[What if] Une autre draft pour les New York Knicks ? (les années 2010)

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Notre voyage dans le temps touche à sa fin. Les souvenirs sont ici les plus frais. Mais pour certains choix il est encore trop tôt pour juger de la réelle qualité de ces rookies.

Embarquez avec nous pour la dernière ligne droite avant le 29 juillet 2021 et la dernière décennie de draft signée Knickerbockers.

 

Les années 2010 : La Renaissance ?

Donnie Walsh est en charge des opérations Basket.

Il fait des miracles pour assainir les finances et retrouver une masse salariale permettant aux Knicks de pouvoir opérer sur le marché.

En 2010 (picks 38 & 39), niveau draft, pas de premier tour mais deux seconds tours de draft.

En 38ème et 39ème choix, ce sont, respectivement Andy Rautins et Landry Fields qui sont choisis.

Si Rautins ne jouera que 5 petits bouts de matchs Fields lui fera rapidement son trou dans la rotation au point de prendre quelques temps plus tard un trop joli chèque du coté de Toronto.

En 40ème position, Lance Stephenson, encore un natif de New York sera sélectionné par les avec le succès que nous connaissons.

 

2011 (pick 17) marque le retour au premier plan de la franchise coté parquet. Les Knicks ont signé Amar’e Stoudemire et recruter à la trade deadline de Février Carmelo Anthony et Chancey Billups. L’équipe accroche la 6ème place de la conférence Est.

Avec le 17ème choix, ils choisissent Iman Shumpert, un arrière athlétique et versatile.

Malgré les hués des fans lors de sa draft, « Shump » deviendra rapidement l’un des chouchous du Garden grâce à sa niaque, ses qualités physiques et son volume de jeu défensif.

Pour autant, les insiders lui aurait préféré Tobias Harris (encore un New Yorkais) drafté en 19ème position mais qui faisait doublon avec « Mélo » et « Stats » sur les mêmes postes.
Un regret néanmoins avec la sélection avisée de Jimmy Butler en 30ème position par les Bulls cette même année.

2012 (pick 48) Cette saison là les Knicks n’ont plus leur premier tour.

Mais ils choisissent Kostas Papanikolaou au second tour (48).

Le Grec rejoindra la NBA deux ans plus tard, ne jouera jamais sous la tunique Orange et Bleu.

Et ne brillera pas particulièrement.

Seul Kyle O’quinn (futur Knickerbocker) pourra se targuer d’avoir fait une belle carrière NBA en ayant été choisi après Kostas.

2013 (pick 24) C’est cette fois le second tour de draft qui n’est plus en possession de New York.

Mais au premier tour les Knicks vont faire un choix cohérent  en draftant Tim Hardaway Jr, arrière de Michigan et fils du célèbre meneur des Warriors et du Heat.

THJ est un scoreur, bénéficiant d’un shoot extérieur fiable et pas maladroit en pénétration.

Idéal pour apporter du spacing et du scoring dans l’équipe de Mike Woodson.

Il fera un premier passage remarqué mais sera néanmoins échangé le soir de la draft 2015 aux Hawks avant de revenir aux Knicks avec un contrat de 71 millions sur 4 ans et d’être à nouveau échangé à Dallas … Une double réunion manquée avec une équipe pour laquelle il a toujours témoigné un grand respect.

On retiendra que Rudy Gobert sera drafté 3 rangs plus bas par les Denver Nuggets qui vont tout de suite l’échanger avec Jazz d’Utah.

Gobert et Chandler dans la même peinture n’était pas sur le papier très cohérent.

Mais c’est surtout la draft de Giannis Antetokounmpo en quinzième position qui est à la souligner.
14 équipes ont donc juger bon de ne pas miser sur l’ailier Grec à l’époque… 14 sauf les Knicks 🙂

 

2014 (pick 34 & 51) C’est avec deux seconds tours de draft que les Knicks se présentent à la draft. Le 34ème et le 51ème choix. Le trade de Mélo ayant couté le first pick envoyé aux Nuggets.
La draft est dense et beaucoup de bons, voir très bons joueurs sont issus de cette cuvée 2014
Excusez du peu : Wiggins, Embiid, Gordon, Randle, Smart, Lavine, Nurkic, Capela, Bogdanovic … Il y en a pour tous les goûts sur la carte de ce resto !

