We Right Here

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Dernier petit bilan des derniers matchs de la saison réguluière de nos chers Knickerbockers, avec mon regard de simple fan. Rien de plus, rien de moins, juste un avis.

Previously (ici)

70 matchs joués, nous sommes 5ème de la conférence Est juste devant nos voisins de Brooklyn. Gangs of New York. Il nous reste onze matchs pour tenter de se maintenir à cette place. Dans tous les cas, une qualification directe pour les play-offs nous semble promise, une situation inespérée en début de saison. On peut d’ores et déjà dire que Tom Thibodeau a réussi son pari, 2 qualifications directes en playoffs en trois ans, ça fait longtemps que ça ne nous était pas arrivé.

Coup de mou défensif

Pour cette dernière ligne droite, nous commençons par un morceau de Nuggets.

C’est pas gagné d’avance vu la qualité de l’adversaire même s’il marque un peu le pas au moment de les recevoir au Garden.

Et puis ça tombe bien, tout juste de retour du KNF Road Trip 2K23, c’est une affiche de KNF Viewing Party, et comme en 2023 elles sont victorieuses …

 

Un match de série, des chassés croisés et des réponses de bergers aux bergères comme dirait l’autre.

Denver mettra un peu de temps à rentrer dans son match, l’occasion pour Jalen Brunson d’annoncer son come-back, avant que Nikola Jokic éclabousse de toute sa classe la fin du second quart temps.

Même dynamique au retour des vestiaires, nous comptons jusqu’à dix points de retard avant d’infliger un run de 27 à 7. L’ultime quart est des plus disputés, Denver reprend l’avantage avant que les Knicks repassent devant sous l’impulsion de Julius et JB.

Comme un symbole nous clôturons ce match, sur un allez hoop inspiré. JB traverse le terrain et aurait pu finir seul, mais il opte pour une passe lobée à Mitch.

L’intelligence du meneur New Yorkais pour redonner confiance au copain !!! Magnifique victoire. Un RJ très bon et très juste, un Randle qui monte son niveau de jeu au meilleur moment, des rôles players parfaits, le retour de Brunson s’est fait ressentir. Chacun à sa place pour une win importante.

Minnesota compte beaucoup d’absents de marque, alors on espère tous une victoire.

Erreur d’appréciation majeure.

Comment a-t-on pu perdre un match avec un Julius Randle exceptionnel (57 points) et en étant devant à 3 minutes de la fin ?

La faute à une entame de match douteuse où nous avons subi l’adresse des Wolves en tombant dans un match au rythme up tempo. Beaucoup de points sur jeu rapide et jeu de transition, heureusement que Julius Randle nous a sorti le cul des ronces, bien aidé par l’entame de 4ème quart de notre seconde unit.

Cela n’a pas suffi à éteindre les excellents Conley et Prince qui, dans les derniers instants, nous ont achevé. Frustrant, mais pas le temps pour les regrets.

Petit road trip en Floride.

Premier match à Miami, et comme face à Minnesota notre repli défensif laisse à désirer et le Heat est extrêmement adroit (57% sur le match).

Jimmy Butler est intouchable dans les deux sens du termes, l’arbitrage est plus que douteux.

Il y a beaucoup trop de choses contre nous pour pouvoir gagner. Défaite difficile à encaisser.

Et bis repetita le lendemain à Orlando.

En l’absence de JB, Julius nous a gratifié de sa petite technique et de son manque de self contrôle…

Un road trip floridien à très vite oublier, où l’on est apparu un peu cramé.

Il faudra vite se ressaisir : Miami Heat is coming.

 Une semaine, un tournant

4 matchs en 1 semaine. 2 face à des concurrents directs pour la qualification en playoffs et 2 face à des adversaires à notre portée. Les Nets et le Heat sont sur nos talons, prêts à s’emparer de la 5ème place, guettant le moindre de nos faux pas.

Premier match à domicile face à Houston, l’une des pires équipes de la saison, et large victoire à l’usure.

Un superbe Immanuel Quickley nous a mis sur de bons rails pour casser cette petite série de défaites… et relancer une série de victoire ?

