[What if] Une autre draft pour les New York Knicks ? (les années 80)

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Après une première partie de notre voyage dans le temps pour remonter aux premières années de draft des New York Knicks, nous voici au début de l’ère moderne de la draft Nba où des réformes importantes vont voir le jour pour le meilleur ou pour le pire…

 

 

Les années 80 : Le Graal, Jackson et c’est un peu près tout…

 

La draft de Cartwright, pivot longiligne doté de très bonnes main et capable de défendre fort au poste avec le 3ème choix de la draft 1979 doit permettre aux Knicks de retrouver les sommets de la conférence Est.

Mike Woodson, futur coach de notre franchise est sélectionné en 12ème position de la draft 80. Arrière avec un shoot soyeux, il ne passe pourtant qu’une seule saison chez nous avant d’être échangé pour exploser et atteindre une moyenne de 15 pts /match durant 8 saisons.

La draft 81 est à oublier coté Knicks avec l’arrivée de Franck Brickowski qui ne jouera jamais chez nous puisqu’il commencera sa carrière en Italie, puis en France et enfin en Israël.  Ses débuts en Nba il les fera aux Sonics en 1984 pour une carrière Nba de 12 saisons mais sans porter la couleur de New York.

1982 les Knicks sont encore dans les premiers choix de draft et c’est Trent Tucker qui sera l’heureux élu en 6ème position. Arrière de poche capable d’écarter les défenses avec son shoot extérieur, Tucker fera 9 saisons à Big Apple.

Mais ne s’imposera jamais plus que comme un joueur de rotation précieux. 8pts de moyenne en carrière. Même s’il a imposé à la ligue un changement de règle avec ce shoot rapide avec 0,1s à jouer

Fat Lever, Sleepy Floyd ou Ricky Pierce seront sélectionnés plus tard dans cette draft…

Octobre 1982 les Knicks en ont assez des frasques de Michael Ray Richardson et se séparent de celui-ci pour faire venir Bernard King.

C’est donc tout naturellement que la franchise jette son dévolu sur un meneur.

Darrel Walker arrive en 12ème position de la draft 1983 : combo guard défensif souffrant d’un shoot à longue distance inexistant il ne restera pas dans les mémoires collectives.

Pourtant cette année-là, les Knicks auraient bien eu besoin des services d’un certain Clyde « the glide » Drexler qui sera appelé par les Blazers en …. 14ème position.
Drexler et King dans la même équipe ? On vous laisse imaginer ce que cela aurait pu donner !

Les Knicks, sous la houlette de Hubie Brown sont compétitifs, King et Cartwright assurent le scoring et l’équipe est très costaud défensivement.

Les playoffs sont au rendez-vous. Ce sera moins le cas coté Draft en 1984 puisque les Knicks ne sont plus en possession de leur premier tour. En effet, le choix fut envoyé aux Pacers pour obtenir Billy Knight qui sera lui-même échangé pour Ray Williams.

La draft 84 est l’une des plus importantes drafts de l’histoire avec l’arrivée dans la ligue de Hakeem The dream Olajuwon, Michael Jordan, Charles Barkley et John Stockton !!!

Il aurait été compliqué de mettre la main sur l’un de ces 4 joueurs mais l’on retiendra que le meilleur passeur de l’histoire sera drafté en 19ème position par le Jazz. Comme quoi, il n’y a pas que les Knicks qui peuvent être blâmés pour s’être planté à la draft…

1985 restera dans l’histoire des Knickerbockers l’une des années les plus marquantes.
Le 23 Mars 85 Bernard King se blesse gravement. Les images sont encore aujourd’hui gravées dans les mémoires des Fans New Yorkais. Les Knicks dégringolent au classement et ne feront pas les playoffs.

C’est aussi en 85 que la NBA décide d’introduire un nouveau système de draft : La Lottery.

14 équipes se disputent donc le 1er choix de la draft en fonction de leurs classements respectifs. Les 3 moins bonnes équipes de la saison en termes de bilan Victoires/défaites ayant chacune 25% de chances d’obtenir le Graal …

Les Knicks sont représentés par Dave Debusschere, légende du club et directeur des opérations basket de la Franchise à cette époque.

Un certain Patrick Ewing est annoncé numéro un de la draft par tous les journalistes de l’époque. En effet, auréolé d’un titre de meilleur joueur universitaire et champion avec les Hoyas de Georgetown, il ne fait aucun doute sur le fait qu’il sera le futur numéro 1 de la draft.

Il ne reste que deux enveloppes et David Stern, commissionner de l’époque plonge sa main dans l’urne. Le choix se jouera entre les Pacers et les Knicks pour Ewing. Les Pacers sont appelés avec le second choix … Dave Debusschere doit se contenir pour ne pas exulter et pousser un cri de joie !
Les Knicks viennent de mettre la main sur le meilleur pivot du pays, The Beast !
On connait la suite…

Non content du recrutement du grand Pat, les Knicks drafteront Gérald Wilkins avec leur second tour cette même année.

Le frère de Dominique est peut-être moins talentueux mais il contribuera quasi immédiatement en apportant une rage de vaincre, de la vitesse et des dunks rageurs comme son illustre frangin.

1985 : la meilleure draft de l’histoire de la franchise ? La question est vite répondue !

1986 : Ewing débute la saison par une blessure et les Knicks se séparent de Hubie Brown après un démarrage poussif 4-12. King est toujours à l’infirmerie et Bill Cartwright n’arrive pas à accepter que le gamin de Georgetown lui soit préféré à son retour de blessure.

La franchise se présentent à la draft en possession du choix 5 et c’est Kenny « Sky » Walker qui débarque accompagné d’un certain… Michael Jackson pour la petite anecdote avec le 47ème choix.

Kenny ne sera jamais plus qu’un joueur de rotation en Nba.

On se souvient tout de même de son magnifique concours de dunk.

Quant à ce  Michael Jackson… Il disputera au final 89 matchs en 3 saisons Nba soit moins de Tubes interplanétaires que son Illustre homonyme.

Cette même année Ron Harper, Dell Curry et Mark Price seront sélectionnés après Kenny …
Et Drazen Petrovic devra attendre le 60ème choix pour entendre son nom appelé et rejoindre les Blazers.

La draft, une science inexacte ?

1987 est une année à retenir dans l’histoire des drafts New Yorkaise.
Les Knicks ont signé Rick Pitino sur le banc et celui-ci souhaite notamment un jeu plus rapide.
Un meneur de Saint John University tape dans l’œil de la franchise … Mark Jackson arrive avec le 18ème choix.
Les Knicks prouvent également que la hauteur du pick n’est pas le seul facteur à prendre en compte lorsque l’on choisit un joueur.

La franchise a son meneur capable d’imprimer le tempo de la rencontre et de servir Ewing dans les meilleures conditions. Sous la houlette de Pitino et Jackson, les Knicks accrochent le dernier strapontin pour les playoffs avec un bilan de 38-44 et affronteront les Celtics au premier tour. 1-3.

1988 verra arriver Rod Strickland en 19ème position. Le gamin est doué mais… A la mène, Jackson est indéboulonnable et Rod veut plus de temps de jeu… Il sera rapidement transféré par New York et fera une très belle carrière notamment en passant par San Antonio, Portland ou encore Washington.
Brian Quinnett viendra finir cette décennie 80, sélectionné avec le 50ème choix 1989

Ewing , Jackson seront donc les deux recrues phares de cette décennie. Un axe 1-5 avec 2 Rookie of the Year, l’avenir pouvait s’annoncer radieux du côté des New York Knicks… il pouvait…

Article proposé par Paolo Pomponio pour Knicks Nation France

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