Les Knicks choisissent à la surprise générale un ailier sorti de Wichita State, Cleanthony Early

Un choix critiqué car le joueur ne bénéficie pas de stats exceptionnelles à l’université et sera quasi inexistant dans le roster New Yorkais et qui aura malheureusement plus alimenté la rubrique des fais divers que celles des résultats sportifs.

Ils prendront avec leur second choix le petit frère de Giannis, Thanasis Antetokounmpo.

Malheureusement celui-ci ne sera pas d’une grande aide non plus pour la Franchise qui s’en séparera très vite sans vraiment prendre de gants. Décision qui ne plaira pas beaucoup au Grand frère Giannis qui n’hésitera pas à critiquer vivement le front office …

Au rayon des loupés : Spencer Dinwiddie, Jerami Grant, Glen Robinson III, Dwight Powell, Jordan Clarkson et surtout Niko Jokic seront sélectionnés entre nos deux choix. Comme quoi au second tour, on peut trouver quelques pépites.

Un manque de clairvoyance de la part des dirigeants et des responsables scouting ?

2015 (pick 4) Cette année marque un tournant dans la gestion de la Franchise. L’arrivée en grande pompe de la légende Phil Jackson en tant que président des opérations basket redonne un élan important à la Franchise.
Les choix des directions précédentes sont critiqués. Les Knicks, malgré une qualification en Playoffs en 2013 n’arrivent pas à rester compétitif. On reproche au propriétaire James Dolan, une certaine ingérence. Coachs et joueurs ne sont pas en reste et les médias New Yorkais n’ont pas leur pareil pour faire monter la sauce.
L’arrivée du coach le plus titré de l’histoire et ancienne gloire de la Franchise doit tout changer. Tous les espoirs sont permis.

C’est également la fin de la foire aux tours de drafts. La Franchise parle ouvertement de reconstruction. Et considère que celle-ci doit passer par la draft. Les Knicks héritent du 4ème choix de la draft 2015. Une draft considérée comme très moyenne par les spécialistes.
Karl-Anthony Towns est choisi en numéro un, D’angelo Russel en deux, Okafor en 3…

C’est au tour des Knicks de choisir… Le front office hésite. Plusieurs noms sont sur les tablettes et le choix n’est pas arrêté. Plus tard, nous apprendrons que c’est le responsable scouting qui suite à la réception d’une vidéo insistera auprès de Jackson pour sélectionner Kristaps Porzingis.

Ailier fort de 2,21 mètres longiligne et capable de s’écarter du cercle. KP n’était clairement pas au début le coix des fans mais il faisait fantasmer beaucoup de scouts car il correspond au profil d’intérieurs recherchés dans la ligue. Fuyants et capables d’étirer le jeu.
Jackson se laisse convaincre mais a des doutes sur la fragilité du joueur. La comparaison avec Shawn Bradley lors d’une de ses nombreuses interviews laissera penser qu’il avait peut-être un autre plan le soir de cette draft…

Néanmoins celui-ci récupère un second tour de draft auprès de Philadelphie et choisit Willy Hernangomez.

KP et Willy étaient coéquipiers à Séville l’année précédente.

Un move très intelligent de la part du front office qui donne aux deux recrues la possibilité d’intégrer la NBA ensemble.

KP démontrera ses qualités très rapidement. Et Willy qui rejoindra la Nba un peu plus tard  a se révéler être un solide Back Up. Une draft de qualité coté Big Apple qui contraste avec les dernières années.

Seuls Myles Turner en 11 et Devin Booker en 13 ! deviendront des joueurs impactant cette année 2015.

Après la draft 2015 passons directement à celle de 2017. Les picks de 2016 sont propriété des Nuggets suite au trade de Mélo. Oui ça fait beaucoup…
Au passage Denver en profitera pour drafter Jamal Murray

2017 (picks 8, 44 & 58) La franchise se présentent à la draft armée de 3 picks messieurs dames !
Les 8ème, 44 et 58ème choix. Les résultats sur le terrain ne sont toujours pas flamboyants et la lottery comme souvent n’est pas non plus à notre avantage.

Les Knicks continuent à regarder du coté de l’Europe pour drafter et c’est notre Français Frank Ntilikina qui va revêtir la fameuse casquette avec le 8ème choix.

Frank jouit d’une réputation énorme malgré ses 5,7 points/match à Strasbourg. Il sort de deux titres de meilleur espoir du basket Français et d’un titre de champion d’Europe des moins de 18 ans avec l’équipe de France ou il claque, excusez du peu, 31 points en Finale !

Les comparaisons avec Tony Parker, meilleur joueur Francais de l’histoire sont nombreuses même si les deux joueurs n’ont, au final, pas grand-chose en commun dans leur jeu hormis peut être la poste de meneur et leur passeport. Frank est surtout un gestionnaire, gros défenseur, et bénéficiant d’une envergure au-dessus de la moyenne pour son poste. Son potentiel laisse rêveur et la réunion avec les Knicks est inévitable.

Jackson choisit Ntilikina puis la franchise appellera Damyean Dotson et Ognjen Jaramaz au second tour.
Au regard de cette draft quelques années plus tard, on peut avoir des regrets. Franck n’a jamais réellement concrétisé les espoirs fondés en lui.

Donovan Mitchell sera appelé en 13ème position par le Jazz (Tiens encore eux !) et Bam Adebayo en 14.
Dotson sera un arrière de rotation intéressant. Jaramaz, meneur Serbe est toujours en Europe.

2018 (pick 9 & 36)
Sur le terrain, le bilan n’est toujours pas reluisant. Les Fans sont en colère. Le passage de Jackson est un fiasco. L’équipe ne progresse pas et n’est toujours pas vernie à la Lottery puisqu’elle décroche le 9ème choix.

Trop peu pour espérer récupérer Luka Doncic ou Trae Young. Les besoins sont nombreux et les Knicks se focalisent sur un ailier. Ça tombe bien il y en a encore plusieurs disponibles à commencer par les deux Bridges, Mikal (pick 10) et Miles (pick 12), Kevin Knox et Michael Porter Jr (pick 14)

La piste Porter est abandonnée faute à la blessure du joueur qui va lui faire passer la saison suivante à l’infirmerie. Les Knicks ont besoin de gagner des matchs rapidement et ne peuvent se permettre d’attendre le rétablissement du joueur. Les Nuggets sont dans la situation inverse ; ils flairent la bonne pioche et sélectionnent le joueur avec leur pick 14.

Quant aux Knicks, c’est à la faveur d’un workout impressionnant d’après les sources qu’ils choisiront Kevin Knox.

Le joueur bénéficie de qualités physiques incontestables.

Mais stagne encore aujourd’hui, là où ses concurrents de l’époque sont de plus en plus consistants.

Mauvais choix ? Mauvais développement ? Difficile de se positionner mais en 2021 Kevin Knox souffre déjà fortement de la comparaison avec ses compagnons de promo… même avec son ancien coéquipier de Kentucky
Shai Gilgeous-Alexander sélectionné en pick 11

La bonne nouvelle viendra de notre second tour cette année 2018 avec le choix d’un pivot under radar en la personne de Mitchell Robinson.

Mitch prend le parti de ne pas suivre un cursus universitaire et de se préparer à la draft de son côté. Les qualités physiques du gamin sont hors norme. Il est long, mobile, capable de récupérer les ballons au-dessus du cercle et le contre est son arme favorite.

Beaucoup d’insiders le situe au premier tour de la draft s’il avait choisi un cursus plus traditionnel. Les Knicks flairent le bon coup, une fois n’est pas coutume et sélectionne Robinson avec leur 36ème choix en début de second tour.