Encore trop tôt pour tirer une conclusion même si le retour victorieux à la maison fait du bien au moral et doit aider à se rapprocher de la qualification officielle pour les playoffs…

Place au plat principal, le Miami Heat. Le match est tendu d’entrée, on ressent l’enjeu importantissime pour les deux équipes.

Alors quand Julius Randle se tord la cheville en fin de deuxième quart temps, et que l’on constate que Jalen Brunson a besoin de se ménager, on n’en mène pas large.

C’est sans compter sur la ressource de ce groupe qu’a réussi à fédérer Saint Thomas de Thibodeau. Dans un mano à mano et avec des jambes fatiguées c’est un lineup des plus surprenant qui est venu terminer ce match avec succès : IQ Grimes Hart RJ et i-Hart.

Jimmy Butler miaule comme un chaton qui découvre sa litière, comme dirait Oxmo « mais cesse de chialer, tu souilles mes clarks ». Victoire importante.

Quelques jours plus tard, on se présente à Cleveland, et clairement, les gars ont le permis de perdre.

Surtout que Donovan Mitchell nous ressort une masterclass en premier quart temps. Le gap entre lui et RJ me saute aux yeux et me fait regretter son non-transfert… mais en face on a un JB qui fait jeu égal avec Spida alors y’a match

Ce n’est pas un match défensif, et ça a pour conséquences de nous avantager. La deuxième mi-temps est accrochée, et à 8 minutes de la fin nous prenons le contrôle du momentum.

Le cinq est de nouveau surprenant : JB Grimes IQ Hart iHart. Et qui est-ce qui termine le game quand on en a besoin ?

Action Brunson pour changer. 48 points 9 passes, plus gros match en carrière. Qui est encore en train de se demander qui est le leader de cette équipe ?

Dernier match de la semaine au MSG face à Washington, un game pas passionnant mais remporté après une première mi-temps moyennasse.

Beaucoup d’absents des deux côtés, l’occasion pour Grimes de confirmer son excellente fin de saison, et pour les Knicks d’ajouter une nouvelle victoire à leur bilan.

 

Il y avait un tournant à prendre, 4-0. Il me semble que c’est chose faite et avec la manière. Avec cette victoire nos oranges and blue valident officiellement leur ticket pour les playoffs et mettent une sérieuse option sur la 5ème place.

Il y a deux ans on parlait de We here, cette année on peut se permettre de paraphraser l’illustre DMX (RIP) :

WE RIGHT HERE

 

Une dernière pour la route ?

Bon il restait tout de même 3 derniers matchs à jouer même s’il s’agissait de 3 matchs sans véritable enjeu. Le premier a été remporté dans l’Indiana grâce à un 4ème quart où IQ, Grimes et Obi ont su hausser leur niveau de jeu. Un gros volume au score qui n’avait pas été vu depuis un paquet d’année…

La seconde direction la Louisiane, et ça s’annonce un peu différemment au vue de l’enjeu pour les Pelicans. Malgré nos nombreux absents, nous avons offert une opposition honnête lors d’une défaite logique.

Ultime match de la saison au MSG. L’occasion rêvée pour clôturer cette déjà très belle saison avec une dernière KNF Viewing Party ?

Alors oui on a passé du bon temps entre Knicks fans mais l’adresse des Pacers aura eu raison de nos gars et nous terminons cette très belle régulière par une défaite à domicile… dommage mais les têtes étaient peut-être déjà tournées vers d’autres rendez-vous.

 

Belle dynamique à l’entame des playoffs

Au début de la saison tous les Knicks auraient signé pour un bilan final de 47 victoires pour 35 défaites et une qualification directe en playoffs sans avoir à se risquer à un passage via le Playin Tournament.

Dans la dernière ligne droite avec des joueurs touchés par différents bobos et avec des adverses plus ou moins coriaces le bilan est toujours positif avec 6 victoires et 5 défaites.

5ème place de l’EST, on voulait affronter les Cavs, on va affronter les Cavs (et Donovan Mitchell) en playoffs !!!

Mais sur qui les Knickerbockers ont-ils bien pu compter dans cette dernière ligne droite pour atteindre cette qualification ?

RJ Barrett, les semaines passent et on attend toujours le déclic…

9 matchs 18-4-3 à 42% au tir dont un 21% à 3pts et 2,5 ballons perdus en 32 minutes.

RJ alterne le correct et le beaucoup moins bon. Malade sur la période il a manqué quelques matchs mais les play-offs ressemblent drôlement à sa dernière opportunité de me faire mentir.

Jalen Brunson, un go to guy qui a eu besoin de souffler.

6 matchs (mais on peut dire 5,5) 26-3-7 à 50% en 30 minutes par match.

6 matchs sur 11. JB a dû être ménager la faute à une cheville et une main droite en délicatesse. Mais les certitudes ne bougent pas, c’est notre leader incontestable, en témoigne son immense match face aux Cavs. Tim Hardaway, le père, ne s’y trompe pas, JB était selon lui le leader des Mavs. Pour sûr il est celui des Knicks désormais.

Julius Randle, touché mais pas coulé, une blessure au plus mauvais moment ou l’occasion de souffler ?

5 matchs 24-5-4 en 31 minutes par match.

Très bon début de dizaine mais Julius s’est tordu la cheville dans le match ô combien décisif face au Heat. Le plus important reste sa présence en play-offs, day one. Ses coéquipiers ont réussi à step up pour verrouiller cette 5ème place et compenser son absence ce qui ne peut que rassurer sur la qualité du supporting cast qui lui avait fait défaut lors de ses premiers playoffs face à Atlanta …

Quentin Grimes, à bien retrouvé son adresse.

11 matchs : 19 points en 53-48-85 aux % en 29 minutes.

Ça faisait une trentaine de match que Quentin Grimes était un peu rentré dans le rang, la faute à une adresse extérieure irrégulière (il peinait à dépasser les 30% à trois points). Son impact défensif est tel qu’une baisse de régime de l’autre côté du terrain n’inquiète personne. Pour cet ultime sprint de la saison régulière, notre jeune défenseur nous a montré à quel point il était prometteur. Avec une adresse retrouvée (53% au tir dont un 48% derrière l’arc) son impact offensif est non négligeable, toujours avec cette capacité à écarter les défenses certes, mais aussi à attaquer le cercle. On parlait à l’instant de coéquipiers qui ont su élever leur niveau de jeu pour compenser la blessure de Randle, il en est l’illustration parfaite.

Obi Toppin, le Topinambour volant

5 matchs sans Julius Randle = 22 points en 32 minutes à 58% au tir dont 44% à trois points.

Je vois les légumes oubliés comme étant des denrées alimentaires qui ont été mis de côté parce que “pas assez rentables”, mais le jour où tu n’as que ça…

Ma fois, une purée de Topinambour fait parfaitement l’affaire. C’est un peu le cas de notre poste 4, pas super rentable défensivement, pas un monstre au rebond, un peu limité dans la création balle en main… dans la rotation Obi a un rôle limité.

Encore plus lorsque l’on a un Julius Randle dans ses plus belles années. Mais le jour où celui-ci vient à se blesser, on se rend compte que Obi joue au Basket Ball. Entendez Panier Ballon.

Et s’il y a bien une chose que sait faire l’ancien de Dayton c’est mettre le ballon dans le panier. C’est ce qui avait garanti sa draft dans la loterie en 2020, c’est ce qui en fait aujourd’hui un joueur NBA. Déjà l’an dernier, il avait donné un aperçu de ses compétences lors de l’absence de Juju, et il réitère dans un registre bien différent de celui qui était le sien en NCAA, et ça mérite d’être souligné.

A ceux qui le voient comme un échec à la draft, Obi Toppin est bien loin des Robert Swift de ce monde.

Mitch et iHart où une complémentarité presque inattendue.

N°23 : 11 matchs, 6,5 points, 11 rebonds, 1 interceptions et 3 contres en 25 minutes.

N°55 : 11 matchs, 6 points, 6 rebonds, 3 passes, 1 interception, 1 contre en 20 minutes.

Depuis ces petites sorties insta, l’ami Mitch joue un peu moins. Doit-on parler de fatigue ou de frustration ? Je ne sais pas, mais je ne le trouve pas moins impactant. C’est surtout son remplaçant qui a pris plus d’importance dans le jeu New Yorkais durant cette dizaine.

L’absence de Randle a redistribué les cartes et les minutes, et le pivot Allemand a su s’illustrer dans un style totalement différent mais parfaitement complémentaire de celui de Mitch. Nos deux seven footer se partagent le poste 5, et force est de constater que cela réussit à l’équipe.

