Que vaut Mitchell Robinson ?

Partager cet article
fb-share-icon8000
6k
A New York, bien plus qu’ailleurs, les banquiers ne sont pas frileux. Les agences de Wall Street n’hésitent pas à allonger l’argent et à payer plus que de raison lorsqu’ils l’estiment nécessaire.

On se rappelle tous des gros contrats de Allan Houston, Stephon Marbury, Eddy Curry, Jérôme James ou de Joakim Noah entre autre…

Mais voilà, la « Banque National of Knickerbokers » à un nouveau directeur en la personne de Monsieur Léon Rose (ancien agent de Eddy Curry pour rappel) et ce dernier ne distribue plus les dollars au premier qui frappe à sa porte.

En gérant la franchise comme un bon père de famille, Monsieur Rose négocie et plutôt bien les finances d’une équipe qui a été souvent en perdition comme le démontre le magnifique contrat de sir « Julius 1er » Randle.
Alors quand un client se présente au guichet et veut rediscuter des modalités d’un nouveau contrat, la direction épluche tout et ne laisse rien passer.

Le nouveau client n’est autre que le pivot titulaire des Orange et Bleu, Mitchell Robinson.
Ce dernier souhaite revoir à la hausse son contrat rookie et il se montre plutôt gourmand.

Ses statistiques vont-elles plaider en sa faveur ? C’est ce que nous allons voir en nous mettant, l’espace de quelques instants dans la peau d’un Général Manager.

Fiche Client

Nom : ROBINSON
Prenom : Mitchell
Date de naissance : 01er avril 1998 à Pensacola (Floride)
Main : Droitier
Mensuration : 2m13 / 109 kg
Statistiques : 156 match, 55 en titulaires, 8,4 pts, 7 reb, 0,6 ast.
Représenté par : Thad Foucher and Joe Smith, agence Wasserman

Parcours scolaire

Robinson était un joueur impressionnant au lycée.

En tant que junior, Robinson a mené les Owls de Chalmette à leur première victoire en 19 ans lors des play-offs de l’État.

Mais il devait s’incliner au deuxième tour contre les futurs champions de l’État, la Natchitoches Central High School.

Il a enregistré une moyenne de 20,9 points, 13,6 rebonds, 8,1 blocks et 2 steals par match.

Il a fait partie des équipes All-District, All-Metro et All-State pour ses efforts.

Robinson a ensuite rejoint Nike Pro Skills, basé à Dallas, sur le circuit AAU pendant l’été, remportant les honneurs individuels du Nike EYBL.

Son classement dans les recruteurs a augmenté et il a obtenu sa cinquième étoile.
Contre les meilleurs joueurs du pays, Robinson a enregistré une moyenne de 15,5 points, 11,6 rebonds et 4,1 contres par match, et a été nommé dans la seconde équipe All-EYBL .

En tant que senior à Chalmette, Robinson tournait à 25,7 points, 12,6 rebonds et 6 tirs bloqués par match, tout en bénéficiant de la mention honorable Naismith Trophy All-America et de la mention honorable MaxPreps All-America, ainsi que des honneurs de la première équipe USA Today All-USA Louisiana. Il était de nouveau nommé All-District, All-Metro, All-State, et All-Metro Player of the Year par le New Orleans Advocate.

Il a conduit Chalmette à son premier championnat de district dans son propre tournois de saison régulière en 20 ans, à son premier titre de district en 21 ans dans le district de basket-ball le plus difficile de l’État, et aux demi-finales de l’État pour la première fois en 32 ans.

Dans les 4 matchs des Owls en playoffs d’État, Robinson a enregistré une moyenne de 34,5 points, 13,5 rebonds et 7,8 contres. Robinson est devenu le premier basketteur de Chalmette à être nommé McDonald’s All-American (Robinson a marqué 14 points, 3 rebonds et 2 contres), et a également participé au Jordan Brand Classic (15 points en 17 minutes de jeu, tout en prenant trois rebonds) et au LHSBCA All-Star game.