La suite, vous la connaissez.

Comme quoi, les seconds tours de draft peuvent parfois s’avérer très précieux.

2019 (pick 3 & 47)  La reconstruction des Knicks est toujours d’actualité. Les dirigeants ont assaini les finances. La Franchise retrouve une souplesse financière sous le cap qu’elle n’a pas eu depuis plusieurs années. Le Front office prône le développement des jeunes. Sur le marché, les Knicks ont les moyens de faire venir des joueurs mais les résultats n’incitent pas les stars à signer dans la ville qui ne dort jamais.

Julius Randle sera finalement la recrue la plus importante de cette intersaison. Une recrue pour laquelle il faudra une année d’adaptation avant d’exploser …

Coté draft, grâce à leur opération tanking qui a fonctionné à la perfection, les Knicks sont très haut, ou très bas, tout dépend de comment on situe les choses…

Mais à la lottery ils n’héritent finalement que du 3ème pick de la draft alors que tout Big Apple rêve de pouvoir sélectionner Zion Williamson avec le premier choix de la draft.

C’est finalement son coéquipier à l’université de Duke et ami Rj Barrett qui arrive avec ce fameux 3ème choix précédé par Ja Morant en pick 2.

Barrett sort d’une saison universitaire pour le moins aboutie. Il bénéficie de qualité physique importante. Son père est un ancien basketteur pro passé par la France notamment et son parrain n’est autre que Steve Nash. Niveau conseils, il y a pire.

On retrouve d’ailleurs un jeu Européen chez RJ avec une maitrise des fondamentaux basket au-dessus de la moyenne avec notamment son fameux Euro step.
Le Canadien a eu une première année intéressante démontrant des qualités certaines en pénétration, au rebond et à la passe. Il souffre néanmoins d’une inconsistance aux shoots et son pourcentage extérieur n’est pas fameux.

Il n’en faut pas beaucoup plus pour que certains fans des Knicks impatients tirent déjà quelques conclusions.
Le gamin démontre cette année une progression notable dans tous les domaines du jeu. Il s’établit comme la seconde option offensive derrière Randle. Et surtout démontre qu’il a les épaules assez solides pour supporter la pression inhérente à jouer à New York.

Ignas Brazdeikis, compatriote Canadien viendra compléter la draft 2019.

Celui-ci n’aura que trop peu d’occasions de s’exprimer malgré d’excellents passages en summer league et ligue de développement.

Faut-il regarder ailleurs pour trouver un meilleur choix que la sélection de RJ au pick 3? C’est encore beaucoup trop tôt pour avoir un semblant de regret. Le joueur étant encore synonyme de beaucoup d’espoir du côté des Knickerbockers et la progression observée entre son année rookie (coupée par la crise sanitaire) et son année sophomore très encourageante pour l’avenir.

2020 (pick 8 & 25) Nous y voilà ! La dernière draft en date …
Les Knicks sortent d’une saison de nouveau décevante. La faute au coaching staff ? c’est certainement un début de réponse. David Fizdale préalablement nommé restera davantage dans les mémoires pour son sourire ultrabright et la plastique de sa femme que pour ses qualités de coach. « Take that for data » !

Nous arrivons donc à la draft en possession de 2 picks au premier tour et 1 pick au second tour.
C’est également la première draft de notre nouveau gourou Leon Rose fraichement nommé à la tête des opérations baskets.
Agent reconnu, il bénéficie d’un carnet d’adresse long comme le Mississippi et surtout est extrêmement respecté par les joueurs.

La déception est une nouvelle fois présente suite au tirage de la lottery qui nous octroit le 8ème choix.
Les rumeurs parlent d’une possibilité de monter dans la draft en incluant notre second first pick récupéré aux Clippers grâce au trade de Marcus Morris à la deadline de la dernière saison.

