R comme… Rookie of the Year back

Oui les New York Knicks ont une relation très particulière avec la draft et leurs rookies.
Une histoire qui fait toujours parler et qui commence même avant le choix des joueurs.
La façon d’obtenir leur pick est scrutée, encore plus depuis la fameuse lottery de 1985.
Parfois on parle de tanking, il arrive qu’on parle de trade de pick, et assez souvent pour ne pas dire systématiquement le choix est loin de faire l’unanimité.
Et une fois les jeunes talents sélectionnés par la franchise de New York, leurs premiers pas en Nba est tout sauf un long fleuve tranquille. Mais même si les clichés sur les Knicks et leurs choix de draft ont la vie dure, il leur arrive parfois de bien choisir et même choisir le meilleur.

494 c’est le nombre de joueurs draftés par les New York Knicks de 1947 à 2019.

Présente depuis la création de la ligue, les Knickerbockers ont pu vivre les différentes formules de la draft.

Passant des multiples choix et territorial pick des premiers saisons, à l’introduction de la lottery (les fameuses enveloppes de David Stern, RIP, en 1985…) et jusqu’à la réforme de la lottery où malgré leur pire bilan all-time (17-65 en 2019 égalant le triste record de… 2015) ils louperont finalement le first pick synonyme de Zion Williamson

 Mais commençons par le commencement avec le tout premier joueur à avoir été drafté par les New York Knicks lors de la toute première draft Nba, en 1947.

Ce joueur n’est autre que Richard Wenzel Holub dit Dick Holub.
Il y a de forte chance que vous n’ayez jamais entendu parlé de ce pivot 1m98 (une autre époque) en provenance de Long Island University.Un joueur guère plus connus que le first pick de l’époque Clifton McNeeley drafté par les Pittsburgh Ironmen.Après avoir servi dans l’armée américaine, chose encore tout à fait normale pour les jeunes de son âge, Holub débute dans cette jeune ligue qu’est la BAA, l’ancêtre de la NBA, à l’âge de 26ans. Une carrière très courte puisqu’elle va se résumer à une seule saison et ces 48 matchs.La suite de sa carrière de basketteur, 3 petites saisons, il l’a passera au Paterson Crescents, puis Bridgeport Roesslers et enfin Middletown Guards en ABL , l’autre ligue majeure de basket au début des années 1900s. Notre homme ne délaissant pas pour autant le basket puisqu’il sera également coach-joueur, encore une fois rien d’anormal pour l’époque. Une double casquette pendant quelques saisons avant de ne se concentrer qu’au coaching pour les Knights de l’université de Fairleigh-Dickinson/New Jersey jusqu’à sa retraite en 1966.

Même si en 1947 nous étions à l’âge de la préhistoire pour la NBA, lors de sa saison rookie Holub tournait tout de même à 10,5pts pas match. Des stats tout à fait honorable compte tenu du contexte de l’époque où le meilleur marqueur de l’équipe, Carl Braun, pointait alors qu’à 14,3pts par match. Joe Fulks, le meilleur scoreur de la ligue pour cette saison inogurale, dépassant tout juste les 20pts avec 22,1pts/match. Notre rookie des Knicks Holub se classant ainsi 24ème de la ligue au scoring malgré des pourcentages (29,5%FG) très loin de nos standards actuel, surtout pour un joueur intérieur. Une tout autre époque qu’on vous dit.

Une époque où il n’y avait pas encore de trophées individuels pour récompenser les meilleurs joueurs de la ligue. Les différents awards que nous connaissons aujourd’hui vont arriver petit à petit en Nba :

Award Created Description First winner(s) Knicks winner(s) ?
All-Star Game MVP
(Kobe Bryant Trophy)
1951 Awarded to the best performing player of the annual NBA All-Star Game as voted by a panel of media members. Ed Macauley (Boston Celtics) Willis Reed (1970) & Walt Frazier (1975)
Rookie of the Year
(Eddie Gottlieb Trophy)
1953 Awarded to the top rookie of the NBA regular season as voted by a panel of sportswriters throughout the United States and Canada. Don Meineke (Fort Wayne Pistons) 3 times…
Most Valuable Player
(Maurice Podoloff Trophy)
1956 Awarded to the best performing player of the NBA regular season as voted by a panel of sportswriters and media members. Bob Pettit (St Louis Hawks) Willis Reed (1970)
Coach of the Year
(Red Auerbach Trophy)
1963 Awarded to the best coach of the NBA regular season as voted by a panel of sportswriters and media members. Harry Gallatin(St Louis Hawks) Red Holzman (1970) & Pat Riley (1993)
NBA Finals Most Valuable Player
(Bill Russell Trophy)
1969 Named after Bill Russell awarded to the best performing player of the NBA Finals as voted by a panel of nine media members. Jerry West (Lost Angeles Lakers) Willis Reed (1970 & 1973)
Executive of the Year 1973 Awarded to the NBA’s top front office executive as voted by the executives from the league’s 30 teams. Joe Axelson (Kansas City Kings) never
Citizenship Award
(J. Walter Kennedy Trophy)
1975 Named after J. Walter Kennedy; awarded to a team member who showed « great service and dedication to the community » as voted by the PBWA. Wes Unseld (Washington Bullets) Mike Glenn (1981) & Rory Sparrow (1986)
Defensive Player of the Year 1983 Awarded to the top defensive player of the NBA regular season as voted by a panel of sportswriters throughout the United States and Canada. Sidney Moncrief (Milwaukee Bucks) Tyson Chandler (2012)
Sixth Man of the Year 1983 Awarded to the best performing player as a substitute (or sixth man) during the NBA regular season as voted by a panel of sportswriters.   Bobby Jones (Philadelphia Sixers) Anthony Mason (1995), John Starks (1997) & JR. Smith (2013)
Most Improved Player 1986 Awarded to the most improved player in the NBA as voted by a panel of sportswriters throughout the United States and Canada. Alvin Robertson (San Antonio Spurs) never
Sportsmanship Award
(Joe Dumars Trophy)
1996 Awarded to the player who most displays « the ideals of sportsmanship on the court with ethical behavior, fair play and integrity » as voted by NBA players. Joe Dumars (Detroit Pistons) Jason Kidd (2013)
Teammate of the Year
(Twyman–Stokes Trophy)
2013 Awarded to the « ideal teammate » who exemplifies « selfless play and commitment and dedication to his team » as voted by NBA players. Chauncey Billups (Los Angeles Clippers) never
Lifetime Achievement Award 2017 Awarded to the NBA player who has had a lifetime of achievement in the NBA. Bill Russell (Boston Celtics) never

Le trophée de Rookie of the Year arrive donc en Nba avant celui de MVP.

