Une confirmation avant le All Star Break ?

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Depuis le début de la saison vous connaissez maintenant la formule, un petit bilan des 10 derniers matchs de nos chers Knickerbockers, avec mon regard de simple fan. Rien de plus, rien de moins, juste un avis.

Previously (ici)

Après 50 matchs joués, nous conservons notre dynamique de début de saison. Le fameux moit’ moit’ avec supplément nous classe 7ème à l’Est derrière la déception que représente le Miami Heat. Gros calendrier et trade deadline en approche, cette dizaine s’annonce tourmentée. Le KNF Mecca Trip viendra pimenter tout ça

 

Retard à l’allumage

Gros calendrier que nous abordons avec l’absence de Mitch Robinson, pas une mince affaire.
L’ouverture de cette dizaine se soldera par deux défaites un poil décevantes.

La première à Brooklyn pourtant privé de KD, ce qui a pu nourrir quelques espoirs.

Les Nets nous ont dominés dans l’envie et l’intensité, bien secondé par leur adresse à trois points.

Malgré un ultime retour dans les dernières minutes, Kyrie nous a sorti le mode tutoriel et à terminer le match :

on appelle ça une leçon.

9ème défaites consécutives ça commence à faire beaucoup …

La rencontre face aux Lakers était visiblement un peu différente (je n’ai pas eu l’occasion de le voir).

Plus disputé Lebron aura eu le dernier mot en prolongation, on reste cependant un peu frustré de l’ultime action du 4ème quart :

encore une histoire de choix de tir et de prise à deux pour notre Julius. 0-2 ça démarre mal.

 

KNF Mecca Trip 2K23

J’ai eu la chance de participer au voyage associatif à New York

et d’assister aux matchs face au Heat puis face aux Clippers 🙂

Après avoir versé ma chtite larmichette lors de notre entrée au Garden, nous assistons au shoot around. JB semble mettre fin rapidement à sa mise en jambe. Un petit geste de la main du paternel et action Brunson rentre directement au vestiaire laissant Evan Fournier et IQ poursuivre leur rituel d’adresse.

Au coup d’envoi, ça ne trompe pas IQ est dans le cinq majeur, et Evan rentre dans la rotation.

Un premier quart MOUSE costaud de Julius Randle nous permet d’entrer en confiance dans ce match, qui sera bien plus disputé durant les trois derniers.

Bam Adebayo fait danser la samba à Sims et Harty ; et Tyler Herro est exceptionnel d’adresse.

Il aura fallu un RJ Barrett d’exception pour venir à bout des Floridiens.

Les choses auraient pu être plus simples si nous n’avions pas perdu de ballons dans les dernières minutes.

Les fins de matchs et les sorties de temps morts encore une fois… bref ENJOY on a gagné.

Le match suivant face à LA est d’un tout autre niveau. Nous sommes placés dans l’axe du terrain ce qui nous permet d’apprécier l’intensité défensive, et les changements de directions de Paul George : de l’ART.

 Les Clippers tout en maîtrise on aurait envie de dire.

Dominant tout au long du match avec une première mi-temps énormissime de Paul George et une seconde magistrale de Kawhi. On est servi niveau spectacle, et on perd espoir pour nos oranges and blue.

Mais cette année, on a une team made in NYC.

A 3’30 de la fin, Norman Powell auteur d’un excellent match, écrabouille un pancake supplément myrtille sur la truffe de Randle, le banc des Clippers s’enflamme, et en tribune on se doit de savourer ce à quoi nous venons d’assister.

Cette action d’éclat qui devait mettre fin au match, marquera plutôt le début d’un nouveau bien plus disputé.

RJ mauvais jusque-là, à un regain d’adresse, Grimes ajoute le 3 à la D, mais surtout action Brunson alterne entre distribution de caviar et floatter.

Nous voilà de façon inexplicable à +3 et 20 secondes à jouer, le Garden rugit et nous avec.