Josh Hart et Immanuel Quickley, le ying et le yang de notre seconde unit

N°5 : 11 matchs 23-4-5 et 2 interceptions en 32 minutes.

N°3 : 11 matchs  9-7-3 et 1, 5 interception en 30 minutes. En 60-46-85 aux %.

Sortons de l’approche statistique et mettons des mots sur ce qui saute aux yeux (à nous Knicks fans mais pas que…)

iHart a un rôle relativement important en sortie de banc, mais les deux leaders de cette seconde unit sont Josh Hart et IQ. Comme pour nos pivots, les profils des deux loustics se complètent à merveille. La vérité est que l’on n’a pas un 5 majeur mais presque un 8 majeur, tant IQ et Hart jouent beaucoup (presque 30 minutes) et terminent les matchs. Deep… on peut dire que notre roster est deep. Utiliser ce terme quand Thibs coach, est-ce bien raisonnable ? Les railleries concernant ses rotations sont légion, et la récente blessure de Julius risque de les réveiller.

 

Nos starters payent ils la méthode Thibs ?

Julius qui se blesse, JB qui se retrouve avec le besoin de souffler, Grimes qui a lutté avec son adresse, et un Mitch qui semble un peu fatigué ; les anti Thibs vont-ils nous retomber dessus ?

« Comme d’habitude avec Thibodeau t’arrive en fin de saison et tout le monde est cramé ».

Difficile d’affirmer avec certitudes que « tout le monde » est cramé. Julius subit l’entorse classique au basket, ce n’est pas de chance, mais ça arrive au plus mauvais moment, et le timing est rarement anodin. Jalen Brunson a traîné ses petits pépins à la cheville durant toute la saison, on a peiné à le ménager. Les 25 derniers matchs ont montré à quel point il a eu besoin de souffler. Alors, oui on a beaucoup tiré sur nos deux stars, mais j’ai le sentiment que c’est aussi le cas pour Brown et Tatum ou pour Embiid et Harden

Le fait que ce soit Thibs qui le fasse, ça met le hater moyen dans une position confortable remplie de certitudes préconçues.

« Oui mais regarde, ces rotations à 9 c’est n’importe quoi ».

On n’est pas loin de la bonne grosse connerie préconçue une nouvelle fois. Je n’ai pas le sentiment que Boston, Philly, Denver, Cleveland ou d’autres jouent à 12.

Certes j’étais le premier à me questionner sur le fait qu’on soit rentré très tôt dans une rotation courte en SR.

De un c’était nécessaire pour notre réussite, donc je ravale mes critiques.

Mais surtout de deux, j’étais plus inquiet des 40 minutes accordées à 4 de nos 5 titulaires plus qu’autres choses. Alors que depuis l’arrivée de Josh Hart, les temps de jeu se sont équilibrés, 7 joueurs jouent entre 30 et 38 minutes, iHart en prend 20 et Toppin 10, me voilà rassuré.

Quand Thibodeau considère que son roster est deep, il l’utilise, et c’est selon moi le secret de notre réussite. Depuis la trade deadline, on affiche un honorable bilan de 17 victoires pour 10 défaites.

Pouvons-nous affirmer que l’équipe est cramée ? Je dirais plutôt qu’elle est sur une bonne dynamique, à l’image de notre seconde unit.

Un coup de boost appelé Josh

Avant l’arrivée de Hart, le constat était un poil amer. Certes notre seconde unit n’était pas catastrophique, mais sa présence sur le terrain ne nous assurait que trop rarement la possibilité de faire souffler nos titulaires. Julius et Jalen Brunson étaient trop sollicités, tout comme RJ et Grimes.

Comme expliqué lors du bilan de la dernière dizaine, l’arrivée de Josh Hart a rééquilibré le temps de jeu de tout ce petit monde. En plus de la possibilité de ménager certains, on assiste également à un mélange intéressant entre le 5 majeur et la seconde unit. Au point que lors de cette dizaine, on a pu parler d’un 8 majeur. Il est arrivé que iHart Josh Hart et IQ terminent les matchs. Un enrichissement des options s’offrent à Thibs, et on le voit en profiter pour s’ajuster, n’hésitant pas à bencher Mitch ou RJ lorsque le jeu lui l’impose.

