T comme… Toronto. Comment tout a commencé… back

Aujourd’hui le basketball est partout.
Enfin pour être plus précis et sans vouloir faire injure aux autres compétitions, c’est surtout le basket NBA qui est partout.
Sur nos écrans de TV, sur nos smartphones, dans nos jeux video, dans nos dressings.
Mais avant décembre 1891 et James Naismith le basketball n’existait pas.
Avant 1946 la NBA, ou plutôt son ancêtre la BAA n’existait pas.
Avant le 1er novembre 1946 personne n’avait jamais vu un match de basket NBA/BAA, personne n’avait jamais vu un match des New York Knicks.
Ensemble revenons donc aux origines de ce sport, de cette ligue, de cette passion.

Nous vous avons déjà raconté l’histoire de Ned Irish, celui qui a créé les New York Knicks (à retrouver ici) un 6 juin 1946. Mais finalement bien avant lui, tout ce qu’a fait Ned Irish n’aurait pas pu être possible sans l’invention de James Naismith. Les New York Knicks n’auraient peut-être jamais vu le jour sans ce professeur.

Notre professeur de médecine (oui oui de médecine) avant d’être professeur d’éducation physique est né le 6 novembre 1861 à Almonte au Canada, à une cinquantaine de kilomètre de la capitale Ottawa. Il est donc citoyen du pays à la feuille d’érable (The Maple Leaf en Anglais) avant d’être naturalisé Américain bien des années plus tard.

Mais pour être bien complet sur l’arbre généalogique de professeur Naismith, on notera aussi qu’il a des origines de notre vieux contient Européen grâce à ses parents, immigrants Écossais venus s’installer au Canada en 1851 afin de pouvoir travailler dans les mines.

L’histoire de cette famille va malheureusement s’inscrire dans la douleur pour les enfants Naismith puisqu’à l’âge de 9 ans James va perdre ses parents des suites de la fièvre typhoïde. Avec sa soeur Annie et son frère Robert ils seront par la suite élevé par leur oncle, P.J. Young.

Face à cette épreuve de la vie, le jeune James redouble d’effort et notamment dans les activités physiques puisqu’il était à la fois gymnaste, joueur de crosse et joueur de football canadien de haut niveau lors de ses années d’études à l’université McGill de Montréal.

Du haut de son mètre 79 (un comble pour l’inventeur du basket) il était considéré comme l’un des 10 meilleurs athlètes de l’université lorsqu’il fut diplômé.

A tout juste 30 ans, James vit aux États Unis, à Sprinfield/Massachusetts (rien à voir avec la ville fictive des Simpson), où il travaille comme professeur d’éducation physique au Springfield College.

Pas un établissement tout à fait comme les autres puisqu’il s’agit en fait d’une YMCA (Young Men’s Christian Association) ou UCJG (Union chrétienne de jeunes gens). A savoir une association et ONG d’origine chrétienne protestante interconfessionnelle.

L’établissement, situé à tout juste 10 min de l’emplacement de l’actuel Basketball Hall of Fame (Naismith Memorial Basketball Hall of Fame pour être précis sur la dénomination de ce panthéon de notre sport), existe toujours et se décrit comme Université d’arts libéraux.

C’est donc par une journée pluvieuse de décembre 1891 que notre professeur cherche à mettre en place une activité d’intérieure pour garder ses élèves en bonne forme physique durant la longue saison hivernale qui vient en coupure entre la saison de football américain et celle de baseball.

Continuer de rester en bonne condition, garder une activité sportive tout en évitant de se blesser.
Il cherche donc à trouver une activité où les contacts physiques sont réduits et où l’adresse doit dominer sur la force, où la rapidité d’exécution doit l’emporter sur la puissance.

Il trouve alors son inspiration dans un jeu canadien de son enfance, le « Duck on a Rock ». Un jeu dont le but est de déloger une grosse pierre posée sur un rocher en lançant des cailloux.