Pour la french heritage night la KNF va-t-elle assister à une victoire inespérée ?

C’est vite oublier qu’un autre frenchi sévit en Californie. Après un rebond offensif miraculeux les Clippers nous font courir à base d’extra pass jusqu’à trouver Nic Batum : ficelle, overtime.

La prolongation aura la même saveur que le match : LA maîtrise un peu plus son sujet.

Défaite mais quel match magnifique et que demander de plus, des stars au top, une fin de match énorme, un Garden qui rugit et pour conclure nos pieds qui foulent le Madison et nos lancers francs qui font chanter le filet : que demande le peuple ?

 

Come back to back

Nous enchainons en back to back avec la réception des Sixers, n’ayant pas vu le match car dans l’avions pour le retour en France, je ne vais pas m’étendre sur cette victoire surprenante, à laquelle on ne s’attendait pas forcément avec Philly au complet et l’absence de RJ.

Les sorties de banc combinées de McBride 14 points et Fournier 17 points nous ont permis d’accrocher une précieuse victoire.

Nouvelle victoire quelques jours plus tard en Floride où le Magic nous attendait de pied ferme bien emmené par un excellent Markelle Futlz.

Dominés lors de la première mi-temps, les oranges and blue ont fait parler l’expérience en seconde malgré un Julius Randle bien bougon.

Comme souvent JB a été essentiel pour clôturer ce match pour une courte victoire.

Puis direction la Pennsylvanie ensuite pour jouer à Philly et tenter pourquoi pas de recréer la surprise.

La première mi-temps nous conforte dans cet espoir. JB est insaisissable en 1er quart et nous shootons à 60% lors de la première mi-temps.

L’entame de troisième est du même acabit, Julius est excellent, RJ un peu moins.

Une petite odeur de victoire vient nous titiller jusqu’à ce que Philly passe en zone 2-1-2. Comme à notre habitude, nous devenons inoffensifs, chacune de nos pertes de balles est parfaitement exploitée.

Maxey est énorme des deux côtés du terrain, Harden joue le pick n roll n pop a merveille, même Georges Niang donne le sentiment de bouffer à tous les râteliers.

Et quand la machine s’enraille, Joël Embiid nous massacre : INDÉFENDABLE.

Un petit clip de sa gestion des prises a deux serait des plus utiles pour notre ami Juju. Jojo lâche très vite la balle, toujours dans le bon timing, le bon choix et la qualité de passe qui va avec sinon ce n’est pas marrant.

Et quand le camerounais pose un dribble c’est pour aller au bout. INDÉFENDABLE on vous dit. Défaite.

Back to back au MSG pour accueillir les surprenants Utah Jazz qui poursuivent leur très bonne saison.

Un match où l’on a joué au chat et à la souris avec les mormons. On entame parfaitement ce match, sur un léger faux rythme. Randle alterne le bon et le pas beau, IQ est excellent et notre petit nouveau Josh Hart nous gratifie d’une excellente entrée en matière.

Plus 8, puis Utah recolle, plus 8 et ainsi de suite. Au retour des vestiaires Sexton et Markkanen nous châtient et permettent aux Jazz de prendre enfin l’avantage dans ce match agréable à suivre.

Le quatrième quart temps est tout aussi disputé, notre big three fini par sanctionner le Jazz à trois points : 9-0 ! Les bockers reprennent le contrôle de ce match à quelques minutes de la fin.

2’10 à jouer, après avoir forcé un tir à trois points bien vilain, Julius Randle use de la triple menace pour jouer son 1vs1, il laisse sur place le finlandais et vient écraser une tartine des familles sur la tête du pauvre Kessler venue en aide, une magnifique action venant ponctuer une victoire méritée.

Bien finir avant un break

Deux matchs avant le all star break et non des moindres : la réception de Brooklyn puis déplacement en Georgie.

