Parce que l’association Knicks Nation France c’est avant tout une occasion de rassembler des fans francophones des Knicks présents dans les 4 coins de la France, voir plus, on donne ici la parole à quelques membres qui nous parlent de leur amour pour la franchise Orange & Bleue de New York…

 

Pourrais-tu te présenter brièvement ?
« Bonjour à tous,

Kevin, mes amis m’appellent Kevout, 36 ans, marié père d’un petit gars de 3 ans et d’une petite fille qui devrait montrer le bout de son nez dans 2 semaines. J’habite à côté de Rennes en Bretagne.

Parmi les choses que j’aime, il y a les knicks. »

Joues-tu, ou as-tu joué au basket? A quel poste et à quel niveau?
« Je joue au basket depuis mes 11 ans principalement en D1/D2 au poste de meneur. J’ai joué pendant 20 ans en orange dans mon club de cœur, et dont le logo ressemble étrangement à celui des Knicks. Et depuis maintenant 5 ans, je tente de faire illusion dans le club de ma commune d’adoption en revêtant le bleu. Orange and blue, ça ne s’invente pas. »

Depuis combien de temps es-tu un supporter des Knicks? Qu’est ce qui t’a fait aimer les Knicks pour la première fois ?
« J’ai découvert le basket à travers les Bulls de Jordan et les deux derniers titres du second three peat.

J’ai de suite accroché avec l’univers NBA, la façon dont c’est filmé, les logos, les maillots… J’ai suivi la saison 97-98, puis il y a eu la retraite de Jordan et le lock-out 99. J’ai 13 ans, je suis frustré de ne pas pouvoir replonger dans ce qui me fait tant rêver.

La saison reprend, et je suis au TAQUET. J’avale tout ce que je peux et les playoffs arrivent très vite. J’assiste à ce run incroyable, le plus bel upset de l’histoire de la ligue : les Knicks partent de la 8ème place pour atteindre les finales NBA.

Finales perdues sur un tir de Avery Johnson marquant de son empreinte le  premier titre de la dynastie des Spurs. Mais sur la route menant aux finales on sort le rival de l’époque : le Heat du traître Pat Riley, les Hawks au second tour, et les Pacers en finale de conf (qui vont en finale l’année suivante et qui avaient poussé les Bulls au match 7 en finale de conf en 98, excusez du peu).

On échoue en finale, amputé de l’emblème de la franchise Pat Ewing, mais on présente une équipe de battants : Ward, Childs, Houston, Sprewell, LJ, Camby, Dudley, Kurt Thomas, Brunson le père… Je n’ai jamais ressenti un tel engouement pour une autre équipe depuis. Comme un premier amour, un sentiment unique.

J’ai aimé plein de choses en Nbapar la suite, VC avec Toranto, l’année 2001 d’Iverson, le show des Kings, le run and gun des Warriors et des Suns, le grit and grind de Memphis, les Mav’s qui font tomber les heatles (quelle joie), le beautiful basketball des Spurs ou les Warriors et leur dynastie en cours.

Mais rien de tout ça ne m’a autant impacté qu’une simple rumeur autour de Donovan Mitchell, que l’échec d’un Ntilikina, ou qu’un contrat offert à Jerome James. Knicks pour le meilleur, mais surtout pour le pire à ce jour. »

Combien de fois as-tu déjà été à New York ? Et combien de matchs au Garden ?
« Je n’ai jamais été à New York. »

Une anecdote/un souvenir concernant les Knicks?
« Je ne sais pas trop quoi évoquer… La fois où j’ai eu vraiment honte des Knicks.

Playoffs 2013, premier tour face aux Celtics.

On n’a pas passé un 1er tour de playoffs depuis 2001, donc plus de 10 ans. On mène 3-1 face à cette équipe légendaire des Celtics, et nos joyeux lurons ne trouvent pas mieux que de venir habillé en noir façon funérailles avant le game 5.

Le genre de truc qui ne se fait pas ; mais admettons. Si tu le fais, tu le réussi. Et bien non, défaite 92 -86, CarMelon et Jr Smith à 11 sur 38 en cumulé, on n’est pas bien là ?

Quand on n’a pas vu le jour en playoffs depuis plus de 10 ans et qu’on s’apprête à sortir des légendes, on fait profil bas et on savoure. »

Ton joueur préféré parmi les joueurs des Knicks, passés ou actuels ?
« J’ai beaucoup apprécié Sprewell : grinta, agressivité, et jeu spectaculaire. La finale 99 et ces 35 points, il y a un côté magnifique looser.  Et ce dunk sur Jaren Jackson…

Un autre aspect qui avec le temps me fait encore plus l’aimer, c’est qu’à l’époque, quand on transférait une légende on en sortait gagnant. Starks est partie dans le trade, je ne l’ai pas vu beaucoup jouer, mais de ce que j’en ai lu, je trouvais que Sprewell ça ne dénotait pas identitairement parlant.

 

Sinon une mention spéciale à Antonio Mc Dyess, dont je me réjouissais de l’arrivée au vue de ces magnifiques saisons à Denver et Phoenix, mais ces genoux en auront décidé autrement… Ouais je sais, je suis un visionnaire. »

Un dernier mot sur l’association Knicks Nation France ?
« Lorsque j’avais vu la création de l’association j’avais directement adhéré, je trouvais le concept vraiment top.

Faute de pouvoir se rendre aux évènements ou de participer davantage à la vie de l’association, j’ai mis ça de côté. Je me suis contenté de suivre sur les réseaux sociaux et d’écouter les podcasts sur you tube que j’ai beaucoup apprécié.

Récemment j’ai lu plusieurs billets de Choubix le Gaulois, il y a eu la rumeur Donovan Mitchell, et j’ai eu l’envie d’écrire. »

Merci Kevin pour ton témoignage. Comme quoi de bonnes lectures et de la passion peuvent aussi susciter des vocations pour prendre à son tour la plume. Ne reste plus qu’à planifier un voyage à destination du Garden pour avoir encore plus de souvenirs à raconter 😉