Mais avant cette saison 1952-53 qui correspond à celle du tout premier ROY officiellement reconnu par la Nba, Don Meineke des Fort Wayne Pistons donc, des journalistes élisaient déjà eux même leur propre ROY. Même si ces lauréats n’ont jamais été officiellement reconnus comme tel par la ligue, la NBA en publia la liste par 2 fois. Dans son édition 1994–95 de son guide officiel et dans son Encyclopédie Officielle en 1994. Une tardive reconnaissance qui s’avéra très éphémère puisque depuis ils n’ont jamais été officialisé.

Ces ROY oubliés, en voici la liste :

Season Player Position Team DP # DY Draft Pick Draft Year
1947–48 Paul Hoffman Guard/Forward Baltimore Bullets 70 1 947
1948–49 Howie Shannon Guard/Forward Providence Steamrollers 1 1949
1949–50 Alex Groza Center Indianapolis Olympians 2 1949
1950–51 Paul Arizin Forward/Guard Philadelphia Warriors Territorial 1950
1951–52 Bill Tosheff Guard Indianapolis Olympians 32 1951
Mel Hutchins Forward/Center Milwaukee Hawks 2 1951
Bon même avec le votes des journalistes pas de joueurs des Knicks lors de ces premières saisons.
Et il faudra attendre quelques saisons avant qu’un rookie Knickerbocker puisse décrocher cet award.
Un trophée qui a toujours plus de chance d’attérir dans l’armoire à trophées du first pick.
A ce jour, si on ne tient pas compte des territorial picks, sur les 71 ROY de la NBA, 22 fois l’award a été remporté par le premier choix de la draft. 16 fois par le second, 6 fois par le 3ème, 5 par le 4ème…

Et ils ne sont que 6 au delà du 10ème choix et seulement 2 à avoir été choisit après le top 20.

Assez logiquement les meilleurs rookies sont ceux qui partent en premier.
Et pendant toutes ces années d’existence les New York Knicks auront donc 4 fois le privilège de pouvoir choisir en toute première position de la ligue au moment de la draft (1963 pour Art Heyman, 1964 pour Jim Barnes, 1966 pour Cazzie Russell et 1985 pour Patrick Ewing)

La franchise de New York fait donc partie d’un club également composé des Portland Trail Blazers, des Philadelphia Sixers, des Cincinnati Royals et des Milwaukee Bucks à avoir obtenu 4 first picks.

C’est un peu moins bien que les Houston Rockets avec 5 first picks ou que les Cleveland Cavaliers champion de la draft avec 6 first picks.

Mais toujours mieux que les Memphis Grizzlies, les Indiana Pacers, le Utah Jazz, les Atlanta Hawks, les Denver Nuggets, le Miami Heat ou encore l’Oklahoma City Thunder pour les franchises encore en cours d’activité et qui n’ont jamais pu obtenu ce first pick tant convoité par les équipes en reconstruction.

Sans plus attendre voici le classement de l’ensemble des ROY de 1952 à 2020, classés par franchise d’appartenance et du plus récent au plus ancien.