Il devenait le centre numéro 1 de la classe de recrutement de 2017, selon le classement de 247Sports.com.

previous arrow
next arrow
Slider

Il décide néanmoins de ne pas jouer en université pour se préparer seul à la draft NBA 2018.
Il déclarait en septembre 2017 : « Le but de ma vie est de jouer en NBA et j’ai l’impression que renoncer à mon année d’université et me mettre directement au travail au quotidien m’aidera à me préparer, afin que je puisse me concentrer uniquement sur le basket et la maturation ».

Forcément cette saison blanche ne lui a pas permis de faire élever sa côte vis-à-vis des franchises NBA et c’est tout logiquement qu’il tombait, selon les mock Draft, en fin de premier tour.

Dans un article de Bleacher Report, Aran Smith (NBADraft.net) a rapporté que les L.A Lakers projetaient de sélectionner Robinson avec le choix n°25, Robinson a été nommé parmi les 69 joueurs qui prévoyaient de participer au NBA Draft Combine.

Cependant, le jour de l’événement, Robinson s’est retiré de tous les événements du Combine.

C’est logiquement que les équipes draftant au 1er tour mettaient un drapeau rouge sur sa sélection.

Premier emploi

Les Lakers préféraient récupérer au poste de centre Moritz Wagner (Michigan) à la place 25, flairant le bon coup, les Knicks sélectionnent Mitchell Robinson au second tour (#36ème choix).

Après une summer league bien menée, il signe dans la foulée un contrat de 3 ans / 4 709 013 $ (avec une option d’équipe sur la 4ème année), dont 4 709 013 $ garantis, et un salaire annuel moyen de 1 569 671 $.

En 2020-21, Robinson gagne un salaire de base de 1 663 861 $.

Il sera agent libre restreint à l’été 2022.

Pour sa saison 2018-19 le rookie joue 66 matchs dont 19 en tant que titulaire pour une moyenne de 7.3 pts, 6 reb et 2.4 contres.

Il bat notamment le record du nombre de contres pour un rookie avec 9 unités sur un match (vs Orlando le 11/11/2018).

Il fera partie de la second all rookie team accompagné de Shai Gilgeous Alexander, Landry Shamet, Collin Sexton et Kevin Huerter.

La saison 2019-20 est l’année d’apprentissage au côté de Taj Gibson. En effet, l’ancien Bulls et Wolves est titulaire mais le temps de jeu de Mitch n’est pas impacté.

Il passe de 20 à 23 minutes de temps de jeu et même s’il n’est pas souvent starter (7 fois sur 61 matchs), sa ligne de stat reste bien fournie avec 9.7pts, 7reb & 2 block.

Au terme d’une saison régulière interrompue en plein cours d’exercice par la crise sanitaire, il bat même le record All-Time Nba du plus gros pourcentage de réussite au tir (74,2%FG) alors détenu par le légendaire Wilt Chamberlain (72.7%FG) et qui datait de la saison 1972-73 (oui oui la dernière année du titre des New York Knicks)

Le client Robinson présente un sérieux dossier à présent. Il est un titulaire indiscutable dans la raquette des Knicks pour 8pts/8reb/1.5blk le tout en 28 minutes de temps de jeu (stats arrêtées avant sa blessure face aux Wizards).

Des garants ?

Marcus Camby :

C’est tout logiquement que le garant naturel pour le client Robinson est Monsieur Marcus Camby. Son physique, (2m13/108kg pour Mitchell vs 2m11/99 kg pour Marcus) et son style de jeu, Rim Runner & Rim Protector, font qu’il est très souvent qualifié de Camby2.0 .

Marcus Camby sur sa période Knicks (1998/2002) est un joueur qui score en moyenne 10 pts pour prendre 9 rebonds et claquer 2 contres par match pour un temps de jeu de 28 minutes.

Ces statistiques sont très ressemblantes avec celle de Robinson même si ce dernier a un pourcentage au tir bien plus élevé que son aîné (70% pour Mitch contre 50% pour Marcus) avec des volumes de tirs moins élevés (5 shoots pour Mitch contre 8 pour Marcus).

Mitchell Robinson est un joueur moins utilisé dans les systèmes comme le témoigne ses 12.4% de taux d’usage mais ça ne l’empêche pas d’être hyper productif avec un PER (mesure de la production par minute normalisée de telle sorte que la moyenne de la ligue est de 15) à plus de 21.

