New York Mid

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Je vous soumets un petit bilan des 10 derniers matchs de nos chers Knickerbockers, avec mon regard de simple fan. Rien de plus, rien de moins, juste un avis.

Previously (ici)

Après 30 matchs joués, les choix clivants de Tom Thibodeau ont apporté une stabilité au groupe. Les résultats s’en ressentent, 8 victoires d’affilée série en cours. Les orange and blue ont su profiter d’un calendrier abordable, avec des déplacements moins importants et moins longs. Les 10 prochains matchs apporteront une première tendance de mi-saison : en cas de confirmation nous ne pourrons plus cacher nos ambitions.

 

Back to reality

Une première confrontation face à des Warriors touchés par les blessures, et un blow out en bonne et due forme.

Le match typique de milieu de saison régulière avec une équipe qui joue le match sans vraiment y croire.

On prend, et huitième victoire d’affilée.

Une belle dynamique pour accueillir dès le lendemain Toronto.

Les Raptors sont un peu difficulté en ce moment et peinent à enchaîner les matchs. Nous devons faire sans Quentin Grimes touché à la cheville, et Obi Toppin ; on s’attend à d’éventuelles ajustements de Thibs.

Julius Randle aligné en poste 3 en fin de premier quart annonce la couleur, D-Rose aura le droit à quelques minutes et ce sera tout. Dans tous les cas, le parfum canadien inspire RJ en ce début de match, celui du Garden inspire Pascal Siakam.

Le match est disputé mais nous cédons quelques minutes avant la pause. Face aux coups de boutoirs du camerounais, nous sommes sans réponses défensivement. 63-53 pour les Canadiens à la pause.

Notre entame de 3ème quart est tout simplement parfaite, mais encore une fois Siakam est trop fort, il provoque les fautes répétées de Mitch : 43 points 8 rebonds et 6 passes en fin de 3ème quart et 87-80 pour les Raptors.

Dans un MSG surchauffé les Knicks parviendront sous l’impulsion de Julius Randle et RJ à recoller 101-100 à 3’50 de la fin du match. Puis RJ nous rappelle qu’il est en grande forme : pick n’roll avec Harty, petit changement de main, drive et dunk dans le trafic ; le public explose 102-101 pour les Knicks.

Sur l’action suivante, suite à 2 rebonds offensifs, Siakam obtient une faute imaginaire de JB : 103-102. Les Raptors enchainent par un stop défensif et un trois points de Fred VanVleet sur transition 106-102, nous ne nous en remettrons pas.

Défaite et fin de série. On n’a pas démérité mais le combo back to back, absence de Grimes, Siakam, trou d’air pour JB, et arbitrage contestable aura eu raison de notre belle série. A nous de nous reprendre en maintenant à distance Chicago.

 Dans un match très disputé de bout en bout, tout se jouera dans les 3 dernières minutes.

Après une faute imaginaire sur Derozan, on pense tenir notre match lorsque Julius Randle drive pour le and one : 115-112.

Quentin Grimes obtient deux lancers francs qu’ils manquent, les Bulls et Zach Lavine ne se gêneront pas pour revenir à 115-114. RJ Barrett en mode all star vient marquer son 44ème point en étant pourtant parfaitement défendu 117-114.

Après un nouveau rebond offensif, les Bulls arrachent une seconde chance, Lavine encore lui, score de nouveau : 117-115.

Faute sur JB deux lancers-francs. Le premier est manqué, Derozan lui glisse un petit mot histoire de mettre un peu de pression sur notre meneur. Second manqué…

Time out, remise en jeu, balle à Derozan, sur l’ensemble du match l’ancien Raptors nous a exposé sa palette offensive à mi-distance. Il plante ses appuis shoot sur la tête de Grimes qui conteste pourtant parfaitement.

Good D, better offense : 2 +1

Défaite bien amère, alors que notre RJ sortait son match référence 44 points dont 6-6 à trois points, 7 rebonds et 4 passes. On a senti nos Knicks fatigués à l’image des Brunson, Grimes ou Robinson mais les vacances c’est pas pour tout de suite…

Il faudra pourtant bien répondre présent dès demain face aux prétendants au titre : les Sixers.

Et ce sera chose faite, puisqu’on les cueillera à froid d’entrée 37 à 25 dans le premier quart, un matelas qui nous aura permis de tenir jusqu’au 4ème quart temps.

Mais Embid et Harden étaient au dessus.

Le camerounais aura fait de la charpie d’un excellent et très vaillant Mitch Robinson, pendant que James Harden distillera le caviar à qui veut l’entendre.

46% de réussite à trois points pour les Sixers, George Niang s’est régalé mais avouera ne pas avoir compris le choix défensif du coaching staff New Yorkais.

Ajoutez à cela, une incapacité criante à proposer quelque chose de consistant sur la défense de zone de Philly, et vous obtenez un match de noël à très vite oublier.

1 win pour 3 défaites, sommes-nous en train de rentrer dans le rang ?

On the road again

Petit road trip texan en ligne de mire, que nous démarrons à Dallas. Inutile de rappeler la déroute monumentale lors de notre dernière confrontation au MSG ; celle-ci aura eu le mérite de sonner la révolte des Orange and Blue.

Dès les premières minutes du match, en l’absence de JB, nouveau coup du sort avec la blessure de RJ.

Et c’est McBride qui va assurer l’intérim durant ce match, où nos gars vont être exemplaires dans la combativité : Heart and Hustle comme on l’aime.

Randle est top, un Grimes de gala et Mitchell Robinson dans la forme de sa vie.

+12 en début de quatrième quart, et +9 à 30 secondes de la fin du match.

Alors comment a-t-on pu perdre ce match ?

De la fatigue, de la maladresse aux lancers francs, et … un nouveau coup du sort.

– 3 à 4 secondes de la fin, lancers francs pour Luka Magic. Premier mis -2, il rate volontairement le second. Bataille au rebond, une patate chaude qu’on ne parvient pas à saisir. Doncic saute, récupère la balle et shoot tout en restant en l’air !!! Ficelle

Le slovène terminera son chef d’œuvre en prolongation. 60 points, 21 rebonds et 10 passes autant dire une performance all time.

J’aurais au moins eu le plaisir d’assister à ça. Alors si on se demande encore comment on a pu perdre ce match, rendons à César ce qui lui appartient : Luka, métamorphe, demi-dieu Slovène du Basket, idole des hommes et des fans !!!

Rockets et Spurs. Deux matchs accessibles qu’il devient important de remporter après 4 défaites de rang.

Mais face aux Spurs, les absences cumulées auront raison de nos ambitions.

La situation pousse même Thibs à accorder plus de 15 minutes à Evan Fournier, c’est dire.

Encore une fois nos gars se sont accrochés jusqu’au bout :

après ¾ temps affreux, on est revenu dans le 4ème en vain…

Nous finirons ce road trip en nous rassurant à Houston.

Malgré une entame de match un peu légère, Quentin Grimes, IQ mais surtout Julius Randle nous ont permis d’assurer une victoire bienvenue, histoire de stopper l’hémorragie.

A nous de clôturer cette dizaine sur un bilan positif pour les 3 derniers matchs.

Home sweet home

Phoenix sans Booker ? New York avec le retour de Brunson ?

Résultat une simple formalité face à une équipe engluée dans une spirale négative.

Blow out, même si on s’est fait un peu peur sur la fin, ce qui explique les plus de 35 minutes de temps de jeu des starters… le Thibodeau 2023 = le Thibodeau 2022

Face aux Spurs on a encore réussi à se faire peur sur la fin de match.

Et pourtant c’était un match maîtrisé et exceptionnel pour Jalen Brunson qui termine avec son record de point en carrière avec 38 pts +, 7 rebonds et 6 passes svp.

Une première revanche de prise face aux éperons, il y en a une deuxième à aller chercher au Canada , et les Knicks ne nous décevrons pas.

Un scénario à l’image de cette première moitié de de saison régulière :

Rj absent,

un Julius exceptionnel,

Grimes, IQ et Mitch en rôle players importants,

une fin de match où l’on déjoue,

et quand les moments chauds arrivent c’est Jalen Brunson qui vient clore le match.

4ème victoire de suite !

 

 

Take that for data

22 victoires pour 18 défaites. 5 victoires (dont 4 d’affilée série en cours) et 5 défaites durant cette dizaine de matchs.

Les faits marquants restent la succession de blessures (Obi, Grimes, Brunson puis RJ) qui ont affecté les résultats du groupe avec une série de 5 défaites.

Tom Thibodeau a mis un peu de temps avant de s’ajuster, mais la défaite face aux Mavs l’a obligé à ouvrir son loft pour laisser gambader Evan Fournier (et D-Rose très brièvement).

15ème attaque (9ème au rating) mais surtout 10ème défense (9ème au rating). On se maintient à la sixième place de l’Est, un spot loin d’être désagréable.

RJ avait parfaitement démarré sa dizaine en confirmant son regain de forme : sur les 4 premiers matchs 27 points avec des pourcentages au-dessus des 50% au tir (à trois points notamment), 5 rebonds et 4,5 passes.

JB a dû manquer le road trip texan suite à une blessure à la cheville qu’il traine depuis quelques semaines. Repos bénéfique 29 points 7 passes et 5 rebonds depuis son retour. 3 matchs PATRON.

Je retourne une énième fois ma veste avec notre  vieux Julius, dizaine de all star tout simplement. Sur la saison c’est 24,5pts-10rbds-3,8passes, certains parlent d’un joueur surpayé… 24 millions cette année…

Thibodeau nous a sorti une belle perf avec les blessures. Grand fan des rotations courtes et des temps de jeu à rallonge, on notera les 51 minutes de IQ, les 46 de Mc Bride, les 40 de Julius et JB dans le blow out face aux Suns, 48 minutes pour Grimes , les 46 et 43 de RJ … et bin mon cochon…

IQ durant les absences combinées de RJ et JB c’est 35% au tir certes mais 25 points 10 passes par match dans un rôle d’initiateur principal. Puis au come back de JB : 14,5 points, 6 rebonds, 4 passes et un 50% au tir, dans un rôle de catch n shooteur qui prenait le relais de JB à la création. Le tout en défendant plus qu’honnêtement. Polyvalent l’enfant.

Quentin la balle tu shoot !! Trêve de boutade mal inspirée. Malgré un trou d’air à San Antonio, Grimes a haussé son niveau de jeu durant cette dizaine et a parfaitement contribué au relais des absents : hors match des Spurs, c’est 19 points de moyenne à 50% au tir en 5 matchs. Plus qu’un simple 3nD ?

The ? Remainz

Pour IQ je pense que le FO peine toujours à se positionner sur son cas, et ça justifie les curieuses rumeurs de transfert d’il y a quelques semaines.

Une certitude après ces matchs, le joueur mérite de se creuser la tête. Je l’ai adoré dans un rôle proche de celui qu’il avait lorsqu’il était rookie. Contre Toronto ou face à Phoenix et San Antonio à la maison, je l’ai trouvé parfait à côté de JB dans le cinq majeur, où il a alterné entre cath n’shoot (très efficace d’ailleurs) et création balle en main.

Les trois matchs du road trip Texan ont montré qu’il avait largement les épaules pour être un joueur majeur de la second unit.

Ce sont ses 35% au tir lorsqu’il avait la création du jeu entre les mains qui me questionne.

Produirait-il moins, mais avec plus d’efficacité dans un rôle similaire aux matchs de Toronto, Phoenix et SA ?

Je n’arrive pas à me positionner là-dessus, mais les 50% au tir apporte déjà un début de réponse. Une chose est sûre, l’évolution du joueur me surprend d’année en année. J‘aime à penser que c’est un joueur complet, pouvant épouser plusieurs rôles ; je trouve ça d’autant plus précieux. Des négociations contractuelles devraient arriver durant l’été, pas sûr que l’on ait eu un joueur aussi important en sortie de banc depuis un moment. Et ça se paie forcément

Sims > Harty ?  Malgré les bons passages de Sims, Harty semble conserver la confiance du coach. Statu Quo. Je reste team Sims.

Vous devez me trouver un peu lourd avec lui, mais je l’aime bien pour deux raisons : son potentiel de poste 5 défensif capable de switcher, et surtout le parcours.

A Texas en NCAA sur son cursus de 4 années, Jericho a toujours été barré par un haut potentiel à son poste, souvent drafté au premier tour : Mo Bamba, Jaxson Hayes et Kai Jones.

Il a toujours accepté sa place et ce rôle de rotation, je pense qu’il est taillé pour ça, notre soldat est tout trouvé. Ajouter à cela, jamais un mot plus haut que l’autre… bref je m’arrête là.

Grimes lui a très clairement confirmé tout le bien que l’on pense de lui. Malgré une sortie où il s’est totalement troué face aux Spurs, les autres sont de très bonne facture.

Extrêmement investi défensivement, il fait clairement partie des joueurs qui ont haussé leur niveau de jeu, lors des blessures. Cette situation a mis en avant sa capacité à attaquer les intervalles, et quelques flashs à la passe lorsqu’il drive (tout cela est parfaitement détaillé dans l’article de Maxime Gallais sur BUSA)

Tout cela me fait penser à un joueur qui peut aller au-delà de son rôle actuel. Je le vois à minima comme un très bon 3nD.

 

Mc Bride est toujours aussi efficace et dévoué en défense, j’ai trouvé que ses passages avec un rôle majeur ont exposé ses difficultés à exister au-delà de la défense.

Il semble parfaitement conscient de ses limites et ne s’invente pas un rôle. Une progression au tir l’aiderait à passer un cap. Le dernier match face à Toronto en témoigne.

Un intervenant d’envergure l’expliquait dans un podcast : pour qu’un prospect maximise ses chances de réussite, il est important qu’il puisse apporter à minima deux compétences de très haut niveau.

Un principe qui s’applique à Deuce, et qui vient s’ajouter à celui du problème physique : en dessous du mètre 90, il faut être un joueur exceptionnellement fort pour pouvoir s’imposer.

Être où il en est, et le voir performer comme il le fait en G-League laisse peu de doute sur le talent du garçon, mais en a-t-il suffisamment pour s’installer durablement à l’échelon supérieur ?

Wait and see, mais il a montré qu’en tant que rôle player, sur 10 minutes il est capable de répondre aux besoins de l’équipe dans le système Thibodien.

Pour la situation des lofteurs  D-Rose selon moi confirme qu’il est apte à jouer et à rendre des services en tant que meneur back-up vétéran.

Evan Fournier à montré qu’il était toujours capable de contribuer offensivement, dans le tir mais aussi dans le drive. Il confirme ce que l’on a déjà vu en début de saison : il joue juste et fait très souvent les bons choix offensivement. Défensivement ça reste un cran en dessous des IQ et Grimes.

Cam Reddish est par contre resté scotché au banc, la situation doit être difficile à vivre pour lui.

OK Tom Thibodeau a accordé des minutes à Evan Fournier alors que JB et RJ étaient absents.

C’est évident, Thibs sait parfaitement comment l’utiliser sinon il ne l’aurait pas ressorti du banc dans ce contexte. Il accorde sa confiance à IQ dans ce registre, c’est son choix.

En l’absence de deux des scoreurs majeurs de l’équipe IQ prend leur place dans le cinq majeur, et Evan celle de backup. En cas de blessure de Grimes et de MC Bride, Thibs aurait-il opté pour Cam Reddish ?

Peut-être, mais ne boudons pas notre plaisir, nous avons évité la rotation à 6, chose que je redoutais terriblement.

 

Now you know

Depuis, notre série de 8 victoires, Julius Randle est redevenu le joueur dont j’étais retombé amoureux il y a deux saisons.

Plus en réussite dans le tir extérieur, il a emmagasiné de la confiance, et ça se ressent dans son jeu.

De une, il ne rentre plus dans une logique de forceur ultra irritante, de deux, il oblige même les défenses à sortir sur lui, et laisse entrevoir ses aptitudes à agresser par le drive.

Alors bien sûr, certains resteront obnubilés par ses défauts : sélection de tir, régularité dans les efforts défensifs, difficulté à jouer les prises à deux … Une liste qui rend le joueur aussi clivant que son coach.

Je rejoins l’avis d’Erwan Abautret qui soulignait ce paradoxe dans une émission de First Team. Désormais on l’attend tout aussi impactant même lorsqu’il est dans le dur offensivement.

 

Dans tous les cas quand Julius joue comme ça, il force le respect, et laisse entrevoir une seconde sélection au all star game qui serait loin d’être immérité ; et me fait espérer le voir devenir un jour le Z-Bo moderne.

Mitchell Robinson lui aussi a été régulièrement décrié.

J’étais le premier à souligner sa difficulté à gérer les fautes, qui pour un titulaire nba me semblait problématique.

Voilà 15 à 20 matchs qu’il est revenu de blessure, et le constat est très clair. Il est en train de devenir le joueur que l’on projetait, lorsque nous l’avions drafté en début de second tour 2018.