Teams Nb of #1 pick Nb of ROY Year ROY (draft pick)
 Portland Trail Blazers 4 4 2012-13     Damian Lillard (#6), 2006-07     Brandon Roy (#6), 1971-72     Sidney Wicks  (#2) & 1970-71     Geoff Petrie (#8)
 Baltimore Bullets 3 3 1968-69     Wes Unseld (#2), 1967-68     Earl Monroe (#2) & 1953-54     Ray Felix (#1)
 Boston Celtics 1 3 1979-80     Larry Bird (#6), 1970-71    Dave Cowens (#4) & 1956-57     Tom Heinsohn (territorial)
 Buffalo Braves 0 3 1976-77     Adrian Dantley (#6), 1973-74     Ernie DiGregorio (#3) & 1972-73     Bob McAdoo (#2)
 Chicago Bulls 2 3 2008-09     Derrick Rose (#1), 1999-00     Elton Brand (#1) & 1984-85     Michael Jordan (#3)
 Golden State Warriors 2 3 1993-94     Chris Webber (#1), 1988-89     Mitch Richmond (#5) & 1974-75     Jamaal Wilkes (#11)
 New York Knicks 4 3 1987-88     Mark Jackson (#18), 1985-86     Patrick Ewing (#1) & 1964-65     Willis Reed (#8)
 Philadelphia 76ers 4 3 2017-18     Ben Simmons (#1), 2013-14     Michael Carter-Williams (#11) & 1996-97     Allen Iverson (#1)
 Phoenix Suns 1 3 2002-03     Amar’e Stoudemire (#9), 1977-78     Walter Davis (#5) & 1975-76     Alvan Adams (#4)
 Cincinnati Royals 4 2 1963-64     Jerry Lucas (territorial), 1960-61     Oscar Robertson (territorial)
 Cleveland Cavaliers 6 2 2011-12     Kyrie Irving (#1) & 2003-04     LeBron James (#1)
 Dallas Mavericks 1 2 2018-19     Luka Doncic (#3) & 1994-95     Jason Kidd (#2)
 Detroit Pistons 2 2 1994-95    Grant Hill (#3) & 1966-67     Dave Bing (#2)
 Houston Rockets 5 2 1999-00     Steve Francis (#2) & 1983-84     Ralph Sampson (#1)
 Memphis Grizzlies 0 2 2019-20 Ja Morant (#2) & 2001-02     Pau Gasol (#3)
 Milwaukee Bucks 4 2 2016-17     Malcolm Brogdon (#36) & 1969-70     Lew Alcindor/Kareem Abdul-Jabbar (#1)
 Minnesota TImberwolves 1 2 2015-16     Karl-Anthony Towns (#1) & 2014-15     Andrew Wiggins (#1)
 New Jersey Nets 2 2 1990-91     Derrick Coleman (#1) & 1981-82     Buck Williams (#3)
 Orlando Magic 3 2 2000-01     Mike Miller (#5) & 1992-93     Shaquille O’Neal (#1)
 Philadelphia Warriors 0 2 1959-60     Wilt Chamberlain (territorial) & 1957-58     Wood Sauldsberry (#60)
 San Antonio Spurs 2 2 1997-98     Tim Duncan (#1) & 1989-90     David Robinson (#1)
 Toronto Raptors 1 2 1998-99     Vince Carter (#5) & 1995-96     Damon Stoudamire (#7)
 Charlotte Bobcats 0 1 2004-05     Emeka Okafor (#2)
 Charlotte Hornets 1 1 1991-92     Larry Johnson (#1)
 Chicago Packers 1 1 1961-62     Walt Bellamy (#1)
 Chicago Zephyrs 1 1 1962-63     Terry Dischinger (#8)
 Fort Wayne Pistons 0 1 1952-53     Don Meineke (#36)
 Indiana Pacers 0 1 1986-87     Chuck Person (#4)
 Kansas City Kings 0 1 1978-79     Phil Ford (#2)
 Los Angeles Clippers 3 1 2010-11     Blake Griffin (#1)
 Milwaukee Hawks 2 1 1954-55     Bob Pettit (#2)
 Minneapolis Lakers 1 1 1958-59     Elgin Baylor (#1)
 New Orleans/Oklahoma City Hornets 1 1 2005-06     Chris Paul (#4)
 Rochester Royals 2 1 1955-56     Maurice Stokes (#2)
 Sacramento Kings 1 1 2009-10     Tyreke Evans (#4)
 San Diego Clippers 0 1 1982-83     Terry Cummings (#2)
 San Francisco Warriors 1 1 1965-66     Rick Barry (#2)
 Seattle SuperSonics 0 1 2007-08     Kevin Durant (#2)
 Utah Jazz 0 1 1980-81     Darrell Griffith (#2)
Atlanta Hawks 0 0
Denver Nuggets 0 0
Miami Heat 0 0
Nouvelle-Orléans Pelicans 1 0
Oklahoma City Thunder 0 0
Washington Wizards 1 0

Comme on peut le voir les New York Knicks et leur trio de ROY se retrouvent plutôt dans le haut du classement de la ligue, même si le dernier lauréat commence à dater un peu.

Et justement rendons honneur à Mark Jackson qui est donc le dernier joueur des Knicks à avoir décroché ce titre lors de la saison 1987-88.

Une performance d’autant plus remarque qu’il ne fut drafté bien loin du first pick avec le 18ème choix des Knicks.

Il ainsi l’un des 3 ROY à avoir été drafté le plus loin avec Malcolm Brogdon (pick 36 des Milwaukee Bucks en 2016) et Wood Sauldsberry (pick 60 des Philadelphia Warriors en 1957)

Bon il faut dire que les conditions étaient aussi réunie pour Mark puisque le first pick de sa draft, David Robinson va faire attendre la Nba et les San Antonio Spurs avant d’honnorer sa sélectionner. L’Amiral va faire patienter son monde pendant 2 saisons le temps de terminer son service militaire dans la Navy, chose nettement moins habituel à la fin des années 80 en comparaisons aux années 50/60.

Mais il ne faut pas pour autant minimiser la saison rookie de Mark Jackson à la seule désertion de Robinson. Non fort d’une belle réputation acquise sur les playgrounds de Big Apple puis lors de ses années universitaire à St John’s où il évolue aux côtés d’un certain Chris Mullin, autre célébrité locale qui fera également un bout de carrière en Nba…
Avec les Red Storm de St John’s Jackson impressionne déjà terminant meilleur passeur NCAA en 1986 avant d’être nommé Big East Defensive Player of the Year en 1987. Même s’il n’y aura pas de titre NCAA, cet award individuel est idéal à l’heure de passer pro, à l’heure d’exporter ses talents pour jouer en Nba.

Pk Tm Player College
1 SAS David Robinson United States Naval Academy
2 PHO Armen Gilliam UNLV
3 NJN Dennis Hopson Ohio State
4 LAC Reggie Williams Georgetown
5 SEA Scottie Pippen University of Central Arkansas
6 SAC Kenny Smith UNC
7 CLE Kevin Johnson California
8 CHI Olden Polynice Virginia
9 SEA Derrick McKey Alabama
10 CHI Horace Grant Clemson
11 IND Reggie Miller UCLA
12 WSB Muggsy Bogues Wake Forest
13 LAC Joe Wolf UNC
14 GSW Tellis Frank Western Kentucky
15 UTA José Ortiz Oregon State
16 PHI Chris Welp Washington
17 POR Ronnie Murphy Jacksonville University
18 NYK Mark Jackson St. John’s

Sa draft, même tardive en 18ème position, a tout de la success story car il va pouvoir jouer en NBA pour l’équipe de sa ville natale. Un pick tardif qui a également pu servir de source de motivation pour le jeune Mark même si quelques beaux noms le précèdent. Il est clair que s’il fallait refaire aujourd’hui la draft 1987 en connaissant la carrière de chacun de ces joueur, Mark Jackson aurait été sélectionné bien plus haut et aurais fait ses premiers pas sur des parquets Nba bien plus loin de New York et de son Madison Square Garden.

Là avec les Knicks il intègre une équipe en pleine reconstruction après la draft de Patrick Ewing en 1985 et après avoir tourné la page Bernard King, sic. Emmenés par le jeune coach Rick Pitino qui faisait alors à 35 ans ses premiers pas comme head coach, a tout juste 22 ans Mark Jackson s’impose directement comme le meneur titulaire des Knickerbockers distribuant caviar après caviar.
Avec un temps de jeu très conséquent (82 matchs joués dont 80 comme starter et plus de 39 minutes sur les parquets) les stats sont au rendez-vous avec 13,6pts/4,8rbds/10,6ast/2,5stl. Ajoutez à ça un retour en playoffs (les premiers aussi pour Ewing!) 4 saisons après leur dernière apparition et vous avez les parfaits ingrédients pour être un candidat sérieux au titre de ROY.