Marcus, en comparaison, était plus utilisé (17.9% d’usage) pour un PER à 18.8.

Les deux ont un pourcentage assez bas de perte de balle, ce qui est plutôt très intéressant pour des pivots (9.1% pour MR contre 10% pour MC).

Il en va de même pour leurs statistiques aux rebonds, les chiffres là encore sont assez similaires.
Sur une estimation du pourcentage de rebonds disponibles qu’un joueur peut  saisir lorsqu’il est sur le terrain, Mitchell Robinson en capte 16,1% et Marcus Camby 18.6%. Mitchell Robinson est peut-être un meilleur rebondeur offensif (13.5%/12.2%) alors que Camby le surclasse au rebond défensif (18.8%/24.7%).

Mitch est un meilleur contreur.

Ainsi sur une estimation du pourcentage de tentatives de tir à deux points de l’adversaire bloquées par le joueur pendant qu’il était sur le terrain, il est à 8% alors que TheCambyman en contrait 5.2%.

Mitchell est plus offensif que Camby comme le démontre les Offensifs et Défensifs Win Share (estimation du nombre de victoires apportées par un joueur grâce à son attaque / sa défense). Mitchell par son attaque fait gagner 10.3 matchs et par sa défense 5.6 alors que Marcus Camby, par son attaque, fait gagner 9.3 mais par sa défense 12.5.

Deandre Jordan, le mentor :

Mitchell Robinson a un second garant à présenter en la personne du All Star Deandre Jordan.
A l’issue de l’échange de Kristaps Porzingis aux Dallas Mavericks à l’hiver 2019, les Knicks récupérait le jeune Dennis Smith Jr, Wes Matthews et pour quelques mois le pivot ultra athlétique Deandre Jordan.

Ce dernier se positionnait immédiatement comme mentor vis-à-vis de son back up.
Mitchell Robinson réagissait : « C’est une bonne chose de l’avoir. Ça devrait être super de pouvoir apprendre de lui. Il a été meilleur défenseur de l’année (ndlr : il a été bien classé mais n’a jamais gagné le trophée) et c’est quelque chose que j’aimerais accomplir. Je vais pouvoir apprendre beaucoup de choses de lui ».

Dédé Jordan déclarait lui à Marc Berman du New York Post quand à sa position de mentor pour Mitch :
« Il y a eu des discussions. David Fizdale sait à quel point j’aime jouer et à quel point j’aime la compétition. Nous en sommes arrivés à cette décision ensemble, tout le monde pensait que c’était la meilleure chose possible pour les jeunes joueurs. »

Arrivant dans une des pires équipes de l’année et son contrat expirant, Deandre savait que son temps était compté de ce côté de l’Hudson Rivers (il signera l’été suivant aux Nets de Brooklyn) et c’est donc logiquement qu’il a accepté de prendre comme padawan le jeune Mitchell.

Il passe ainsi de 5,5 pts et 4,2 reb en 17 minutes de temps de jeu avant la trade deadline (7 fevrier 2019) à 9,8 pts, 9,2 reb en 25 minutes de temps de jeu après.

L’apport a été réel, les progrès visibles.

Deandre Jordan et Marcus Camby sont de solides garants.

Monsieur Camby était un joueur extrêmement dissuasif sûrement plus que ne l’est actuellement le jeune Robinson mais offensivement, ce dernier est bien plus doué.
Deandre Jordan a accepté de passer le flambeau, il est actuellement un bien meilleur défenseur et un finisseur très fort sous l’arc.

A son jeune âge (23 ans), Mitchell a déjà des statistiques quasiment similaires à celle de Marcus (mesure prise entre ses 24-27 ans), et a put bénéficier du précieux savoir sur quelques mois d’un All Star à son poste. Mitch a encore un potentiel à exploiter mais ce qu’il montre est déjà bien impressionnant.