Lamelo Ball semble être dans le viseur… Mais les Knicks n’en feront rien. Leon a un autre plan.
Il se dit en coulisses que Rose est sous le charme d’Obi Toppin. Ailier Fort de Dayton qui vient tout juste de remporter le titre prestigieux de Meilleur joueur National.
Il faut dire que le gaillard est une machine à Highlights ! Physiquement monstrueux, il rappelle d’ailleurs un certain Stoudemire.
La messe est dite, disponible au 8ème pick, Obi sera un Knickerbocker.

Rien ne pouvait faire plus plaisir au natif de Brooklyn qui suite à l’appel de son nom par Adam Silver fond en larmes ; lui qui est fan des Knicks depuis tout petit.

Après plusieurs échanges incluant nos deux picks restants et surtout dignes d’un scénario Hollywoodien, nous draftons finalement Immanuel Quickley au pick 25.

Là aussi, l’histoire est belle.

Quickley est un combo guard sorti de Kentucky, la connexion avec l’université n’est plus à prouver.

Kenny payne vient d’être recruté dans le coaching staff après avoir passé plusieurs années chez les Wildcats.

Julius Randle, Kevin Knox en sont également issus.

Pour autant, c’est William Wesley qui va insister pour drafter le gamin. « World Wide Wes » vient d’être nommé Executive Vice président. Il est l’un des consultants les plus renommés du pays et entretient des relations étroites avec de nombreuses stars NBA.

Il est persuadé que Quickley est le joueur qu’il faut à New York et le fait savoir.
Le staff choisit donc un nouveau Wildcat avec ce second choix.

A l’heure de l’écriture de ses lignes, nombreux sont les fans à avoir critiqué Toppin.
Malgré des qualités physiques exceptionnelles, Obi n’est pas (encore ?) à la hauteur des espérances. Il parait même un peu perdu sur le terrain, ne sachant vraiment quel rôle il doit jouer.

A sa décharge, il doit composer avec notre néo All Star indéboulonnable Julius Randle.
Coach Thibodeau est également réputé pour son coaching à l’ancienne, lui qui est un adepte de la défense. Quant à Obi, bah la défense, on peut dire que ce n’est pas sa qualité première…

A l’inverse Quickley surnommé IQ, surprend ! C’est un peu l’inverse de Toppin. En effet, il a l’air comme un poisson dans l’eau dans les systèmes dessinés par coach Thib. Appliqué en défense et sans retenu en attaque, il est LA surprise de cette cuvée 2020.

Malgré tout, il est encore un peu tôt pour juger de nos deux rookies et l’avenir nous dira vite si la franchise a fait les bons choix.

The end

Ça y est ! Au travers de ce voyage dans le temps nous venons de résumer 73 ans de draft de notre Franchise de cœur. Un exercice particulièrement intéressant sur lequel on peut tirer quelques conclusions.

La draft et les Knicks ont connu des moments compliqués. La franchise peut nourrir de nombreux regrets. Mais, au fond, n’est ce pas le cas de toutes les franchises ?

Choisir le bon joueur pour une équipe est tout sauf une science exacte. On a beau penser qu’avec tous les moyens humains et technologiques à disposition, la marge d’erreur est infime de nos jours.

Mais tellement de paramètres rentrent dans l’équation. La qualité du scouting, la chance à la draft, la volonté du joueur de rejoindre une équipe car on voit de plus en plus de jeunes joueurs et d’agents influencer en acceptant ou pas de passer des entretiens et workouts,

La qualité du coaching staff, l’intégration des joueurs dans l’effectif.

La volonté du joueur à se dépasser, se maintenir en bonne santé…

S’il était si facile de drafter le meilleur joueur avec chaque pick de draftn nous aurions alors peut-être retrouvé  Michael Jordan ou Kevin Durant aux Blazers, Anthony Bennett ou Kwame Brown n’auraient jamais été first pick de draft, Kobe Bryant (RIP) jamais été échangé par les Charlottes Hornets…

Et même s’ils ont parfois (souvent?) manqué d’inspiration les New York Knicks n’ont clairement pas le monopole du What if … 

 

Article proposé par Paolo Pomponio pour Knicks Nation France

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