C’est ainsi que lui vient l’idée de prendre deux paniers en bois qui servaient à récolter des pêches, de les percer et de les positionner à une hauteur de 10 pieds (les fameux 3 mètres 05) sur les rampes du gymnase de cette YMCA.

Avec quelques règles très simples (13, pas une de plus qui seront officialisées en janvier 1892 dans The Triangle, le journal officiel du Springfield College) et un ballon, Naismith était fin prêt à proposer un nouveau jeu à ses étudiants.

La légende raconte que le tout premier match de l’histoire de notre sport, qui s’est joué quelques jours avant Noël le 21 décembre 1891.

C’est seulement en 2015 qu’un enregistrement radiophonique de notre inventeur et datant du 31 janvier 1939 est retrouvé dans les archives de la Bibliothèque du Congrès. James Naismith y raconte ce premier match de basket-ball de tout les temps.

Un témoignage d’une valeur inestimable puisque c’est le seul enregistrement de sa voix à être connu à se jour. Une rencontre bien plus physique qu’attendu et qui s’est terminée sur le score de 1-0. Les noms des pionniers, ceux qui ont joué pour la toute première fois un match de basketball rentrent ainsi dans la légende du sport. Et parmi eux celui qui a marqué le seul et unique panier, un certain William Chase. A jamais le premier.

En 1937 un hommage leur sera même rendu dans la Mecque du Basketball, vous savez à New York, au Madison Square Garden, alors encore dans sa 3ème version. Là 9 ans avant que les New York Knicks puissent jouer leur tout premier match, une reconstitution de ce premier match de l’histoire est faite. Reprenant les 13 règles originales élaborées par Naismith et en prenant bien soin de jouer avec un ballon de football (le rond du soccer et pas l’ovale du foot US) et avec 2 paniers de pêches. Pour attester encore plus l’authenticité de cette reconstitution, les organisateurs de l’événement feront même appel aux 6 derniers joueurs de ce premier match encore en vie à l’époque.

Mais revenons en 1891. Si l’expérience de Naismith s’est terminée par un tout petit score, les règles de ce jeu devront encore évoluer. Leur seconde version seront publiées en 1893.

Mais il faut surtout trouver un nom à ce jeu. Les joueurs pensent tout simplement à l’appeler le « Naismith-ball » mais loin de vouloirs se mettre ainsi en avant par rapport à son invention, James refuse.

C’est finalement le chef de classe, Franch Mahan, qui va propose de l’appeler tout simplement « basket-ball ». Comme une évidence puisque le jeu se pratique avec un panier et une balle, pourquoi faire plus compliqué.

Simple, basique, le basketball est né!

Quelques années plus tard, en 1898, Naismith partira avec son invention pour Kansas Université où il avait suivit ses études. Il y officie désormais comme professeur et devient même le tout premier entraîneur de basket-ball des Jayhawks du Kansas.

Une carrière d’entraîneur finalement très peu connue quand on évoque James Naismith puisqu’on le réduit souvent à tort juste à son invention.

Mais notre homme a accompagné le développement de notre sport pendant ses premières années d’existence. Faisant des Jayhawks du Kansas un des meilleurs programmes du pays.

S’il termine sa carrière de coach NCAA avec un bilan négatif (55w/60l) il va passer le relais à une autre légende du coaching, son successeur Phog Allen.

Même si aujourd’hui on ne jure plus que par Mike Krzyzewski et ses 1157 victoires en 1507 matchs, record all-time, et qu’avant coach K c’était Jim Boeheim, Bob Knight ou encore Jim Calhoun, Phog Allen se classe encore aujourd’hui dans les tous meilleurs coach universitaire all-time.

Avec ses 37 saisons passées aux Jayhawks (plus 3 avant aux Warrensburg Teachers, puis une aux Haskell Indians) le successeur de James affiche un très beau bilan de 746 victoires pour 264 défaites ce qui lui vaut la 20ème passe all-time en terme de victoires, se classant par exemple devant le légendaire  John Wooden de UCLA.