PER %TIR TUS %REB %BLK OWS DWS
Mitchell Robinson

(20-22 ans)

21 70% 12,4% 16,1% 8% 10.3 5.6
Deandre Jordan

(20-22 ans)

14 61,00 % 13,00 % 17,10 % 5,10 % 4,7 7,9
Marcus Camby

(24-27 ans)

18,8 50,00 % 17,9% 18.6% 5.2% 9.3 12.5
Ce tableau nous montre que le client Mitchell Robinson peut se targuer d’être en avance sur ses garants. Au vu de leurs carrières, elles peuvent nous mettre l’eau à la bouche pour le futur et elle permet à Mr Robinson d’avoir des arguments de poids pour essayer de faire allonger le chèque au banquier Léon Rose.

Cependant, il n’est pas un homme facilement impressionnable et il a un point de comparaison sur la saison en cours avec un joueur contemporain en la personne de Nerlens Noel.

Concurrence pour le poste ?

Mais quelle différence il y a-t-il entre Mitchell Robinson et Nerlens Noël? On a pu s’apercevoir pendant sa première blessure et durant sa convalescence (article écrit juste avant la fracture du pied de Mitchell Robinson) que Noel a assumé son rôle d’homme fort dans la raquette.

Nerlens est un homme physiquement proche de Mitchell Robinson, 2m11, 99kg.

6ème choix de la draft 2013, formé aux Kentucky Wildcast, et après 8 ans d’expérience NBA, c’est un joueur possédant un certains background dans la ligue malgré quelque choix douteux (notamment son contrat refusé en 2017 par les Mavs : 70M/4 ans).

C’est un joueur défensif, sa mobilité latérale est excellente et son sens du contre en fond qu’il a gagné son surnom de « The Nerlen Wall ».

Cette saison au Knicks, il est à 5 points, 6,2 rebonds mais surtout 2 contres par match au moment de ces lignes, tout ça en 22 minutes de temps de jeu.

On peut se dire que Mitchell est clairement dessus offensivement. Qu’il est une force de dissuasion bien plus que ne l’est Nerlens.

Il est vrai que par l’analyse des matchs, les mains de Mitch sont meilleures que celle de Nerlens, d’ailleurs en a-t-il ?

Mais en analysant un petit tableau de statistiques avancées et réelles réalisés par les agences de notation pour le bien de la Banque National of Knickerbokers , ces vérités semblent tout de suite moins certaines.

Statistique avancée :

Saison 20/21 PER %TIR TUS %REB %BLK OWS DWS
Mitchell Robinson

 

17,8 64,20 % 11,60 % 15,90 % 5,20 % -0,3 1,1
Nerlens Noel 14,7 62,80 % 9,90 % 14,70 % 8,80 % 0,7 2,1

Statistique par match :

Saison 20/21 Matchs Joués Points Rebonds Contres Passes décisives +/-
Mitchell Robinson 31 8,3 8,1 1,5 0,5 -0,5
Nerlens Noel 41 5 6,2 2 0,7 -0,1

Sur cette saison, la meilleure des Knicks depuis fort fort longtemps, le roster présente deux joueurs aux caractéristiques identiques.

Les deux sont de bon joueur défensif amenant rebonds et contres avec un PER intéressant par rapport à leur Taux d’Usage. L’attaque des Knicks ne passent pas par les pivots mais ça, c’est une nouveauté pour personne.
Là ou les choses semblent se gâter pour le dossier Mitch est qu’au pourcentage de contre Nerlens est devant lui et même en défensive win share, là ou il devrait s’illustrer, il est encore derrière son back up.

Peut-être que le temps de jeu de Robinson est plus élévé et donc vu qu’il passe plus de temps sur le parquet c’est forcement au préjudice de ses statistiques mais quenéni !!
Mitchell a passé 853 minutes sur le parquet alors que Nerlens est à 933 minutes.

Par contre, là ou le bât blesse c’est au niveau des pertes de balles et on en revient logiquement aux mains.

On avait souligné que le taux de perte de balles de Mitch était relativement bas avec 9,1%, mais par contre celui de Nerlens est exceptionnellement haut, 22,9% !!!!

On vous parlait de ses mimines…

En statistique réelle (par match), Mitchell Robinson marque plus, prend plus de rebond, mais il n’y a pas un tel écart entre les deux pivots. En tous cas pour entre un starter et un back up, cette différence n’est pas tant évidente que ça.

