MVP en la personne de Derrick Rose. |
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
2010 | Raymond Felton | Toney Douglas |
2011 | Toney Douglas | Mike Bibby |
2012 | Raymond Felton | Pablo Prigioni |
2013 | Pablo Prigioni | Pablo Prigioni |
2014 | Shane Larkin | Langston Galloway |
2015 | José Calderon | Sasha Vujacic |
2016 | Derrick Rose | Ron Baker |
2017 | Ramon Sessions | Trey Burke |
2018 | Trey Burke | Damyean Dotson |
2019 | Allonzo Trier | Elfrid Payton |
Un pari pour un joueur à la santé fragile, émotionnellement fragile malgré un combativité indéniable. Mais un pari perdant puisque l’aventure ne va durer que 64 match et c’est avec Ron Baker que les Knicks devront terminer la saison régulière… loin, très loin des superteams
99 problems and PG is still one
Après avoir loupé l’exceptionnelle free agency 2010, rebelote à l’été 2019 où les agents libres les plus courtisés de la ligue vont exporter leurs talents ailleurs qu’aux Knicks.
A croire que le projet sportif proposé après une année de tanking par David Fizdale n’était pas assez convaincant… Et c’est donc avec Eflrid Payton arrivé la saison précédente que les Knickerbockers vont rentrer dans les années 2020. Frank Ntilikina ou Dennis Smith Jr n’ayant jamais véritablement donné satisfaction ni les gages de garanties prouvant qu’ils avaient les épaules pour assumer se rôle sur l’ensemble d’une saison Nba… |
Season | Opening Night Starting PG | Last Game Starting PG |
2020 | Elfrid Payton | Elfrid Payton |
2021 | Kemba Walker | Alec Burks – Immanuel Quickley |
2022 | ? | ? |
Nouveau président et nouveau meneur star ?
Leon Rose va à son tour tenter un coup de poker lors de l’état 2021 et va à son tour faire revenir un enfant du pays Garden. Avec la signature de Kemba Walker le coup de comm était déjà réussit pour celui qui venait du Bronx et avait déjà quelques high-lights à son actif du temps de ses années NCAA avec UConn. |
Mais la santé du joueur et des difficultés d’adaptation dans le système de Tom Thibodeau vont avoir raison de ce retour manqué. Ecarté de la rotation, puis réintégré avant de nouveau être définitivement écarté du groupe et c’est finalement avec Alec Burks aka « la meilleure solution au poste 1 » selon le COY 2021 que les Orange and Blue vont terminer la saison régulière 2021-2022.
Loin des playoffs, aux portes du playin tournament et toujours très loin du titre Nba…
75 ans d’existence ça nous donne forcément un nombre très important de joueurs à avoir porté la tunique Orange & Blue. Et beaucoup de noms ont finalement défilé pour ce poste de jeu aussi important que celui de meneur de jeu. Difficile de trouver un digne héritier au légendaire Walt Frazier qui puisse porter la responsabilité d’organiser le jeu offensif et défensif de l’équipe pendant plusieurs saisons.
Le talent n’a pourtant pas manqué à l’image des Marbury, Jackson, McGuire, Richardson mais le plus difficile en Nba (et aux Knicks) est de durer. Et c’était sans évoquer même les Rod Strickland, Jason Kidd, Maurice Cheeks, Nate Robinson, Jamal Crawford, Chauncey Billups, Penny Hardaway, Steve Francis…
Alors qui va jouer au poste de meneur titulaire des New York Knicks lors du premier match de la saison 2022-23? Très peu de chance qu’on retrouve Kemba Walker. Peut-être Immanuel Quickley ? Ou un autre joueur qui pourrait venir de la draft, de la free agency ou par un trade. L’avenir nous le dira mais une chose est sûre, la quête des Knicks pour un meneur continue…
A retrouver aussi : le ranking des meilleurs meneurs des Knicks par ranker.com