Autre fait intéressant, l’impact de Josh Hart sur le jeu collectif New Yorkais. Day one, on a pu observer une complicité avec Isaiah Hartenstein. Josh Hart étant un excellent joueur off ball (en plus d’installer les systèmes sur bons nombres de séquences), le pivot allemand a pu établir une connexion privilégiée avec lui. Et lors de l’absence de Julius Randle, le jeu en isolation a peu à peu laissé place à plus de mouvements loin du ballon : des mains à mains des cuts ect… Le jeu sans ballon de l’ancien de Villanova, valorisé par notre pivot back up, a déteint sur nos joueurs.

La disparition de nos difficultés offensives sur zone illustre bien ce propos. i-Hart se retrouve donc dans un rôle plus adapté à ses qualités intrinsèques, au poste haut il nous fait profiter de sa lecture de jeu et de sa qualité de passe pour fluidifier l’attaque.

Quand je vois ça, je ne peux m’empêcher de repenser au rôle qu’avait Jooks Noah dans l’attaque des Bulls de Thibs, toute proportion gardée bien sûr. Comme en plus de cela, il a un excellent sens du placement en attaque mais aussi en défense, il devient valuable et finit même certains matchs.

J’ai toujours senti sa science du jeu, mais à aucun moment je n’ai cru que la mayonnaise prendrait à NY cette saison, je me suis lourdement trompé pour mon plus grand plaisir. Rappelons tout de même que j’ai osé militer pour que Sims rentre dans la rotation à sa place, shame on me.

Voir des lineups : JB Grimes IQ Hart iHart finir les matchs, quel plaisir !!! C’est officiel on a un collectif !!! et il explose au meilleur moment de la saison. Comme de par hasard on retrouve au cœur de cette évolution … Josh Hart.

Merci Léon, quel trade bien senti.

Une saison déjà réussie ?

Qui aurait parié en début de saison sur une 5ème place pour nos chers Knicks ? Pas grand monde.

Qui aurait parié sur la rédemption de Julius Randle et d’une seconde étoile de all star pour lui ? Pas grand monde.

Qui voyait Jalen Brunson comme la meilleure signature de l’été ? Pas grand monde. Comme le meilleur meneur des Knicks depuis… 25 ans ? Pas grand monde. Et s’imposant comme étant le leader incontestable des Knicks ? Pas grand monde.

En gros, pas grand monde ne misait sur nous. Sans la magnifique saison des Kings de Sacramento, nous aurions été à coup sûr la petite surprise de la saison. Revoir les deux K en playoffs, en même temps ça faisait un bail peut être bien 20 ans…

C’est toujours simple de cibler les critiques des autres, et de pleurer comme un fan qui se sent éternellement sous côté… J’habite à Rennes, autant dire qu’avec l’équipe de foot, j’ai été bercé là-dedans, et sans doute un peu trop près du mur d’ailleurs.

Donc qu’est-ce que MOI, j’en disais en septembre ? J’en disais que si on finissait entre la 8ème et la 10ème place, c’était déjà pas mal. Et qu’avoir raté Donovan Mitchell était sacrément regrettable. Se qualifier directement en playoffs, c’était déjà inattendu. Nous voir accrocher le 5ème spot m’amuse beaucoup, on n’ira pas nous dire que les salles étaient vides cette fois 😉. Et enfin affronter Cleveland, qui nous a coiffé au poteau concernant DM, est sans doute la meilleure opposition possible pour évaluer l’avancement du projet sportif de la franchise. (Comme je l’ai expliqué dans notre dernier article sur le blog). La seule et unique manière pour que je puisse qualifier cette saison de réussite complète serait d’offrir une opposition de qualité face aux Cavs, ne pas faire illusion comme face aux pious pious il y a deux ans.

 

C’est le 8ème épisode que j’écris pour cette saison, et s’il y a bien une chose que j’ai apprise sur cette équipe, c’est qu’elle ne performe jamais mieux que lorsqu’on ne l’attend pas.

Go NY Go NY GOOOOO

Article réalisé en collaboration avec Kevin Desprez pour Knicks Nation France

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