Mais Allen n’est pas le seul disciple de Naismith puisqu’il a également eu l’occasion de former celui qui est connu pour être le tout premier entraîneur afro-américain, John McLendon.

Belle preuve de ses convictions humanistes, surtout dans le contexte de ségrégation raciale de l’époque.

Autre période sombre pour l’histoire de l’humanité, les Jeux olympiques de Berlin en 1936. Juste avant cette compétition notre professeur/inventeur obtient une nouvelle reconnaissance par rapport à l’héritage et les valeurs qu’il a légué à notre monde. Il est alors nommé président honoraire de la Fédération Internationale de Basket-ball Amateur (FIBA). C’est finalement le 28 novembre 1939 que James Naismith alors âgé de 78ans s’éteint à Lawrence dans le Kansas.
A titre posthume il fera directement son entrée en 1959 au Hall of Fame lors dès la promotion initiale, puis le 1er mars 2007 également au FIBA Hall of Fame encore une fois lors de la promotion initiale. En même temps quoi de plus logique?

Après une belle vie consacrée aux autres, son héritage continu encore de perdurer presque un siècle après avoir quitté notre monde. Et dans cet héritage on retrouve donc nos New York Knicks.

L’une des équipes présente dès les origines de la NBA va jouer un rôle historique très important.
Car si le premier match de basketball de tout les temps s’est joué à Springfield avec deux équipes d’étudiants, les Knickerbocker vont eux aussi être de la fête pour la toute première rencontre NBA.

Et cette rencontre, hasard du destin va se jouer sur les terres originelles de Naismith, au Canada.
A Toronto pour être précis sur la localisation. Et l’histoire tient parfois à très peu de chose.

Car en effet l’ensemble de la ligue devait effectuer son lancement inaugural le samedi 2 novembre 1946.

Les New York Knicks devaient se déplacer à la Toronto Maple Leafs pour y affronter l’équipe des Toronto Huskies (oui oui avant les dinosaures il y a eu des chiens loups ches nos amis Canadiens).

Un déplacement effectué par les Knicks de l’époque en train, dans le plus pur anonymat. L’équipe était alros uniquement composée de joueurs issus de New York, et coachée par Neil Cohalan,qui avait été débauché de Manhattan College.

L’anecdote raconte que le contrôleur du train questionna Cohalan lors du voyage pour savoir qui ils étaient?
– L’agent « What are you? »
– Le coach « We are the New York Knicks »
– L’agent « We are familiar with the New York Rangers, are you anything like that? »
– Le coach « They play hockey, we play basketball »

Voilà les présentations au monde sont faites !

Bon il est vrai qu’en 1946 le basket ne faisait pas encore recette. La NBA, ou plutôt son ancêtre la BAA, n’avait pas, mais alors pas du tout l’aura qu’elle peut avoir aujourd’hui. Et nous savons tous que le sport roi au Canada, c’est le hockey.

Difficile donc d’attirer les foules pour ce jeune sport, surtout quand dans l’équipe locale il n’y a qu’un seul joueur Canadien (Hank Biasatti qui finira même par jouer au baseball en MLB).

Les Huskies vont alors mettre en place une campagne promotionnelle assez particulière pour attirer du public. Le concept, si vous mesurez plus que les 6’8 » (soit 2,m03) de George Nostrand, l’un des pivot des Huskies, vous pouviez alors assister gratuitement à la rencontre.

Bon à l’époque des personnes de cette taille avait beaucoup plus de chance d’être déjà dans l’équipe que dans le public.

Sinon il ne vous restez plus qu’à débourser entre 75cents et 2,5 dollars pour vous achetez un billet de match. Même pas le prix un hot dog aujourd’hui!

Mais le vrai soucis pour ce match de basket, c’est qu’il y avait tout simplement déjà une rencontre de NHL de programmée pour ce samedi 2 novembre dans la Toronto Maple Leafs.

Que faire alors? Et bien tout simplement décaler la rencontre de basket.

Elle aurait très bien pu être décalée après ce samedi 2 novembre, mais non, les organisateurs vont tout simplement avancer la date du match au vendredi 1 novembre 1946.

Les Huskies et les Knicks devenant ainsi les 2 premières équipes de l’histoire à s’affronter avant le lancement inaugural du samedi. Une façon comme une autre de voler la vedette aux autres équipes de la ligue.

On ne saura jamais si le coup était effectivement prémédité mais c’est bien de cette façon que les New York Knicks sont entrée à jamais comme les premiers dans l’histoire de la NBA. Et l’histoire ne s’arrête pas là.

Devant un public de 7 090 spectateurs, les Knicks vont continuer d’ancrer un peu plus leur nom dans les livres d’histoires de la NBA.

C’est en effet un des joueurs des Orange & Bleu qui va inscrire le tout premier panier de l’histoire. Avec ces 2 petits points, c’est le capitaine de l’époque, l’arrière Ossie Schectman qui devient ainsi le premier joueur à marquer dans cette nouvelle ligue.

Ce natif de Brooklyn/New York avait déjà passé quelques saisons dans l’autre ligue professionnelle de l’époque, la ABL, avec les Philadelphia Sphas. Il ne jouera pour les New York Knicks finalement que lors de cette saison inaugurale avec 54 matchs disputés sur les 60 possibles. Préférant la saison suivante retourner en ABL dans les rangs des Paterson Crescents avec qui il sera champion juste avant de prendre sa retraite.

Conscient du caractère historique de cette rencontre ou non, les New York Knicks vont s’appliquer dans ce match pour essayer de repartir du Nord avec la victoire.
Ils vont rapidement mener 6-0 et l’avance va même monter jusqu’à 25 points dans le second quart.Le premier blowout game de l’histoire de la NBA avec une victoire écrasante des Knicks? Non pas à cette époque où la ligne à trois points n’existait pas encore et où les scores étaient souvent serrés.L’avance des Knicks va ensuite diminuer mais ils seront toujours devant au score avec 37-29 à la mi-temps. 48-44 à la fin du troisième quart temps et un moneytime qui s’annonçait compliqué pour des Knickerbockers évoluant à l’extérieur.Mais tout est bien qui finit bien dans notre histoire avec une courte victoire des Knicks 68-66, mais une victoire tout de même. 2 petits points comme ce premier panier de Ossie Schectman.

Marquer le premier panier c’est bien, mais gagner le match c’est encore mieux.

New York Knicks (1-0) Toronto Huskies (0-1)
Player FG FT FTA FT% PF PTS Player FG FT FTA FT% PF PTS
Leo Gottlieb 6 2 4 .500 2 14 Ed Sadowski 8 2 6 .333 6 18
Ossie Schectman 4 3 5 .600 2 11 George Nostrand 7 2 7 .286 3 16
Stan Stutz 2 5 5 1.000 1 9 Charlie Hoefer 2 4 4 1.000 5 8
Ralph Kaplowitz 3 1 1 1.000 0 7 Mike McCarron 1 4 5 .800 5 6
Jake Weber 1 4 4 1.000 5 6 Ray Wertis 3 0 0 3 6
Hank Rosenstein 2 1 2 .500 5 5 Dick Fitzgerald 3 0 3 .000 1 6
Dick Murphy 2 1 1 1.000 1 5 Bob Fitzgerald 1 2 2 1.000 1 4
Nat Militzok 2 1 1 1.000 4 5 Harry Miller 0 1 1 1.000 0 1
Tommy Byrnes 1 2 2 1.000 2 4 Frank Fucarino 0 1 1 1.000 1 1
Sonny Hertzberg 1 0 0 0 2 Hank Biasatti 0 0 0 0 0
Bob Mullens 0 0 1 .000 1 0 Roy Hurley 0 0 0 0 0
Team Totals 24 20 26 .769 23 68 Team Totals 25 16 29 .552 25 66

De quoi bien lancer cette toute première saison de l’histoire des New York Knicks.

Et fort de leur succès acquis en terres Canadiennes, les Knicks se déplaceront ensuite à Chicago pour affronter les Chicago Stags dès le lendemain. Déjà le premier match en back2back de l’histoire avec une rencontre le samedi 2 novembre 1946, date où tout aurait dû commencer si le match à Toronto n’avait pas été avancé.

Mais cette fois-ci les Knicks ne repartiront pas avec la victoire à Chicago, défaite 63 à 47. Peut-être les prémices des futures batailles des années 90s entre ces 2 villes?

La seconde victoire des Knicks viendra assez vite puisqu’ils la décrocheront dans leur troisième match chez les St. Louis Bombers sur le score de 68 à 63. 68 points inscrits comme face aux Huskies de Toronto…

De retour à New York, les Knicks débuteront leur premier match à domicile par une défaite en prolongation face aux Chicago Stags, décidément, mais ils se rattraperont devant leur public face aux Pittsburgh Ironmen, toujours après prolongation, avec une victoire 64 à 62. Toujours des petits score mais l’équipe gagne.

Une saison qui se terminera même avec un bilan positif, 33w/27l, et une troisième place de la conférence Est. Bon il faut aussi dire qu’il n’y avait alors que 6 équipes à l’Est et 5 dans la conférence Ouest.
Direction les playoffs où l’équipe passe le premier tour 2-1 face aux Cleveland Rebels mais se fera ensuite sweepée 2-0 face aux futurs champions des Philadelphia Warriors en demi-finale.
Dommage tout avait pourtant si bien commencé dans cette toute première saison…

 

La toute première saison de BAA surtout puisque la première sous l’appellation NBA, c’est la saison 1949-1950, lorsque la BAA et la NBL auront effectué leur fusion, passant des 11 équipes originelles à maintenant 17.

Là les New York Knicks joueront de nouveau un 1er novembre, face aux Chicago Stags, et encore une fois pour une victoire, de 2 petits points. L’histoire donne parfois l’impression de se répéter.

Oui mais voilà la rencontre n’a pas eu lieux à Toronto, et il y a eu surtout le match Denver Nuggets vs Tri-Cities Blackhawks quelques jours plus tôt, le 29 octobre 1949 pour lancer la saison. Oui c’est comme ça, on ne pas toujours être les premiers.

Et puis si le Canada nous a produit James Naismith, le basket NBA a eu un peu de mal à durer à Toronto. Les Toronto Huskies n’ont en effet pas survécu à la première saison 1946-47.

Il faudra attendre presque 50 ans et la dernière expansion de la ligue pour y retrouver une équipe au lancement de la saison 1995-96 avec les Toronto Raptors. Ils débuteront leur nouvelle vie en NBA un 3 novembre, à Toronto, et par une large victoire de 15 points cette fois-ci… face aux New Jersey Nets.

Un retour de la NBA en terres Canadiennes qui arrivait juste à temps puisque la suivante, la saison 1996-97, marquait les 50 ans d’existences de la ligue et par la même occasion de la franchise.
Et qui eu les honneurs du match d’ouverture de la saison?Tout simplement les New York Knicks face aux Toronto Raptors, le 1er novembre 1996 à Toronto.Les Knicks portés par Allan Houston et John Starks en sortie de banc débutèrent cette fois-ci leur saison par une défaite à l’extérieur sur le score de 107 à 99, à cause notamment du duo Damon Stoudamire/Doug Christie.

 

L’histoire entre les franchises de New York et de Toronto n’en restera pas là (le trade Marcus Camby/Charles Oakley, Isiah Thomas, le trade d’Andrea Bargnani, les origines de RJ Barrett…) mais cette fois les dinos étaient bien plus coriaces que les Huskies.

 

Et si vous voulez en apprenre un peu plus sur les origines du basketball :
Dr. James Naismith Statue
La KNF de retours aux origines…

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