Notre opposition face aux néo-Nets a été très intéressante et particulièrement disputée pendant trois quarts temps et demi, avant que l’intensité défensive des Knicks ne fasse la différence et que Brooklyn s’écroule.

Un match complet où l’on a pu apprécier l’apport considérable de notre trio sorti du banc : IQ-Hart-Harty chacun au-dessus des +20 en plus minus ; et un magistral Jalen Brunson toujours aussi juste 40 points à 70% au tir, calibre All Star.

Josh Hart deuxième sortie 27 points à 70% au tir, Villanova baby.

 

 

Et au passager fin de la série de défaites face aux voisins, We Run New York !

Face aux Pious pious, les aspirants rivaux et leur autoproclamé King of Broadway nous avons assisté à un bon vieux blow out des familles.

Intensité défensive et rigueur nous ont facilité la tâche afin de clôturer cette dizaine avec une victoire et un bilan positif.

 

Stats et tendances : la collection d’hiver

D’un point de vue collectif le bilan est bon au moment du break.

33 victoires pour 27 défaites.

6 victoires et 4 défaites durant cette dizaine de matchs.

14ème attaque (6ème au rating) et 10ème défense (16ème au rating).

5ème pour la défense sur le tir à trois points et 3ème au rebond.

6ème place de l’EST, un spot qui laisse entrevoir une qualification directe pour les playoffs.

Alors les New York Knicks 2022/23 on va finir par les prendre au sérieux ?

Car des gars sérieux sur la dizaine on en a vu (et en vrai en plus)

Jalen Brunson : 10 matchs 32-4-6 en 56-45-82 au %.

Niveau all star non ?

C’est officiel JB ne sera pas All star et pourtant il vient d’enchaîner deux dizaines de très haut niveau, celle-ci étant même au-dessus de la précédente c’est dire.

JB tutoie les étoiles et le club des 50-40-90 en tournant à plus de 30 points : Stephen Curry-iesque statistiquement.

Il me fait penser aux Lillard ou Booker de l’époque : pas all-star faute de concurrence 🙁

Julius Randle : 10 matchs 24-10-5 à 45% à deux points dont faiblard 29% à 3 points. Plus de 3 balles perdues par match.

Une dizaine plus qu’honnête, bien qu’un poil en dessous statistiquement.

Une adresse un peu juste à trois points et une sélection de tir qui questionne plus forcément, associée à ces pertes de balles et vous avez ce qu’il faut pour commencer à le tailler.

N’en déplaise aux sceptiques, notre Bougon croqueur est particulièrement précieux car il n’est jamais aussi bon que lorsque les collègues passent au travers.

Julius reste un très bon lieutenant de JB et l’un des meilleurs postes 4 NBA cette saison.

Cerise sur le gâteau, notre Juju va participer au concours à 3 points du All star Game : enjoy mon ami tu vas pouvoir prendre 25 tirs d’affilés derrière la ligne sans personne pour te qualifier de « croqueur » ; c’est bon ça.

RJ Barrett : 9 matchs 17-4-2 à 40% au tir dont un 25% à 3pts et 2 ballons perdus par match.

Son retour paraissait correct lors de la dizaine précédente mais cette grosse baisse statistique vient confirmer certains doutes.

RJ peine à trouver sa place, ses marques et à jouer avec confiance. On connait la bête, il peut très bien inverser la tendance d’ici quelques semaines, mais l’objectivité nous ramène aux faits : RJ arrive à la fin de son contrat rookie et montre plus d’inconstances et de maladresse que de progrès.

 

Le plus important se jouera en post season, et s’il ne répond pas présent, il risque de perdre le soutien de la majeure partie de la fan base, si ce n’est déjà fait. Plus tôt dans la saison c’est Antoine Pimmel qui avait évoqué la question d’un trade pour voir les deux parties s’en sortir par le haut ; aujourd’hui c’est au tour de Remy Reverchon de le faire. Plus que jamais la balle est dans les mains de RJ.

