Winter is Here

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C’est l’heure de notre rendez-vous et petit bilan des 10 derniers matchs de nos chers Knickerbockers, avec mon regard de simple fan. Rien de plus, rien de moins, juste un avis.

Previously (ici)

40 matchs joués, nous voilà quasiment à mi saison. 6ème à l’est avec un bilan positif bien que l’on ait connu un passage délicat lors des 8 derniers matchs où nous avons dû faire face à une série de blessures. Malgré quelques défaites frustrantes, nos gars ont réussi à redresser la barre et sont sur 4 victoires de suite. Les 10 prochains matchs seront d’autant plus intéressants qu’il nous permettrons de nous mesurer à des concurrents directs. De plus, nos déplacements seront limités à la conférence Est, l’opportunité d’asseoir notre 6ème place ?

 

Plus que quelques jours avant la trade deadline (Thursday, Feb. 9, 2023, at 3 p.m. ET), alors c’est aussi plus que jamais le moment de faire un petit pavé sur toutes les rumeurs qui ne manquent jamais d’entourer la franchise New Yorkaise.

In Brunson we trust

Nous ouvrons cette dizaine en accueillant Milwaukee au MSG. Les deux premiers matchs ont été disputés, mais à chaque fois le collectif des Bucks l’a emporté face à notre combativité.

Lors de cette confrontation, nous sommes portés par un exceptionnel JB, bien secondé par IQ toujours aussi bon lorsqu’il est aligné à côté de notre leader.

A plus 14 à 4 minutes de la fin du troisième quart, on a l’impression de sentir l’odeur du succès.

IQ est exceptionnel mais ne peut empêcher les Bucks de nous infliger un 13-2 dans les 2 dernières minutes du quart.

Le quatrième sera âprement disputé, l’intensité est là, le public du Garden aussi.

Mais le record en carrière de Jalen Brunson (44 points) ne pourra éclipser la performance de Jrue Holiday en fin de match : 3 steps backs assassins qui tueront nos espoirs de victoire.

Le match suivant est important, il nous oppose à un concurrent direct pour la sixième place : Indiana privé de Turner, Brissett et Nesmith.

Nous démarrons le match pied au plancher toujours emmené par un très bon JB. 62-41 à la mi-temps.

Au retour des vestiaires nous poursuivons sur notre lancée mais Thibs attendra plus de 8 minutes avant de faire un changement, trop tard le momentum est déjà en train de changer de camp.

Plus de 30 minutes par starter à l’entame du quatrième quart, durant lequel le lineup Mc Connel, Nembhard, Duarte, Smith  Bitadze va nous faire déjouer.

Face à la pression tout terrain, aux prises à deux agressives nous sommes sans réponse.

Ajoutez à cela un RJ très bon jusque-là mais cata dans l’ultime quart temps et vous obtenez des sueurs froides et quelques beuglements devant ma Télé.

JB comme à son habitude nous sauvera les miches, mais ce fut compliqué alors que ça n’aurait pas dû l’être ; encore une fois difficile de ne pas s’agacer face à l’incapacité à s’ajuster du coaching staff.

En route pour la capitale, face à nous Washington toujours amputé de Bradley Beal et loin derrière au classement.

On peine à mettre la main sur ce match qui se joue sur un faux rythme. Il faudra attendre la fin du troisième quart temps pour voir les orange and blue prendre l’avantage et dominer la rencontre.

Sous l’impulsion d’un excellent Quickley NY impose un 14-0 au début du 4ème.

A l’image des passages de Harty, les Knicks vont être en difficulté. Après avoir compté jusqu’à dix points d’avance, Washington reviendra dans le game grâce à Kyle Kuzma.

Ce que propose NY dans ce money time est terriblement gênant, heureusement JB et Julius masqueront l’inexistence du fond de jeu offensif.

Victoire tout de même, comme face aux Pacers on ne passe pas loin de la correctionnelle, alors que nous maitrisions parfaitement le match.

Face à Detroit l’ordre des choses a été respecté.

Victoire face à une équipe qui s’apprêtait de toute façon à prendre une valise…

What Else ?

Une KNF Viewing Party qui termine par une Win, 2023 commence bien chez KNF 🙂

 

The Thibs Wall

Nous accueillons ensuite Toronto pour le MLK Day. Nous sommes en back to back et ce petit détail aura aussi son importance.

Notre début de match est un peu poussif, les Raptors nous mettent en difficulté avec un 5 capable d’étirer les lignes, chacune de nos pertes de balle est sanctionnée sur jeu rapide.