Cette saison, les votes sont quasi hunanimes :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Mark Jackson 22 NYK 77.0 77.0 80 0.963 82 39.6 13.6 4.8 10.6 2.5 0.1 .432 .254 .774
2T Greg Anderson 23 SAS 1.0 1.0 80 0.013 82 24.2 11.7 6.3 1.0 0.7 1.5 .501 .200 .604
2T Winston Garland 23 GSW 1.0 1.0 80 0.013 67 31.7 12.4 3.4 6.4 1.7 0.1 .439 .333 .879
2T Kenny Smith 22 SAC 1.0 1.0 80 0.013 61 35.6 13.8 2.3 7.1 1.5 0.1 .477 .308 .819
Mais même une belle saison rookie auréolée du titre de ROY n’est pas forcément un gage de réussite pour la suite de la carrière d’une joueur.

Pour Mark Jackson ce départ en trombe va se confirmer lors de sa saison sophomore où il décrochera sa seule et unique sélection de All-Star. Mais les saisons suivantes seront en recul sur le plan statistiques individuels. Collectivement les Knicks n’arrivent pas à passer un cap en playoffs et buttent au mieux au second tour des playoffs.

C’est alors qu’à l’été 1992 il est envoyé aux Los Angeles Clippers dans un trade à 3 équipes et où les Knicks récupéreront Charles Smith et Doc Rivers.

Quitter une franchise prometteuse comme les Knicks pour attérrir dans la franchise qui symbolise la loose éternelle (si si) comme les Clippers on a connu mieux. Jackson n’y passera que 2 saison avant de poursuivre sa carrière chez les Indiana Pacers, faire un petit détour aux Nuggets le bout d’une saison pour revenir finalement aux Pacers.

Là en compagnie de son compère de draft Reggie Miller il recroisera très souvent la route des New York Knicks pour des matchs qui feront date dans l’histoire avec un grand H des Knicks et des Pacers. Un rivalité entre les 2 franchises en partie nourrie par la fin de l’aventure de Jackson avec les Knicks.

Mais tout est bien qui finit bien pour Mark puisqu’après un court passage par le Canada et les Toronto Raptors il revient à Big Apple en 2001 dans un trade contre Chris Child.

Il y terminera la saison 2000-01 puis effectera la suivante avant de conclure sa carrière à 38 ans par une saison au Utah Jazz et enfin une saison aux Houston Rockets.

Une belle longévité de 17 saisons jouées en Nba qui font de lui avec 10 334 assist le 4ème meilleur passeur all-time de la Nba derrière John Stockton (#1), Jason Kidd (#2) et Steve Nash(#3), mais devant Magic Johnson (#5) ou Oscar Robertson (#6).
Et dans la franchise où tout a commencé pour lui, à savoir les New York Knicks, avec 4005 assists il est le dauphin de Walt Frazier dans l’histoire de la franchise mais le tout premier si l’on considère la moyenne par match (8,0ast). Enfin il se classe aussi 6ème aux interception et 4ème au triple-doubles avec 7 réalisations. Finalement ce titre de ROY était plutôt annonciateur d’une bien belle carrière.

Et une bien belle carrière son coéquipier des premières heures Patrick Ewing en a connu une lui aussi…

Sans rentrer dans les détails de l’arrivée de Ewing à New York ni des 15 saisons qu’il a pu donner aux Knicks (lire ici) sa première saison en Nba reste une des meilleures saisons jamais vu pour un rookie aux Knicks, voir en Nba.

Car même s’il a été diminué par des blessures qui l’ont contraint de ne disputer que 50 matchs dans la raquette des Knicks aux côté de Bill Cartwright , celà ne l’a pas empêcher de décrocher tout de suite sa première sélection de All-Star en compagnie des Moses Malone, Robert Parish.

Une début de carrière qui débute plutôt bien et qui se ponctue par le titre de ROY même si le faible nombre de matchs disputés (un record all-time pour un ROY) aurait pu lui faire passer le trophée sous le nez.

L’ailier Xavier McDaniel qui évoluait alors aux Seattle Supersonics s’estimant, à tort ou à raison, le véritable ROY 1986. Mais la hype autour de l’arrivée d’Ewing et le gros marché de New York ont peut-être joué au moment des votes :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Patrick Ewing 23 NYK 36.0 36.0 78 0.462 50 35.4 20.0 9.0 2.0 1.1 2.1 .474 .000 .739
2 Xavier McDaniel 22 SEA 16.5 16.5 78 0.212 82 33.0 17.1 8.0 2.4 1.2 0.5 .490 .200 .687
3 Karl Malone 22 UTA 14.5 14.5 78 0.186 81 30.6 14.9 8.9 2.9 1.3 0.5 .496 .000 .481
4 Spud Webb 22 ATL 4.0 4.0 78 0.051 79 15.6 7.8 1.6 4.3 1.0 0.1 .483 .182 .785
5T Manute Bol 23 WSB 3.0 3.0 78 0.038 80 26.1 3.7 6.0 0.3 0.4 5.0 .460 .000 .488
5T Charles Oakley 22 CHI 3.0 3.0 78 0.038 77 23.0 9.6 8.6 1.7 0.9 0.4 .519 .000 .662
7 Benoit Benjamin 21 LAC 1.0 1.0 78 0.013 79 26.4 11.1 7.6 1.0 0.8 2.6 .490 .333 .746

En tout cas les votants avaient vu juste puisque la suite de la carrière d’Ewing est bien celle d’un hall-of-famer. Mais Patrick n’était pas le premier ROY de l’histoire de la franchise de New York.
Non le premier à avoir décroché ce trophée n’est ni plus ni moins que The Captain Willis Reed.