Jericho Sims : 10 matchs 3-6-1 et 60% au tir, mais un temps de jeu irrégulier et qui s’effrite.

Dizaine fort décevante pour Jeri Coco, trop inconstant d’un match sur l’autre. Difficile de compter pleinement sur lui lorsqu’il performe de la sorte.

Il a tout de même montré des flashs de ce qui m’intéresse chez lui : face à Harden, Bridges ou Finney Smith, sur des situations de switch il s’est montré efficace.

Une qualité et un potentiel certain dans ce secteur du jeu, mais qui ne peut masquer le fait qu’il peine parfois à assurer les minimas.

Isaiah Hartenstein : 10 matchs 6-10-1 à plus de 60% au tir et 1 contre et 1 interception en 27 minutes.

La puissance du camionneur bavarois me rappelle à la nuance : mes conclusions hâtives sont … hâtives.

Je pensais Harty incapable de performer sous Thibs, force est de constater que sur cette dizaine, sans lui, le poste 5 aurait été un fichu problème.

Sans exceller, il a assuré les minimas voir bien plus sur certains matchs en faisant parler son sens du placement défensif et de la passe. Il a même développé une forme de complicité avec notre nouveau venu sur certaines séquences. De bonne augure pour la suite ?

 

Maxime Gallais a parfaitement résumé la situation dans un article récent sur Busa en évoquant sa blessure au tendon d’Achille qui l’a handicapé depuis le début de saison

Quentin Grimes : 10 matchs 9-3-4 à 44% au tir mais un faible 29% à trois points en 32 minutes (un peu plus de 20 depuis l’arrivée de Josh Hart).

On t’aime Quentin mais tu es clairement dans le dur au niveau de l’adresse extérieur depuis 20 matchs (- de 30 % sur cette dizaine).

Espérons que ce ne soit qu’une mauvaise passe, mais au pire y a Josh !!

IQ lui fait du IQ toujours aussi précieux en sortie de banc.

 

Trade deadline it’s over ladies and gentlemans : it’s over

On attendait avec impatience cette trade deadline, et après tout, on est tous les mêmes :

on aime s’improviser GM mais n’est pas Leon qui veut !

Finalement, c’est sur Josh Hart que le FO a jeté son dévolu. Leon Rose a ajouté un first pick 2023 protégé à Cam Reddish pour convaincre Portland.

Plutôt bien senti : Josh Hart est l’archétype du glue guy qui émoustille notre bon vieux Thibs.

Toute sa carrière il aura su se montrer prépondérant dans tous les collectifs qu’il a côtoyés : d’abord à Villanova (Alex Biggerstaff en faisait son chouchou), mais aussi aux Lakers, aux Pels et plus récemment aux Blazers.

Je n’ai pas de doute sur sa capacité à en faire de même aux Knicks. De plus, c’est un excellent rebondeur, un secteur du jeu où nous performons cette saison, son addition va venir conforter cette force.

Enfin, c’est la fin de l’épisode Killa Cam, tant mieux pour nous et pour lui. Josh Hart nous aura coûté un joueur que l’on ne faisait pas jouer et un pick 2023 que l’on aurait pas utilisé, autant dire un bon deal en vue de la post-season.

Seule ombre au tableau, si on prend en compte le trade de Cam avec ATL, on peut en conclure que Josh nous aura coûté deux first pick ?

C’est presque le juste prix. Josh Hart sur ces trois premiers matchs c’est : 17-6-3 en 28 minutes et plus de 60% au tir.

C’est Miles Mc Bride qui en fait les frais, comme prévu j’ai envie de dire.

Le trio IQ-Hart-Harty nous a offert une belle ossature en sortie de banc, à voir si cela se confirme durant la prochaine dizaine.