Comme souvent, notre combativité et notre intensité vont nous permettre de recoller, puis de mener au score : plus 10 à 9 minutes de la fin du match.

Mais le trio FVV, Siakam et l’énormissime Barnes en décideront autrement.

Dans une fin de match digne des playoffs c’est RJ Barrett qui nous permet d’accrocher les prolongations.

Sur un coast to coast, il écrase un dunk magistral sur la tête de Barnes au quasi buzzer, excusez du peu. Certains y verront une faute, pas si évidente à vitesse réelle.

Mais le temps supplémentaire confirmera l’impression de la fin du quatrième quart, pendant que nous jouons sur la jante en nous enfermant dans du 1 vs 1 à outrance, Toronto fait vivre le ballon et fini toujours par trouver un tir ouvert ou à provoquer une faute.

JB manquera le tir de la gagne… Au final, dans un match où il y aurait beaucoup à redire, on fini à moins 2 : frustrant mais pas si mal.

C’est au tour de Washington de poser ses valises au MSG avec une équipe plus compétitive qu’il y a quelques jours : le back court enregistre les retours de Morris et Beal.

Et une nouvelle fois, nous sommes mis à mal par des lineups qui étirent les lignes (lorsque Gafford sort notamment).

On le paye d’entrée -13 dès le premier quart, puis – 8 à la mi-temps.

On court après le score durant toute la partie sans réussir à revenir, avec le même sentiment que le match précédent, on semble un peu à court physiquement.

A noter la blessure de Mitch Robinson qui vient s’ajouter à ce coup d’arrêt, c’est bien connu les emmerdes ça volent en escadrille…

Face aux Hawks, nous avons fait bonne figure durant trois quarts temps avant de s’écrouler dans l’ultime manche.

On a moins donné l’impression d’être fatigué en étant en réussite à trois points avec 43,3%.

Mais les Hawks n’étaient pas en reste avec leur 38% et nous ont mangés au rebond offensif (14 encaissés).

Le quatrième quart temps l’a parfaitement illustré et à de nouveau mis en exergue nos difficultés d’adaptation lorsque nous devons attaquer une zone : 16-1 dans les 6 premières minutes du quart, le tout sans Trae Young.

Presque 140 points encaissés et défaite de 15 points, match à très vite oublier. Les pious pious nous ont plumé…

Direction le Canada pour tenter de se relancer, ce ne sera pas plus rassurant.

On serait tenté de dire les Raptors tout en maîtrise.

C’est l’impression qui ressort du premier quart temps : 37-25 avec 70% de réussite derrière l’arc.

Heureusement pour nous, un excellent RJ Barrett et un bon Obi Toppin nous remettent dans le match.

On parvient même à revenir à égalité à l’entame du 4ème quart ; qui sera trop mauvais pour espérer quelque chose : une attaque de zone stérile qui engendre des pertes de balles, qui offrent des paniers faciles aux canadien.

Symbole de ces difficultés ? Les 3 pertes de balle de RJ et Evan au début du 4ème, 6 points encaissés sur jeu rapide.

 

Nouvelle défaite 125 à 116. Quatrième défaite de suite dont trois autour des 10 points, chose bien inhabituelle. En plus de cela on paraît sans réponse, on peut considérer ce temps faible comme étant inquiétant étant donné le calendrier qui nous attend.

Il va falloir se ressaisir pour ne pas perdre notre petit matelas au classement.

Hustler’s ambition

Cleveland débarque au complet, de quoi être légitimement inquiet ?

Pas Julius Randle qui est impérial en ce début de match : 17 points en 1 er quart, 34 à 27 pour nos Knicks. Puis le banc prend magnifiquement la relève en début de 2ème.

Mais il s’agit d’un match de séries et Cleveland repasse devant au début du 3ème, avant que nous reprenions l’avantage sur un 19-6.

Durant le 4ème, le banc sera de nouveau au rendez-vous, tout comme Donovan Mitchell et Darius Garland. La fin de match est serrée, disputée.

Ultime possession dans les mains de DM, +2 pour les Knicks, pick n’roll pour provoquer le switch face à Randle.

Mais Alain est là ce soir… qui ça ?

Alain Probable !

Mitchell passe Randle et Isaiah Hartenstein est parfaitement placé pour contester le lay up. Pas de coup de sifflet, victoire NY.