Rappelons qu’en sortie de HS, l’ami Robinson avait préféré décliner les offres universitaires pour se préparer individuellement à passer professionnel. Un choix qui lui a valu de chuter à la draft. Pour notre plus grand bonheur, on récupérait un diamant brut à polir.

Aujourd’hui, il semblerait qu’avoir accordé du temps à notre jeune à fini par porter ses fruits : nous possédons un pivot titulaire qui fait partie de l’élite des rim protecteurs et des rebondeurs offensifs. Le tout pour un contrat dégressif de 17 millions par an (15 l’année prochaine !!!!) pour quatre ans.

Il a évidemment beaucoup d’axes de progression sur lesquels travailler mais rappelons qu’il n’a que 24 ans. Outre les matchs face aux Bucks ou aux Mavs, c’est paradoxalement le match face aux Sixers d’Embid où il m’a le plus impressionné. Même en se faisant fournir comme jaja, Mitch a continué à jouer son jeu, à contribué comme il le pouvait sans baisser la tête. Bref énorme satisfaction.

Mitch Robinson est le symbole d’un changement profond au sein de la franchise : nous accordons enfin du temps aux jeunes, et comme de par hasard, on a l’impression de bien drafter.

Si le pivot en est l’illustration parfaite, le cas de RJ peut également être pris en exemple.

Considéré comme décevant par certains observateurs, pas sûr que le canadien aurait eu autant la confiance du staff il y a quelques années, après son début de saison manqué.

La place laissée aux seconds tours est aussi très intéressante : Mitch, mais surtout Sims ou Mc Bride ont été laissés en couveuse l’an dernier et ont aujourd’hui une chance de s’exprimer.

On suivra ce qu’il adviendra du très jeune Trevor Keels, d’ailleurs. Mais ce qui représente pour moi le plus ce changement de politique « jeune », ce sont les deux draftés de fin de premier tour : IQ  (pick #25 2020) et Quentin Grimes (pick #25 2021) .

Tout le monde, moi le premier, critiquait les trades down de Leon Rose à la draft. Mais force est de constater que le gars avait un plan très clair et parfaitement déterminé.

Par deux fois nous avons sélectionné deux joueurs qui étaient plus attendus en début de second tour qu’autre chose, et à qui on ne prédestinait pas un rôle aussi important que celui qu’ils tiennent aujourd’hui en nba.

Ne boudons pas notre plaisir, pour une fois les Knicks prennent le temps et draftent bien. Et n’oublions pas Obi qui, à défaut d’être une totale réussite, a eu un apport remarquable compte tenu du peu de place qu’il avait pour s’exprimer.

Deadline is coming

Jusqu’à aujourd’hui ont été évoqués dans les rumeurs pour venir à NY : Tobias Harris et Eric Gordon.

Tout reste une question de contrepartie. Les deux seront dans la dernière année de leur contrat l’an prochain, d’éventuels assets pour se placer sur un gros coup ?

Côté départs, Cam Reddish est évoqué brièvement. Sa situation est suffisamment inconfortable pour lui souhaiter un départ au plus vite. Je pense que le FO a eu du mal à se positionner sur ce qu’ils souhaitent faire avec IQ, ça justifierai les rumeurs.

Suite à ces derniers matchs, je serais surpris de voir New York abandonner le projet. Enfin Obi Toppin a été cité dans un deal avec Indiana, ça me semble logique.

Barré par Randle, il est un 4 exclusif et pas un spécialiste de la défense : difficile de lui accorder des minutes en 5 ou en 3. Il arrive prochainement en fin de contrat rookie difficile de le perdre contre rien.

 

 

Maintenant passé avec un bilan positif à une nouvelle année, que réserve le calendrier ? A venir Bucks et Pacers à la maison puis Washington et Detroit à l’extérieur. Retour au Garden pour Toronto lors du MLK Day et de nouveau Washington. Déplacement à Atlanta puis Toronto. Et on clôture par Cleveland à la maison et un déplacement chez les finalistes Boston.

10 matchs à l’est. Peu de déplacements. Beaucoup de matchs à notre portée. La dernière fois que l’on a joué un calendrier de ce type on a fini par une série de 8 victoires d’affilée.

Alors on remet ça ?

Article réalisé en collaboration avec Kevin Desprez pour Knicks Nation France

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1 réaction sur “ New York Mid ”

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