Voir Grimes, Sims et RJ jouer un peu moins pour faire de la place à Hart permet de rééquilibrer les minutes et d’apprécier une rotation un peu moins court termiste.

Je trouve ça cohérent, efficace et plaisant.

Certains seront un peu déçus des non-départs de D-Rose et Evan Fournier.

Les choses se débloqueront sans doute cet été, mais lorsque l’on voit notre match face aux Sixers à la maison, ne perdons pas de vue que ces vétérans peuvent toujours nous être précieux.

POST SEASON on te dit.

Une trade deadline qui aura également souligné toute la pertinence de ma théorie des seconds tours qui ont plus de valeur aujourd’hui ; on va dire que ça arrive à tout le monde de se planter dans les grandes largeurs.

 

Trade deadline : playoffs directs en vue ?

La saison régulière c’est toujours un marathon et pas un sprint alors on va rester prudent jusqu’au 82ème match. Mais on a vécu une sacré trade deadline avec l’effondrement du projet de nos voisins de Brooklyn. Une situation loin d’être enviable et finalement rassurante quelque part ; imaginez un seul instant une kermesse pareille chez les Knicks ?

Autant dire que l’on en aurait repris pour 20 ans du « c’est so Knicks » !! mais shut the fuck up !!! Qui aurait pu prédire un tel fiasco ? Évidemment tout le monde se doutait que l’ami Kyrie était un spécimen rare capable d’enchanter comme de faire déchanter en l’espace d’une semaine, mais de là à ruiner ce que Brooklyn avait patiemment construit depuis leur trade avec l’Ephad des Celtics ? ah ça non.

Un article récent de Busa faisait très bien le point sur la chronologie des faits : Brooklyn Nets : chronique d’un fiasco annoncé | NBA (basketusa.com).

Les Nets ont bazardé tous leurs choix de drafts et leurs jeunes intelligemment draftés et développés pour faire venir un James Harden sur le déclin, l’architecte tactique de tout ça Kenny Atkinson a dû quitter le navire parce qu’il a osé vouloir coacher, puis James Harden a vu Kyrie son encens et sa sauge dans le vestiaire et il a préféré partir.

Ben Simmons arrive et ça ne se passe pas, tout simplement, Nash désigné par les deux stars de l’équipe finit par être débarqué après quelques matchs alors que durant l’été Kyrie et KD ont demandé leur trade. Les Nets repartent bien et là booom demande de trade de Kyrie et fin de l’aventure pour KD.

Le trade de Kyrie aux Mavs qu’on apprenait même en live & direct de New York lors de notre dernier jour du KNF Mecca Trip 2K23… des surprises jusqu’au bout avec la KNF 🙂

Nous sommes finalement bénis. Lors de notre intersaison « ratée » de 2019, la franchise prend conscience que la marge salariale n’est plus suffisante à s’assurer un avantage stratégique lors des négociations salariales estivales, le projet sportif l’est tout autant ; les Nets viennent de le prouver.

Les Knicks prennent acte, engagent Leon Rose et Tom Thibodeau en 2020 pour répondre à ce degré d’exigence et de cohérence sportive.

La saison que nous vivons aujourd’hui en est la conséquence directe. La fin d’une malédiction ?

Je ne sais pas mais à 22 matchs de la fin de la SR, nous espérons accrocher une qualification directe pour les play-offs comme en 2020-21, qui l’eut cru ?

Lustucru ?

 

Alors pour le calendrier à venir il va falloir compter sur un déplacement à Washington, puis réception des Pelicans, Celtics et Nets. Direction Miami et Boston puis retour au MSG pour affronter Charlotte. Pour clôturer, un road trip dans le grand ouest avec Sacramento, les deux LA et Portland.

De nouveau un calendrier pas donné, mais accessible à première vue. Des matchs importants et un road trip que l’on devra aborder avec sérieux.

Lets’go Knicks

Article réalisé en collaboration avec Kevin Desprez pour Knicks Nation France

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