Dans cette draft 1964, à une époque où les territorial picks existaient encore et où il n’y avait que 9 équipes Nba, il faudra attendre le second tour et le 8ème pick pour voir le « petit » Willis Reed Jr (2m06 c’est pas si grand pour un pivot en comparaison des Wilt ou autre Kareem) être choisit.

Au premier tour, le pick de draft des Knicks servit d’abord à sélectionner un autre intérieur, Jim Barnes, qui ne va finalement rester à peine plus d’une saison malgrès des stats tout à fait honorables (15,5pts/9,7rbds).

Barnes un first pick de draft si on ne considère pas les 2 territorials picks des Cincinnati Royals (George Wilson) et Los Angeles Lakers (Walt Hazzard), un pick 3 si on en tient compte.

Pourtant dans sa Louisianne natale Reed avait largement pu montrer son potentiel et aurait pu mérité un choix de draft plus élevé. Avec son université des Grambling State Tigers il avait remporté le titre NAIA et 3 titres de la Southwestern Athletic Conference.

Ses stats lors de sa saison senior? 26,6pts et 21,3rds de moyenne!

Si ça s’appelle pas un steal de draft ça! Même si après notre Willis d’autres noms prestigieux comme Paul Silas (pick 10 au second tour) et Jerry Sloan (pick 19 au troisième tour) seront aussi appelés plus tard.

Willis pose donc ses valises dans la grosse pomme après avoir signé son contrat pro pour une somme avoisinant les 10 000$. Oui on est bien loin des 20 millions de dollars sur 2 ans d’un first pick de draft en 2019. Si le montant de son contrat n’a rien d’impressionnant à l’ère actuel, sur les parquets c’est tout autre chose.

Premier match Nba face aux Lakers, 15pts/11rbds. Sûrement le trac des débuts.
Le second ? 20pts/22rbds face à Detroit.
Le troisième rebelote encore 20pts, pareil dans le quatrième. La machine est bel et bien lancé.

Lors de son 9ème match face aux San Francisco Warriors et face à un Wilt Chamberlain de 27 ans Reed doit s’incliner mais pas sans avoir noirci la feuille de stat (38pts et 8rbds)
Assez logiquement il sera élu All-Star dès sa saison rookie, prenant ainsi rendez-vous pour les 7 premières saisons de sa carrière.

Tout au long de cette première année passée en Nba va se révéler être le leader de ces Knicks de 1965, terminant meilleur scoreur de l’équipe avec 19,5pts par match (devant l’autre rookie Jim Barnes et finalement 7ème de la ligue), meilleur rebondeur avec 14,7rbds (toujours devant Jim Barnes et 5ème de la ligue).

C’est également durant cette saison rookie qu’il aurait pu s’attribuer un record de la franchise. Lors de la dernière confrontation de la saison avec les Lakers en mars 1965, il terminera la recontre avec une marque à 46pts (17/33 au shoot et 12/13 aux LFs) et 22rbds.

A un tout petit point du record all-time de 47pts détenu par Carl Braun lors de sa saison rookie en 1947-48 lors d’un match face à Providence.

Avec de tels débuts il n’y avait plus trop de suspense au moment d’attribuer le titre de ROY 1965 :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Willis Reed 22 NYK 47.0 47.0 79 0.595 80 38.0 19.5 14.7 1.7 .432 .742
2 Luke Jackson 23 PHI 27.0 27.0 79 0.342 76 34.1 14.8 12.9 1.2 .414 .713
3 Jim Barnes 23 NYK 2.0 2.0 79 0.025 75 34.5 15.5 9.7 1.2 .424 .662
4T Ron Bonham 22 BOS 1.0 1.0 79 0.013 37 10.0 7.4 2.1 0.5 .414 .821
4T Joe Caldwell 23 DET 1.0 1.0 79 0.013 66 23.4 10.7 6.7 1.8 .374 .614
4T Howard Komives 23 NYK 1.0 1.0 79 0.013 80 29.7 12.2 2.4 3.3 .374 .835

Et si Willis a laissé le record de point sur un match de la franchise à Carl Braun, il est et restera pour toujours le tout premier joueur des Knicks à avoir été élu ROY. The rest is history

Et même si depuis des années les Knicks ne brillent plus dans la ligue, on attend toujours celui qui viendra relancer la franchise et venir ajouter son nom aux Willis Reed, Patrick Ewing et Mark Jackson comme lauréat du trophée de ROY. Même après les picks 3 de 2019 (RJ Barrett) et 4 de 2016 (Kristaps Porzingis) les jeunes talents draftés par les Knicks n’ont pas eu l’impact suffisant sur la franchise et sur leurs lignes de stats pour obtenir la majorité de votes.

Mais même sans repartir avec le titre de ROY, il ne faut pas pour autant oublier ceux qui ont tout de même réussit à se faire remarquer. Mentions honorables pour ces quelques rookies qui ont su obtenir quelques voies.

En 1968 c’est l’autre légende des Knicks, Bill Bradley qui s’incruste dans les votes.

Avec une toute petite voie empêchant ainsi un titre unanime au futur Knickerbocker répondant au nom de Earl Monroe et qui évoluait encore à l’époque aux Baltimore Bullets :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Earl Monroe 23 BAL 78.0 78.0 79 0.987 82 36.7 24.3 5.7 4.3 .453 .781
2 Bill Bradley 24 NYK 1.0 1.0 79 0.013 45 19.4 8.0 2.5 3.0 .416 .731
Après le titre de Mark Jackson en 1988 il faudra attendre de nombreuses années avant de revoir un joueur des Knicks se placer dans les votes.

C’est le surprenant Channing Frye en 2006 qui a le droit à ces places d’honneur :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Chris Paul 20 NOK 124.0 623.0 625 0.997 78 36.0 16.1 5.1 7.8 2.2 0.1 .430 .282 .847
2 Charlie Villanueva 21 TOR 0.0 248.0 625 0.397 81 29.1 13.0 6.4 1.1 0.7 0.8 .463 .327 .706
3 Andrew Bogut 21 MIL 0.0 98.0 625 0.157 82 28.6 9.4 7.0 2.3 0.6 0.8 .533 .000 .629
4 Raymond Felton 21 CHA 0.0 79.0 625 0.126 80 30.1 11.9 3.3 5.6 1.3 0.1 .391 .358 .725
5 Channing Frye 22 NYK 0.0 41.0 625 0.066 65 24.2 12.3 5.8 0.8 0.5 0.7 .477 .333 .825
6 Deron Williams 21 UTA 1.0 31.0 625 0.050 80 28.8 10.8 2.4 4.5 0.8 0.2 .421 .416 .704
7T Danny Granger 22 IND 0.0 2.0 625 0.003 78 22.6 7.5 4.9 1.2 0.7 0.8 .462 .323 .777
7T Luther Head 23 HOU 0.0 2.0 625 0.003 80 28.9 8.8 3.3 2.7 1.1 0.1 .403 .361 .699
9 Ryan Gomes 23 BOS 0.0 1.0 625 0.002 61 22.6 7.6 4.9 1.0 0.6 0.1 .487 .333 .752
Puis en 2011 un autre invité surprise avec Landry Fields qui malgrè son 39ème choix de draft aura été la bonne surprise de cette cuvée de draft :
Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Blake Griffin 21 LAC 118.0 590.0 590 1.000 82 38.0 22.5 12.1 3.8 0.8 0.5 .506 .292 .642
2 John Wall 20 WAS 0.0 295.0 590 0.500 69 37.8 16.4 4.6 8.3 1.8 0.5 .409 .296 .766
3 DeMarcus Cousins 20 SAC 0.0 81.0 590 0.137 81 28.5 14.1 8.6 2.5 1.0 0.8 .430 .167 .687
4 Landry Fields 22 NYK 0.0 62.0 590 0.105 82 31.0 9.7 6.4 1.9 1.0 0.2 .497 .393 .769
5 Gary Neal 26 SAS 0.0 19.0 590 0.032 80 21.1 9.8 2.5 1.2 0.3 0.1 .451 .419 .808
6 Greg Monroe 20 DET 0.0 15.0 590 0.025 80 27.8 9.4 7.5 1.3 1.2 0.6 .551 .000 .622
Un autre joueur qui s’est fait remarqué en 2012, et pas uniquement à cause de sa coiffure, c’est Iman Shumpert l’explosif 3&D de Georgia Tech sélectionné avec le 17ème choix des Knicks.

Il va vite se faire remarquer dans la rotation de Mike Woodson se classant ainsi devant des Klay Thompson, Isaiah Thomas ou encore Kemba Walker :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Kyrie Irving 19 CLE 117.0 592.0 600 0.987 51 30.5 18.5 3.7 5.4 1.1 0.4 .469 .399 .872
2 Ricky Rubio 21 MIN 0.0 170.0 600 0.283 41 34.2 10.6 4.2 8.2 2.2 0.2 .357 .340 .803
3 Kenneth Faried 22 DEN 1.0 129.0 600 0.215 46 22.5 10.2 7.7 0.8 0.7 1.0 .586 .665
4 Kawhi Leonard 20 SAS 1.0 47.0 600 0.078 64 24.0 7.9 5.1 1.1 1.3 0.4 .493 .376 .773
5 Iman Shumpert 21 NYK 1.0 33.0 600 0.055 59 28.9 9.5 3.2 2.8 1.7 0.1 .401 .306 .798
6 Klay Thompson 21 GSW 0.0 30.0 600 0.050 66 24.4 12.5 2.4 2.0 0.7 0.3 .443 .414 .868
7 Isaiah Thomas 22 SAC 0.0 28.0 600 0.047 65 25.5 11.5 2.6 4.1 0.8 0.1 .448 .379 .832
8 Brandon Knight 20 DET 0.0 21.0 600 0.035 66 32.3 12.8 3.2 3.8 0.7 0.2 .415 .380 .759
9 Chandler Parsons 23 HOU 0.0 14.0 600 0.023 63 28.6 9.5 4.8 2.1 1.2 0.5 .452 .337 .551
10 MarShon Brooks 23 NJN 0.0 4.0 600 0.007 56 29.4 12.6 3.6 2.3 0.9 0.3 .428 .313 .764
11 Kemba Walker 21 CHA 0.0 3.0 600 0.005 66 27.2 12.1 3.5 4.4 0.9 0.3 .366 .305 .789
12 Josh Selby 20 MEM 0.0 1.0 600 0.002 28 8.5 2.3 0.5 1.1 0.3 0.0 .347 .133 .786

Le reste de sa carrière ne sera malheureusement jamais mieux que cette saison rookie, même s’il laisse quelques beaux hightlights dans les souvenirs des Knicks fans

Un autre rookie surprise des Knicks vient aussi se glisser dans les votes final en 2013. Ce « rookie » c’est Chris Copeland qui faisait alors ses premiers pas en Nba à l’âge de 28ans après plusieurs saisons passées en Europe.

Rookie du mois d’avril 2013 de la conférence Est il va finilement faire mieux dans le classement final pour le titre de ROY que le second choix de draft Michael Kidd-Gilchrist

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Damian Lillard 22 POR 121.0 605.0 605 1.000 82 38.6 19.0 3.1 6.5 0.9 0.2 .429 .368 .844
2 Anthony Davis 19 NOH 0.0 306.0 605 0.506 64 28.8 13.5 8.2 1.0 1.2 1.8 .516 .000 .751
3 Bradley Beal 19 WAS 0.0 94.0 605 0.155 56 31.2 13.9 3.8 2.4 0.9 0.5 .410 .386 .786
4 Andre Drummond 19 DET 0.0 36.0 605 0.060 60 20.7 7.9 7.6 0.5 1.0 1.6 .608 .500 .371
5 Dion Waiters 21 CLE 0.0 21.0 605 0.035 61 28.8 14.7 2.4 3.0 1.0 0.3 .412 .310 .746
6T Harrison Barnes 20 GSW 0.0 8.0 605 0.013 81 25.4 9.2 4.1 1.2 0.6 0.2 .439 .359 .758
6T Chris Copeland 28 NYK 0.0 8.0 605 0.013 56 15.4 8.7 2.1 0.5 0.3 0.2 .479 .421 .759
8 Michael Kidd-Gilchrist 19 CHA 0.0 3.0 605 0.005 78 26.0 9.0 5.8 1.5 0.7 0.9 .458 .222 .749
9 Jonas Valančiūnas 20 TOR 0.0 2.0 605 0.003 62 23.9 8.9 6.0 0.7 0.3 1.3 .557 .789
10 John Jenkins 21 ATL 0.0 1.0 605 0.002 61 14.8 6.1 1.5 0.9 0.2 0.2 .446 .384 .843
Autre « surprise » arrivée par un choix de draft des Knicks, Tim Hardaway Jr. Le fils de l’ancien meneur rival du Miami Heat s’était pourtant fait remarqué avec les Michigan Wolverines en compagnie de Trey Burke mais il ne sera drafté qu’en 24ème position de la draft 2013. Toujours mieux que le pick 27 de notre Rudy Gobert national.

Et à la fin de cette saison rookie il se retrouve même devant les Giannis Antetokounmpo ou Steven Adams dans les votes pour le titre de ROY, mais toujours derrière Trey Burke :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Michael Carter-Williams 22 PHI 104.0 569.0 620 0.918 70 34.5 16.7 6.2 6.3 1.9 0.6 .405 .264 .703
2 Victor Oladipo 21 ORL 16.0 364.0 620 0.587 80 31.1 13.8 4.1 4.1 1.6 0.5 .419 .327 .780
3 Trey Burke 21 UTA 1.0 96.0 620 0.155 70 32.3 12.8 3.0 5.7 0.6 0.1 .380 .330 .903
4 Mason Plumlee 23 BRK 2.0 58.0 620 0.094 70 18.2 7.4 4.4 0.9 0.7 0.8 .659 .000 .626
5 Tim Hardaway 21 NYK 1.0 23.0 620 0.037 81 23.1 10.2 1.5 0.8 0.5 0.1 .428 .363 .828
6 Gorgui Dieng 24 MIN 0.0 3.0 620 0.005 60 13.6 4.8 5.0 0.7 0.5 0.8 .498 1.000 .634
7T Steven Adams 20 OKC 0.0 1.0 620 0.002 81 14.8 3.3 4.1 0.5 0.5 0.7 .503 .581
7T Giannis Antetokounmpo 19 MIL 0.0 1.0 620 0.002 77 24.6 6.8 4.4 1.9 0.8 0.8 .414 .347 .683
7T Nick Calathes 24 MEM 0.0 1.0 620 0.002 71 16.5 4.9 1.9 2.9 0.9 0.1 .457 .311 .611

L’année où les New York Knicks auraient pu raffler la mise avec un nouveau ROY c’est finalement lors de la saison 2015-2016. Mais comme bien souvent (comme toujours?) la lottery ne leur avait pas souri. Avec le second pire bilan de la ligue, les Knicks reculeront de 2 places et devront faire avec le pick 4 qui arriva comme souvent (comme toujours?) sous les huées des Knicks fans présents au Barclays Center. Il faut dire que la sélection d’un intérieur Letton pouvait en surprendre plus d’un.

Et la surprise s’avéra vite très bonne puisque le phénomène physique va tellement s’illustrer qu’il va décrocher les titres de rookie du mois de la conférences Est en novembre et décembre 2015, puis janvier 2016. Même s’il laisse derrière lui les D’Angelo Russell (pick 2) et Jahlil Okafor (pick 3) ce sera finalement trop juste pour devancer le numéro un de la draft Karl-Anthony Towns

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Karl-Anthony Towns 20 MIN 130.0 650.0 650 1.000 82 32.0 18.3 10.5 2.0 0.7 1.7 .542 .341 .811
2 Kristaps Porziņģis 20 NYK 0.0 363.0 650 0.558 72 28.4 14.3 7.3 1.3 0.7 1.9 .421 .333 .838
3 Nikola Jokić 20 DEN 0.0 59.0 650 0.091 80 21.7 10.0 7.0 2.4 1.0 0.6 .512 .333 .811
4 Devin Booker 19 PHO 0.0 49.0 650 0.075 76 27.7 13.8 2.5 2.6 0.6 0.3 .423 .343 .840
5 Jahlil Okafor 20 PHI 0.0 34.0 650 0.052 53 30.0 17.5 7.0 1.2 0.4 1.2 .508 .167 .686
6 Justise Winslow 19 MIA 0.0 7.0 650 0.011 78 28.6 6.4 5.2 1.5 0.9 0.3 .422 .276 .684
7 Emmanuel Mudiay 19 DEN 0.0 4.0 650 0.006 68 30.4 12.8 3.4 5.5 1.0 0.5 .364 .319 .670
8 Myles Turner 19 IND 0.0 3.0 650 0.005 60 22.8 10.3 5.5 0.7 0.4 1.4 .498 .214 .727
9 D’Angelo Russell 19 LAL 0.0 1.0 650 0.002 80 28.2 13.2 3.4 3.3 1.2 0.2 .410 .351 .737
L’autre rookie surprise des Knicks en provenence du vieux continent c’est Willy Hernangómez. Mais si rappelez-vous. D’abord drafté au second tour en 35ème position par les Philadelphia sixers en 2015, c’est finalement les New York Knicks qui le récupère après ses saisons passées au Real de Madrid.

Quelques allez-retour avec l’équipe de G-League des Westchester Knicks mais des prestations tout de même remarquées puisque notre Espagnol se glisse lui aussi dans le classement final des votes pour le titre de ROY 2017 :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Malcolm Brogdon 24 MIL 64.0 414.0 500 0.828 75 26.4 10.2 2.8 4.2 1.1 0.2 .457 .404 .865
2 Dario Šarić 22 PHI 13.0 266.0 500 0.532 81 26.3 12.8 6.3 2.2 0.7 0.4 .411 .311 .782
3 Joel Embiid 22 PHI 23.0 177.0 500 0.354 31 25.4 20.2 7.8 2.1 0.9 2.5 .466 .367 .783
4 Buddy Hield 24 TOT 0.0 21.0 500 0.042 82 23.0 10.6 3.3 1.5 0.5 0.1 .426 .391 .842
5T Willy Hernangómez 22 NYK 0.0 8.0 500 0.016 72 18.4 8.2 7.0 1.3 0.6 0.5 .529 .267 .728
5T Jamal Murray 19 DEN 0.0 8.0 500 0.016 82 21.5 9.9 2.6 2.1 0.6 0.3 .404 .334 .883
7 Marquese Chriss 19 PHO 0.0 3.0 500 0.006 82 21.3 9.2 4.2 0.7 0.8 0.9 .449 .321 .624
8T Jaylen Brown 20 BOS 0.0 1.0 500 0.002 78 17.2 6.6 2.8 0.8 0.4 0.2 .454 .341 .685
8T Yogi Ferrell 23 TOT 0.0 1.0 500 0.002 46 26.0 10.0 2.4 3.7 0.9 0.2 .406 .386 .831
8T Rodney McGruder 25 MIA 0.0 1.0 500 0.002 78 25.2 6.4 3.3 1.6 0.6 0.2 .413 .332 .620
Le dernier steal de draft des New York Knicks dégoté au second tour en 36ème position de la draft 2018, et sur qui beaucoup d’espoirs reposent pour l’avenir de la franchise, n’est autre que Mitchell Robinson.
Ses qualités athlétiques, son sens du spectacle à base de contres et dunks en haute altitude lui ont permis de se faire remarquer dès sa saison rookie. Notamment avec son record du nombre de contres pour un rookie avec 9 blocks un soir de novembre 2018 face au Orlando Magic, ou cet autre soir de mars où il gobe pas moins de 21 rebonds face aux Toronto Raptors .

C’est ainsi qu’il s’incruste dans le classement final pour le titre de ROY avec une petite voie :

Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Luka Dončić 19 DAL 98.0 496.0 500 0.992 72 32.2 21.2 7.8 6.0 1.1 0.3 .427 .327 .713
2 Trae Young 20 ATL 2.0 301.0 500 0.602 81 30.9 19.1 3.7 8.1 0.9 0.2 .418 .324 .829
3 Deandre Ayton 20 PHO 0.0 66.0 500 0.132 71 30.7 16.3 10.3 1.8 0.9 0.9 .585 .000 .746
4 Jaren Jackson 19 MEM 0.0 12.0 500 0.024 58 26.1 13.8 4.7 1.1 0.9 1.4 .506 .359 .766
5 Collin Sexton 20 CLE 0.0 10.0 500 0.020 82 31.8 16.7 2.9 3.0 0.5 0.1 .430 .402 .839
6 Shai Gilgeous-Alexander 20 LAC 0.0 7.0 500 0.014 82 26.5 10.8 2.8 3.3 1.2 0.5 .476 .367 .800
7 Marvin Bagley 19 SAC 0.0 6.0 500 0.012 62 25.3 14.9 7.6 1.0 0.5 1.0 .504 .313 .691
8T Josh Okogie 20 MIN 0.0 1.0 500 0.002 74 23.7 7.7 2.9 1.2 1.2 0.4 .386 .279 .728
8T Mitchell Robinson 20 NYK 0.0 1.0 500 0.002 66 20.6 7.3 6.4 0.6 0.8 2.4 .694 .600
Le dernier rookie en date à s’être classé est donc RJ Barrett. Même si beaucoup l’attendait plus haut, surtout compte tenu de son choix de draft elevé (pick 3) et de son cv déjà fort prometteur, cette 8ème place du classement final pour le titre de ROY devrait devenir une source de motivation supplémentaire pour la suite de sa carrière :
Voting Per Game Shooting
Rank Player Age Tm First Pts Won Pts Max Share G MP PTS TRB AST STL BLK FG% 3P% FT%
1 Ja Morant 20 MEM 99.0 498.0 500 0.996 67 31.0 17.8 3.9 7.3 0.9 0.3 .477 .335 .776
2 Kendrick Nunn 24 MIA 0.0 204.0 500 0.408 67 29.3 15.3 2.7 3.3 0.8 0.2 .439 .350 .850
3 Zion Williamson 19 NOP 1.0 140.0 500 0.280 24 27.8 22.5 6.3 2.1 0.7 0.4 .583 .429 .640
4 Brandon Clarke 23 MEM 0.0 50.0 500 0.100 58 22.4 12.1 5.9 1.4 0.6 0.8 .618 .359 .759
5 Coby White 19 CHI 0.0 3.0 500 0.006 65 25.8 13.2 3.5 2.7 0.8 0.1 .394 .354 .791
6T Terence Davis 22 TOR 0.0 2.0 500 0.004 72 16.8 7.5 3.3 1.6 0.5 0.2 .456 .388 .864
6T Eric Paschall 23 GSW 0.0 2.0 500 0.004 60 27.6 14.0 4.6 2.1 0.5 0.2 .497 .287 .774
8 RJ Barrett 19 NYK 0.0 1.0 500 0.002 56 30.4 14.3 5.0 2.6 1.0 0.3 .402 .320 .614

C’est ainsi que nous terminons notre tour d’horizon des meilleurs rookies à s’être distingué dans l’histoire des Knicks. Les récentes saisons montrent que même sans haut choix de draft, les jeunes talents arrivent à tirer leur épingle du jeu et s’illustrer. Le titre de ROY n’étant pas exclusivement réservé au pick 1 de la draft, Mark Jackson en est le parfait exemple, il n’est pas impossible qu’un rookie des Knicks finisse par le décrocher. Et même si les clichés sur les Knicks et leurs choix de draft ont toujours la vie dure, à y regarder de plus près il faut garder l’espoir car les jours meilleurs finiront bien par arriver.

Et si vous voulez en lire un peu plus sur les rookie chez les Knicks :
New York Knicks Draft Picks
Article de 2012 « The Top 10 Rookies in New York Knicks History » par Bleacher Report

R aussi comme : Reed, Willis ,Riley, Pat ,Robinson, Nate ,Rivers, Doc ,Ray Richardson, Micheal ,Rose, Derrick ,Russell, Cazzie… back