Elle fait du bien celle-ci et elle n’est pas volée. Match sympathique : Julius nous sert une complète œuf-jambon-fromage, notre banc nous offre un sursaut d’orgueil, et le duo IQ/Grimes a été magnifique en défense.

Direction Boston, une histoire de contres.

L’entame de match est compliquée, les Celtics sont adroits et nous poussent dans nos retranchements.

La seconde unit recolle dès l’entame du second quart, puis nous permet de mener à la surprise générale durant le quatrième.

A 5 minutes de la fin du match nous menons de 12 points et le Randle est immense. Si ce n’était pas une habitude, on dirait que les leaders de la NBA nous malmènent durant les dernières minutes.

Mais on a de nouveau notre part de responsabilité : on se contente de chercher le match up favorable et à ce jeu là Tatum est le plus fort. Fort heureusement Jericho Sims et les Knicks accrochent la prolongation sur un contre à la dernière seconde.

 

Le début de prolongation est du même acabit, mais Boston va déjouer durant les 3 dernières minutes. A 30 secondes de la fin RJ sauve son match avec un 3 points dans le corner, pour prendre un point d’avance.

A 7 secondes de la fin nous menons toujours d’un point et JB fait faute, deux LFs pour Boston. Mais Alain Probable est de nouveau parmi nous. Jaylen Brown nous gratifie d’un 0 sur 2.

Comme dit ma femme : « Chaque cochon a son samedi », après avoir laissé filer plusieurs games sur nos LFS ratés, c’est au tour de nos adversaire de craquer : la roue tourne.

RJ fait 2 sur 2 sur la ligne, et JB contre Brogdon à la dernière seconde. Victoire à notre image, surprenant, dans la douleur, le combat, en se foirant à la fin du quatrième quart, mais en ne lâchant rien.

Difficile de ne pas kiffer cette équipe malgré ces énormes limites !

Deux victoires précieusement inattendues. Décidément, au pied du mur, nos gars répondent toujours présent. A noter, deux victoires où notre banc est décisif, la statistique des plus minus confirme cet état de fait : +91 en cumulé sur les deux matchs.

 

Numbers never lie

27 victoires pour 23 défaites. 5 victoires et 5 défaites durant cette dizaine de matchs.

14ème attaque (5ème au rating) et 10ème défense (13ème au rating).

Sujet qui fâche 22,5 passes décisives par match soit la 27ème équipe NBA.

4ème pour la défense sur le tir derrière l’arc, les choix du coaching staff sont payants de ce point de vue et comme c’est la marque de fabrique de Thibs à NY, il doit être satisfait. Offensivement nous peinons dans ce secteur par contre en étant 25ème.

Enfin, nous sommes plutôt dominants au rebond en NBA.

On descend à la 7ème place de l’EST, un spot sympathique, dans le range que l’on projetait en début de saison. Si on s’arrêtait aujourd’hui ce serait play in à domicile face à nos chers amis des Hawks : attrayant tout ça.

 

Big 9 ?

Jalen Brunson :  10 matchs 28-4-5 à 47% au shoot et 86% aux LFS.

Il était carrément en mode all star en début de dizaine. On l’a vu et la Nba l’a vu aussi puisqu’il va carrément être désigné joueur de la semaine à l’Est.

Les stats parlent pour lui, la gestion des balles en fin de match également.

Il y a plus de concurrence sur les postes extérieurs que pour Randle, mais avec ces performances cette saison, une sélection serait loin d‘être imméritée.

Il nous est apparu un peu cramé lors des derniers matchs tout de même… bin oui jouer beaucoup ça fatigue…

Julius Randle : 10 matchs 27-14-5 à 45% à deux au tir dont 33% à 3 points. 3 balles perdus par match.

Il a réussi à contribuer lorsqu’il a été maladroit.

On en parlait en citant Erwan Abautret dans le bilan de la précédente dizaine : là où l’on attend Randle c’est dans le leadership et la capacité à apporter même lorsqu’il est moins en réussite.

Pour le leadership ça reste discutable, mais force est de constater que le bougre a été impactant quand son adresse extérieure lui faisait défaut : en allant chercher des fautes dessous, en étant plus impliqué défensivement et en gobant du rebond avec plus de 6 matchs à quinze rebonds et plus.

Je ne me souviens pas l’avoir vu autant en pleine possession de ses moyens physiques, en témoignent les tartines envoyées contre Washington, Boston et Toronto.

Espérons que ça dure, All Star incontestable pour moi, et veste définitivement retournée et ça fait déjà une dizaine dans les standards de sa saison.

RJ Barrett : 9 matchs 22-5-2 à 45% au tir dont un 36% à 3pts et 2 ballons perdus par match.

Le retour de RJ est intéressant et relativement réussi. 9 rencontres avec des hauts et des bas durant les matchs.

Je l’ai senti plus à l’aise dans le dribble et à la passe.

A suivre sur la prochaine dizaine pour en tirer des conclusions, je reste encore mitigé sur certaines séquences.

A voir comment tout cela évolue avec le temps, avec RJ on a appris à être patient…

Mitch Robinson : 6 matchs 5 points 8 rebonds 2 contres et 2 interceptions par match. 50% au tir et 35% aux LFS.

Notre pivot était sur un super début de dizaine et comme souvent il se blesse au plus mauvais moment.

Une arme de dissuasion massive qui risque de nous manquer mais qui devrait offrir une opportunité à Jericho Sims.

Jericho Sims : 5 matchs 6-7-1 mais 0,8 contres, 0,4 interceptions, 1 ballon perdu et un 93% au tir. Un apport statistique assez proche de Mitch.

L’ancien de Texas reste tout de même moins impactant, l’importance de Robinson dans la réussite collective est prépondérante.

Les critiques tombent sur l’efficacité défensive de Sims notamment sur drop, ou sa naïveté défensive (tendance à sauter sur les feintes cf match des Cavs).

Comme pour sa gestion des fautes lors des switchs, il faut accepter que notre troisième intérieur soit encore en cours d’apprentissage, il a besoin de répéter les situations pour pouvoir s’adapter et espérer progresser.

Encore faut-il être disposé à lui laisser ce temps. Rappelons-nous que Mitch avait des défauts similaires.

La seconde confrontation face aux Raptors a laissé entrevoir quelques courtes séquences où Sims s’en est plutôt bien sorti face à FVV ou Siakam, ça me parait tout de même encourageant.

Mc Bride : vaillant mais toujours en difficulté avec son tir (33% sur la saison).

Les minutes données à Evan Fournier en l’absence de IQ mettent le doigt sur les difficultés de notre sophomore à contribuer offensivement avec régularité.

Par contre son association défensive avec IQ sur des courtes séquences est redoutablement efficace, comme lors des deux derniers matchs.

IQ et Grimes restent eux dans leurs standards de la saison et sont toujours aussi précieux.

Le retour dans la second unit n’a pas affecté l’apport de Quickley qui en plus d’être très actif en défense reste le joker offensif parfait en sortie de banc.

A noter la petite baisse d’adresse de notre numéro 6 sur cette dizaine mais il garde toujours la confiance du coach, son bon temps de jeu et sa place de starter n’est aucunement remise en cause.

 

La pique de la dizaine : Et le fond de jeu tonton ?!?

Plusieurs défaites et le constat est le même lors des fins de matchs serrés : le fond de jeu des Knicks est un peu pauvre.

Face aux défenses de zone, il est quasi inexistant. Le nombre de passes décisives par match vient confirmer l’impression visuelle que l’on a lors des sorties de temps morts en fin match : on se contente trop souvent de chercher un match up favorable pour favoriser le un contre un.

En jambe ou dans un bon jour ça peut fonctionner, mais lors des temps faibles quelques formes de jeu permettraient à tout le monde de se reposer sur quelques choses de consistant et de sécure pour se remettre en confiance ; mais aussi pour apporter un peu d’alternance.

Saint Thomas est aussi pointé du doigt concernant le rôle d’Obi Toppin. Utilisé avec parcimonie, telle la muscade dans le pancake, le technicien lui confie une mission de spot up shooteur alors qu’il est capable d’apporter bien plus (coucou Evan Fournier).

En témoigne ces matchs face aux Cavs ou aux Raptors. Nous sommes beaucoup à vouloir le voir associé à Julius Randle. Mais quand Thibs a une idée en tête… et ce n’est pas le court passage des deux intérieurs en fin de match face aux Hawks qui va rassurer le technicien…

Comme pour Evan Fournier, la construction d’équipe impacte l’utilisation d’Obi Toppin (donc son rôle) et il peine à s’exprimer.

La déclaration de Tony Parker concernant Evan est transposable à Obi à mon sens

 

Stay on the scene, (get on up), like a trade machine, (get on up)

Malik Beasley, Eric Gordon ou Gary Trent Jr : le spot up shooter de métier pour contenter Thibs ?

Adresse extérieure et potentiel scoring en sortie de banc, pourquoi pas mais à quel prix une nouvelle fois ?

Danny Ainge ou Masai Ujiri sortent rarement perdant de leurs négociations… Wait and see, même si les pistes sont a priori séduisantes et adaptées à nos besoins.

Le père noël est déjà passé cette année, preuve en est, même avec 4 seconds tours de draft Houston ne lâche pas Eric Gordon

 

Cam Reddish : des 2nd tours, Reggie Bullock, Serge Ibaka ou Grayson Allen ?

Premier constat, les équipes intéressées visent les playoffs : Miami, Lakers, Bucks et Mavs. Le début de saison de Killa Cam a permis à ces franchises de voir en lui un profil intéressant.

Quitte à lui souhaiter du bien, j’aimerais voir les Bucks l’acquérir. Ce que la franchise a réussi à faire avec Jevon Carter, Grayson Allen, ou Bobby Portis est encourageant : trois joueurs qui peinaient à s’affirmer dans la grande ligue et qui s’épanouissent dans des rôles de joueurs de compléments pour une franchise qui joue le titre.

C’est selon moi le meilleur environnement possible pour Cam Reddish. Renforcer un contender c’est bien mais qu’est-ce que les Knicks peuvent bien avoir à y gagner ?

La contrepartie évoquée pourrait tourner autour de seconds tours, de Serge Ibaka ou de Grayson Allen.

Je suis assez fan du joueur qu’Ibaka a été, et au vue de la blessure de Mitch la rumeur fait sens. Même si son expérience serait sans aucun doute précieuse, je reste un peu mitigé…. 33 ans, blessé, 16 matchs cette saison (19 l’an dernier) pour moins de 12 minutes par soir…

Grayson Allen, je trouve l’idée vraiment intéressante, un mélange entre spot up shooteur (moins scoreur que les joueurs précédemment cités) et défenseur féroce. Thibs et Knicks compatible à souhait.

Ajouter un nouveau joueur de complément avec un bon contrat me paraît d’autant plus intéressant dans la perspective d’un gros coup à faire sur le marché des trades cet été. Seule ombre au tableau, Cam Reddish à offrir ça me parait un poil court, ça sent l’asset à ajouter au package….

Concernant la rumeur Reggie Bullock, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre comme dirait Jacques.

J’apprécie énormément le profil de l’ex Bocker, mais c’est toujours la même histoire avec Thibs, faire du neuf avec de l’ancien. On sait qu’il a ses gars de confiance, et même si je ne doute pas des aptitudes de Bullock, je préfèrerais autant nous voir tenter quelque chose de neuf. No offense Reggie, i’m still in love with you boy.

 

Je rejoins Choubix lorsqu’il nous partage sa frustration concernant le trade que l’on a consenti il y a un an pour Killa Cam. Je le suis d’autant plus, qu’en début de saison il avait répondu présent, mais y aurait-il une question d’attitude et de positionnement dans le groupe derrière cette situation ?

Les langues se délieront peut-être dans quelques mois, pour l’heure Leon Rose pourrait se contenter de 2 seconds tours. On semble un peu déçu de prime abord, à l’image des réactions suite au transfert de Rui Hachimura il y a quelques jours.

Mais posons-nous les bonnes questions : est-ce que la valeur des seconds tours est toujours la même qu’il y a 5 ans ?

Jalen Brunson et Mitchell Robinson sont deux seconds tours. Quentin Grimes était pressenti au second tour avant sa draft. Nos joueurs de rotations Harty, Mc Bride, Sims sont tous des seconds tours. Nikola Jokic double MVP et second tour.

Il y a 3 ans Evan Fournier avait été échangé contre 2 seconds tours à Boston.

Comme le rappelait TAW dans le Hoopcast il y a 10 ans

« La majeur partie des joueurs NBA sont ENORMES… Tout joueur NBA qui joue 30 minutes tourne à 15 points… »

La valeur que l’on accorde aujourd’hui aux seconds tours témoigne d’une chose : plus qu’une place en fin de 1er tour ou en début de second, le contexte sportif impacte énormément le développement de la carrière d’un prospect.

Un fisrt pick aura toujours plus de valeur certes, mais on peut faire d’excellentes choses également avec un second. Rappelons que ce sont ces fameux seconds tours qui nous ont permis de libérer du cap pour signer Jalen Brunson, alors enjoy…

 

Harty désiré par les Clippers ?

Une rumeur curieuse est apparue il y a peu du côté de la Californie. Non pas dans le cirque autour de BronBron mais dans l’autre franchise de la citée des anges.

Non conservé cet été par les Clippers quand il était agent libre, le client CAA (et oui encore un) pourrait bien déjà refaire ses valise avec un retour express à l’envoyeur.

Si on peut mettre la main sur Robert Covington avec un second tour et Harty en échange, je signe.

Et possible que sa girlfriend valide aussi le trade…

@kourtney_kellar

Here we come New York 🗽 #newyorkknicks #nyc #knicksfan

♬ original sound – JoeyDiazClips

 L’éternelle rumeur Miles Turner

Le pivot d’Indiana étant en fin de contrat, nous avons peut-être un coup à jouer. Les Pacers apprécient Obi Toppin, associé à Reddish et Hartenstein les salaires s’équilibrent.

Après on me dira « et Mitch ? »

Effectivement, mais une doublette TurnerRobinson sur le poste 5 ça ressemble à une fuckin rim protection Elite. Ajoutez à cela le côté injury prône des deux protagonistes et vous avez quelque chose qui ne paraît pas complètement fou. En plus, Thibs ne sera pas frileux à l’idée de mettre Turner et Robinson ensemble pour faire souffler Randle.

Mais ce qui m’intéresserait surtout dans cette venue, c’est la possibilité d’aligner un 5 majeur dans lequel RJ Barrett serait le seul « non shooteur ».

Ce serait selon moi le mettre dans les meilleures conditions pour exploiter son potentiel.

Ces quelques flashs de progression dans le dribble depuis son retour, associé à sa bonne vision de jeu laisse entrevoir un potentiel qui ne demande qu’à éclore.

Sa réussite au tir derrière l’arc étant très aléatoire, l’entourer de shooteur fonctionnel ouvrirait les intervalles et pourrait lui permettre d’utiliser sa qualité principale et élite : le drive pour scorer et distribuer.

Avec un changement de coaching staff, ce partie pris tactique serait notre ultime recours pour maximiser le potentiel de notre pick 3.

 

OG Anunoby la rumeur la plus séduisante ?

Prenez ce que j’ai dit sur Grayson Allen, et mettez la puissance 10 et un moins d’adresse derrière l’arc.

La perspective d’aligner un lineup JB-RJ-OG-Julius-Mitch me hype légèrement.

OG pourrait parfaitement coller dans ce rôle de twinner qui nous manque tant, et même plus car il est capable de défendre des postes de 2 à 4. C’est aussi un joueur parfaitement Thibs compatible et dans le moule de la culture New Yorkaise.

Bref très séduisant l’enfant, à l’image de cette stat dingue datant de sa seconde saison NCAA à Indiana,

en 16 matchs ces opposants directs tournaient à 0% de réussite face à lui !!!!

Personne n’est parvenu à lui scorer sur le nez !!! (cf podcast envergure bilan draft 2017)

Seuls questionnements, histoire de chipoter :

  • Les blessures : 16 matchs en 2ème année NCAA suite à une blessure qui lui a valu de chuter à la drafts, et une seule saison au-dessus des 70 matchs avec Toranto. (Prendre en compte une saison COVID dans le lot)
  • C’est avec Masaï Ujiri que l’on doit faire un trade, jusqu’où sommes-nous prêts à aller ?

 

Alors voilà pour la prochaine dizaine de matchs de saison régulière le calendrier s’annonce chaud cacao

« Déplacement » à Brooklyn (sans Kevin) , puis réception des Lakers, Heat & Clippers (POUR LE KNF MECCA TRIP 2K23 !!!!) et Sixers. Ensuite direction Orlando et Philadelphie puis retour au MSG pour affronter Utah et les Nets (avec Kevin ?) avant de  clôturer la dizaine par un voyage chez les pious pious.

De nouveau peu de déplacements (quoique le bilan on the road à 15-10 > bilan at home à 12-13) , mais cette fois-ci on a de sacrés clients sachant que l’on vient de jouer Cleveland et Boston.

A nous de saisir notre chance face aux adversaires prenables, d’assurer face aux concurrents directs et pourquoi pas de surprendre un ou deux gros.

C’est l’heure d’assumer nos ambitions : je n’ai pas ouvert ma grande bouche sur ATL pour me retrouver le bec dans l’eau 3 mois plus tard… tel un vulgaire piou piou.

Lets’go Knicks

 

Article réalisé en collaboration avec Kevin Desprez pour Knicks Nation France

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