Nerlens a signé un contrat à 5M sur un an et à 26 ans, il accomplit une saison dans ses standards, ni plus, ni moins.
Sur la période sans Mitch, du 13 février au 18 mars, les Knicks remportent 9 matchs sur 15, ses statistiques ne sont pas pour autant boostées, elles restent à 6 points, 7 rebonds et 2 contres.

Le client Robinson est un joueur jeune, à potentiel, mais on ne peut pas noter d’améliorations sensibles dans son jeu et forcement dans ses stats. Il ne fait pas beaucoup mieux que son back up et si ce dernier avait un tant soit peu de meilleures mains, qu’elle serait le temps de jeu de Mitch ? Quelle revalorisation salariale peut il mériter ?

Potentiel et progression

Il y a-t-il eut une amélioration dans le jeu de Mitchell durant ses 3 années en NBA :

Matchs Joués Minutes Points Rebonds Block
Année 1 66 20,6 7,3 6,4 2,4
Année 2 61 23,1 9,7 7 2
Année 3 31 27,5 8,3 8,1 1,5

La tendance est stable, le temps de jeu augmente, il intégre le 5 majeurs et il devient un élément incontournable de l’équipe mais le nombre de points lui ne décolle pas, le reste de ses statistiques n’ont pas de réelle changement.

Les prix du marché

Si on se penche sur les clients des autres banques, qu’en est-il ? Rudy Gobert, André Drummond ou même Deandre Jordan sont les joueurs dont le jeu est à peu près le même que Monsieur Robinson.
Quel est le contrat de ces gars et qu’est-ce qu’ils ont produit pour gagner ce qu’ils ont ?

Contrat Points Rebond Block
Rudy Gobert

(28 ans)

1er –    4 yr/102M$ (Utah) – 25M$/an (moy)

2ᵈ –     5 yr 205M$ (Utah) – 41M$/an

12 11,2 2,2
André Drummond

(27 ans)

           5yr/100 M$ (Detroit) – 20M$/an 14,6 13,8 1,5
Deandre Jordan

(32 ans)

1er –     4 yr/44M$ (Clippers) – 11M$/an

2ᵈ –      4yr/ 84M$ (Clippers) – 21M$/an

3ᵉ –      4yr/40M$ (Nets)        – 10M$/an

9,4 10,6 1,6

Alors où est la vérité dans tout cela? Ce sont aujourd’hui tous les trois des monstres dans leurs domaines et des joueurs étiquettés All Stars.

Rudy sur ses 4 premières années présentait une ligne de stat de 9 pts / 10reb / 2blks.
Dédé Drummond était all star durant son contrat rookie et en moyenne sur ses 4 premières années tournait en 13,2pts / 12,6 reb / 1,6 blks.
Et enfin, Deandre Jordan lui était à 6pts/ 6,4 reb/ 1,5 blks mais les 4 années suivantes il remplissait un ligne bien plus sympa à 11 pts / 13 reb / 2 blks de moyenne.

De gros défenseurs et/rebondeurs, ils excellent dans leur domaine et ils sont dominants.

Est-ce le cas de Mitchell ? Pas encore. Le deviendra-t-il ? Impossible à répondre, il a certes de grosses qualités athlétiques mais manque encore cruellement d’un QI en sautant sur chaque feinte.
Avec tout le talent qu’on lui connaît, il subit encore trop face à ce type de joueur et il n’arrive à pas imprimer les matchs de sa présence dans la raquette.

Verdict

L’agence de notation conseil à Monsieur Léon Rose de ne pas accorder l’extension de contrat à plus de 20M de dollars la saison sur 4 ans.
Le joueur est jeune, talenteux et prometteur, mais au vu de ses antécédents de blessures et de ses récentes performances, le risque semble bien élevé à ce prix-là.
Un contrat de cette amplitude pourrait dans le long terme handicaper le salary cap de la franchise. De gros doutes peuvent subsister quand à son futur, si les progressions ne sont pas là et dans le cas où le pire venait qu’à se produire (une grave blessure par exemple…), son contrat deviendrait un boulet impossible à se débarrasser.
Nous conseillons un contrat à 13-15M$/saison sur 3 ans avec la quatrième en option équipe.

 

Article proposé par Sébastien Gournès pour Knicks Nation France

 

 

Partager cet article
fb-share-icon8000
6k

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *