Les Knicks : parfois décevant, mais à leur place

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Je vous soumets un petit bilan des 10 derniers matchs de nos chers Knickerbockers, avec mon regard de simple fan. Rien de plus, rien de moins, juste un avis.

 

Previously (ici)

Notre team a entamé la saison régulière sans nous décevoir. Des premiers matchs encourageants, d’autres très moyens mais surtout une belle victoire en déplacement à Minneapolis. Un bilan équilibré après dix matchs, une dynamique qui nous permet d’aborder les échéances à venir sereinement : quasi trois matchs à domicile (à Brooklyn puis deux au Garden), et un premier road trip de 5 matchs à l’ouest.

 

Homecourt advantage ?

C’est avec sérénité que l’on se présente au Barclay Center face à des Nets en délicatesse. Nash viré, Kyrie qui fait du … Kyrie.

Un match que l’on peut considérer comme abordable, mais l’espoir n’aura pas duré longtemps.

Un premier quart temps en trompe l’œil tant les Knicks ont été incapable de proposer quelque chose. Dominé au rebond offensif sur certaines séquences, on encaissera 69 points en première mi-temps.

La seconde viendra ponctuer la perf impressionnante de KD sur ce match, Julius a beau vouloir s’opposer, il ne boxe pas dans la même catégorie.

Un derby bien terne à très vite oublier.

On reçoit deux jours plus tard des Pistons sans Cade Cunningham.

Victoire sans convaincre, les deux équipes ne proposant pas un basket très plaisant il faut bien l’admettre.

Il fallait la prendre c’est fait, place à OKC pour se rassurer avant le road trip.

D-Rose dans le flou concernant son rôle, à l’image de l’équipe concernant son jeu. C’est dans ce mood que l’on accueille le Thunder. Une équipe qui a surpris en début de saison. Affiche parfaite (sur le papier) pour la première KNF Viewing Party de la saison…

Et les hommes de Thibs entrent parfaitement dans le match, avec une belle adresse en premier quart et l’ensemble du personnel qui contribue : 48 points marqués et un +12 donnant l’illusion d’une victoire à notre portée.

Malheureusement, dès l’entame du deuxième quart, ce sont Jalen Williams et Isaiah Joe qui profiteront de nos errances défensives ; largement exposées face aux lineups de 5 joueurs capables d’étirer le jeu.

73-79 pour OKC à la mi-temps. Le troisième quart temps est du même acabit, malgré un Cam Reddish qui nous maintient à bout de drives. 7’30 à jouer, le même Cam dévie un ballon en défense qui finit dans les mains de Julius qui remonte la balle en trottinant, appel l’écran joue son one one, provoque la faute et va aux lancers francs. Durant toute l’action, à l’opposé Reddish, chaud comme un brazzero, les deux bras légèrement levés, les paumes de mains vers le plafond, l’air de dire « je suis chaud et seul»

Mais aujourd’hui Randle a mis ces œillères, fini les bonnes intentions défensives et le cul a ras du sol face à KD, aujourd’hui, Mr est à deux mètres derrière la ligne et laisse Dort shooter dans un fauteuil.

Va-t-il être benché comme RJ ou JB ? que NI NI.

La fin du quart temps vient confirmer l’impression visuelle de ces trois derniers matchs : NY joue des pick up games, OKC un match de saison régulière. SGA, sans donner l’impression de forcer, viendra crucifier les Knicks : 122 points en trois quarts temps. Score final 145-135.

Nouveau match aussi incompréhensible que le projet capillaire de Kendrich Williams… mais qui-suis-je pour juger ? Je suis chauve.

Road to nowhere ?

Voilà un contexte bien inconfortable pour attaquer ce road trip. Si les deux défaites ont montré l’impact que pouvaient avoir deux joueurs élites sur un match, celle face au Thunder à surtout montré ce qu’est une équipe limitée mais coachée. Et ce ne sont pas les explications d’après match de Tom Thibodeau qui vont refroidir son spot.

Direction l’Utah, une équipe similaire à celle d’OKC, mais qui est toujours invaincu à domicile et première à l’ouest.

Visiblement, les joueurs se sont fait un repas histoire de remettre les pendules à l’heure, trêve d’anecdotes, place au terrain.

Un poil empruntés en début de match, les Knicks sont bien drivés par Jalen Brunson : 61-58 à la pause.

On est dedans, sans être transcendants. Au retour du vestiaire, on voit tout de suite que l’on est dans un match accroché, JB est toujours aussi bon, bien secondé par Cam Reddish de plus en plus en phase avec son nouveau rôle de starter.

Mike Beasley nous fait mal mais on reste dedans 85-83. IQ et Obi permettent de bien seconder la first unit, avant le retour de Brunson qui finira le match en mode patron, tel un métronome ; 35- 26 dans le 4ème.

Une victoire très forte et importante. Pas une révolution dans le jeu mais on a été efficace, pragmatique et sérieux. Dès le lendemain, on enchaîne dans le Colorado, sans y affronter Jokic et Aarron Gordon, de quoi nourrir quelques espoirs ?

Justifiés. Julius Randle s’avère excellent d’entrée. Particulièrement adroit et laissant le jeu venir à lui, l’offense est plus fluide. Obi et IQ comme à leur habitude prennent le relais entre les deux quart.

55-54 pour nous à la pause. JB est présent dès le retour des vestiaires, mais KCP lui répond rapidement. On se rend coup pour coup : D-Rose enchaîne un drive, un contre et une merveille de passe main gauche dans le corner opposé pour renverser le jeu sur demi-terrain, Cam drive et and one !!

Une belle rentrée de l’ex MVP qui sera annihilée par Bones Hyland au buzzer 84-80.

L’ancien de VCU convertit un 4 point play dès le début du 4ème quart pour donner 8 points d’avance à Denver, puis ce sera 10 à 8 minutes de la fin.

Mais les hommes de Thibs ne lâchent pas et reviennent petit à petit dans le match avec un cinq JB IQ Cam Obi Julius.

98-93, Julius s’arrache en défense, interception puis contre-attaque 98-95. Randle encore et toujours fait parler sa puissance au poste bas pour le and one 98-97.

Nouveau stop défensif, JB fait passer les Knicks devant 99-97. Énorme hustle play de Julius, agressif défensivement sur le main à main, il dévie le ballon puis plonge sur le parquet pour l’attraper, la transmettre à JB qui dunk : Heart and Hustle c’est ça que l’on aime.

Puis Cam Reddish drive, euro-step and one : 103-97 !!

Mais deux drives de l’incontrôlable Hyland viennent rendre cette fin de match étouffante 103 partout. NY reprend l’avantage sur un lancer franc du numéro 30 : 104-103.

Ultime défense énormissime de IQ, sur un Jamal Murray encore un peu à court physiquement. Victoire 106-103.

C’est officiel les oranges and blue viennent de se racheter. Thibs a fait des choix pertinents. Quant à Randle, que j’étais prêt à clouer au pilori après OKC, il m’a, le temps d’un match, séduit comme en 2020-21.

Mais c’est ce qu’est Randle après tout. Un joueur bestialement imparfait, oscillant entre un forceur entêté et un joueur bourru mais déterminé ; il est toujours sur le fil, prêt à tomber d’un côté ou de l’autre.

Ce soir, c’était du bon.

Le match suivant aux Warriors ressemble d’une certaine façon à celui des Bucks du début de saison.

Aà aucun moment nous n’avons pu faire face au collectif huilé des champions en titre.

Défaite logique.

L’affiche suivante est celle de la seconde KNF Viewing Party de la saison. On fait alors dans un tout autre calibre que pour celle face aux OKC Thunder avec un déplacement chez le finaliste 2021 et tout simplement le meilleur bilan de toute la ligue en 2022.

Face aux Suns on s’est accroché jusqu’au milieu du 3ème quart temps, bien emmené par Brunson et Grimes, avant d’imploser défensivement sous une pluie de trois points… pour changer.

Sur ces deux matchs IQ et Obi sont transparents.

Mais l’important est ailleurs, on a une revanche à prendre face à OKC et la possibilité de rentrer de ce road trip avec un bilan positif.

Et nos Knicks ne nous décevront pas.

Notre big three répondra présent durant ce match, à l’image d’un RJ Barrett adroit et incisif : 69-58 à la mi-temps.

La reprise est plus délicate avec un run d’OKC : 11-2.

C’est à ce moment que le patron endosse ses responsabilités : Action Brunson rentre en scène avec son style caractéristique ; fait de feintes et de changements de rythme.

LA signature de l’été nous mène une nouvelle fois vers la victoire, terminant avec 34 points et 9 passes.

Improbable, après les deux affreuses déroutes à Brooklyn puis face à OKC, New York clôture ce road trip des plus délicats avec 3 victoires pour 2 défaites, qui l’eut cru ?

Homecourt advantage (pt2) ?

Deux tests intéressants à domicile nous attendent face à deux équipes bien placées à l’ouest.

es Blazers sont les premiers à se présenter, sans Dame blessé. Portland est un spécialiste des matchs serrés, sur leurs 10 victoires, 6 l’ont été en dessous des 5 points d’écart. Ce sera également le cas pour la 11ème

 Nous avions pourtant bien abordé ce match comptant jusqu’à 10 points d’avance au milieu du second quart temps, mais à 4 minutes de la pause Mitch Robinson est de nouveau en foul trouble, et les Blazers en profitent pour nous infliger un 20-5 dans les quatre dernières minutes,62-61.

Jalen Brunson est une nouvelle fois excellent, mais Jerami Grant et ses 25 points porte son équipe. La reprise est disputée, RJ Barrett est toujours en grande difficulté et Mitch offre sa 4ème faute très rapidement. Anfernee Simons prend le relais de Grant : 87-91 pour Portland.

Le retour de notre pivot titulaire nous permet de recoller au score à l’entame du 4ème quart, mais il commet une 5ème faute au bout de 2 petites minutes !

Dès lors le match s’enflamme et les équipes ne cessent de se rendre coup pour coup : Simons et Grant se relaient, pendant que IQ fait le travail. A 14 secondes de la fin JB nous fait passer devant 116-114, le Garden explose avant que Anfernee Simons ne viennent égaliser…

Prolongation, durant laquelle Simons et Nurkic tueront les espoirs new yorkais. Une défaite frustrante tant elle semblait prenable, mais un duo de lieutenants qui colle 82 points, et deux ailiers qui nous gobent 30 rebonds sur le nez (Winslow/Hart), c’est trop pour s’assurer une victoire.

Place aux oursons : Brunson est questionnable mais finalement présent, tout comme D-Rose et Cam Reddish.

 Le match est particulièrement disputé, et New York affiche une belle cohésion à l’image d’un RJ Barrett parfaitement dans son match.

Malgré notre agressivité défensive sur Ja Morant, Memphis s’adapte parfaitement, et prend le lead grâce à son adresse extérieure. 92-83 à la fin du 3ème quart temps.

Le 4ème sera celui de Jalen Brunson qui y collera 17 de ses 30 points pour nous emmener au bout du suspens. Mais Ja Morant est trop fort (27-14-10) et finit par faire la décision en fin de match, avec un peu de chance sur son 360 contré qui lui revient dans les mains.

127-123, on n’est vraiment pas passé loin, on paye sans doute notre manque de contrôle du rebond dans l’ultime quart temps. Memphis captera 7 de ses 16 rebonds offensifs, ça fait beaucoup de seconde chance …

Une défaite que je trouve plutôt encourageante, j’ai trouver chaque joueur parfaitement en phase avec son rôle.

 

Numbers don’t lie

9 victoires pour 11 défaites au bout de 20 matchs, un bilan quasi à l’équilibre.

Des défaites évitables, et un road trip surprenant qui nous laisse avec un bilan assez représentatif de notre potentiel. Difficile de nous voir avec beaucoup plus de win, excepté nos deux derniers matchs à domicile qui méritaient mieux qu’un 0-2. C’est plus la manière qui peut parfois poser question.

Pas de changement structurel : 9ème attaque et 26ème défense. Et toujours la même difficulté dans un le secteur des tirs extérieurs : que l’on défend très mal 35,6% de réussite à trois points (14ème de la ligue certes, mais c’est face à nous que les adversaires tentent le plus leur chance), et seulement 31% pour nous offensivement (bon dernier).

Notre big 3 se dégage très clairement lorsqu’on observe la répartition du scoring (Brunson 21, Randle 20 et RJ 18).

IQ est le leader de la seconde unit, malgré des difficultés au tir, il reste un défenseur solide et contribue à la passe et au rebond. Brunson et Randle restent respectivement notre meilleur passeur et notre meilleur rebondeur. RJ Barrett est présent statistiquement mais à quel prix : 39% au tir, 26% à trois points et 2,3 ballons perdus pour 3 assists par matchs (mais il n’a rien à envier à Julius qui en perd 3,4 pour 3 passes). Le canadien est dans une très mauvaise passe.

 

99 problems and 9 is one

Après ces 10 derniers matchs, difficile de ne pas soulever la question RJ Barrett, qui mise à part ses matchs face aux Pistons, aux Thunder et aux Grizzlies a été CATASTROPHIQUE.

Et c’est surtout sa réussite au tir qui questionne, en dehors de ces trois matchs il shoot à 27% (dont 22% à 3 points) pour 14 points marqués.

Ses stats viennent confirmer un sentiment de frustration et une impression visuelle qui ne trompe pas. En délicatesse avec son tir, RJ est d’autant plus en difficulté qu’il est mieux défendu que les saisons précédentes (sur ces drives).

Le plus criant à mon sens, reste sa difficulté à progresser dans l’aisance balle en main. Cela le limite à la fois dans la création, mais également sur son pull up et certaines pertes de balle.

Il conserve la confiance du coaching staff, en témoigne son temps de jeu et son aptitude à ne refuser aucun shoot ouvert et à forcer certains drives.

C’est méritant, parce qu’il faut avoir un sacré mental pour continuer à les prendre, mais mon dieu que c’est décevant.

C’est évidemment une mauvaise passe, et le retour d’un semblant d’adresse lèvera très vite les doutes le concernant.

Je pense que l’on en est tous au même point : son statut de pick 3, son humilité et son côté déterminé font que l’on veut y croire et qu’on l’apprécie. Logiquement, je me pose vraiment beaucoup de questions : Est-ce qu’on est une nouvelle fois incapable de mettre nos jeunes dans les meilleures dispositions pour se développer ? RJ souffre-t-il du manque de spacing de l’équipe ? Doit-il être le seul non shooteur d’un cinq pour être efficace ?

Mais j’en reviens encore et toujours à la même réflexion, est ce qu’on ne se trompe pas lorsque l’on souhaite lui confier la création du jeu et en faire un initiateur principal ?

Une progression dans le dribble et l’adresse en ferait sans doute le joueur que tout le monde projette. Mais finalement n’est-ce pas ça le problème, les fameuses projections ?

Au fond de moi je ne souhaite qu’une seule chose, me tromper lourdement.

 

New York Middle East

Les Knicks ne seraient-ils finalement qu’une team de seconds couteaux ?

L’essentiel de nos victoires l’ont été face à des équipes dites moins fortes. Seule exception, la victoire face aux Wolves, qui étaient en plein doute et avec un Gobert absent.

Nos défaites montrent notre difficulté à freiner l’impact des joueurs élite. SGA, KD, Giannis, Mitchell, Curry,Morant… ce sont eux qui forcent la décision. On se souvient aussi encore de la performance de Donovan Mitchell d’ailleurs.

Nous manquons cruellement d’un joueur dominant. Dans chacun de ces matchs, ni JB, ni RJ, ni Randle n’ont su élever leur niveau de jeu ; du moins suffisamment pour rivaliser. En l’état, pouvons-nous espérer autre chose qu’un play in ? Peut être qu’avec du temps, l’équipe pourra asseoir un jeu collectif plus huilé ? A moins que Leon Rose ne tente un gros coup ?…

 

Paid da co$t to be da bo$$

Action Brunson est-il déjà le patron de ces Knicks ?

Après les 10 premiers matchs, nous affirmions fièrement avoir enfin un meneur. Après 20, on peut dire que l’on s’est trouvé un leader.

Dans chacune de nos victoires, JB y joue un rôle prépondérant. Dans chacun de nos matchs, dès que les moments importants arrivent, c’est lui qui gère la gonfle, et il la gère bien. La question de début de saison était de savoir qui de RJ ou Julius était le patron de cette équipe ? Aujourd’hui, j’ai envie de répondre que c’est Jalen Brunson.

Supporting Cast

Si on se concentre logiquement sur les joueurs majeurs de l’effectif, ily a deux rotations à ne pas oublier pour autant en ce début de saison.

Grimes et Sims sont deux jeunes sur qui nous avons pu compter. Le premier est revenu dans la rotation suite à la blessure de Cam Reddish et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a fait très bonne impression. Au point même de s’installer (durablement?) en tant que titulaire.

Le second a su profiter de l’opportunité offerte en l’absence de Mitch Robinson, pour faire valoir son athlétisme. Discret et volontaire, il a montré qu’il pouvait nous rendre de fiers services. Hartenstein ou Sims la question de la hiérarchie mérite pourtant d’être posée….

 

Players play coaches coach

J’ai longtemps été frustré concernant le coaching de Thibodeau. Le côté binaire de ces rotations et l’absence de fond de jeu collectif (ou moins concentré autour du un contre un) m’horripilaient particulièrement.

Dès le début du road trip, Thibs a fait un choix fort, sortir notre Vavane national des rotations.

En découle une répartition des minutes et des rôles plus clairs. De même, on a pu observer de nouvelles habitudes : la sortie assez rapide de Jalen Brunson et/ou RJ en 1er quart, et un retour plus rapide en début de second des intéressés.

La seconde unit se mêle plus à la première et j’ai trouvé que ça offrait un peu plus de continuité dans le jeu, et moins de temps « faibles ».

Le tandem Obi et Randle a été aligné quelques timides fois.

Je reste quand même mesuré, mais constater que le coach a tenté de proposer autre chose suffit à me convaincre de ne pas tout chambouler. Quant au fond de jeu, je me suis fait une raison, mais après tout, chaque chose en son temps…

Cam Reddish commence à prendre la mesure de son rôle et il l’aborde de façon encourageante. Toujours avec son lot de choix osés, il a été extrêmement juste dans l’attaque des intervalles et parfois même dans l’adresse extérieure. Son impact défensif est indéniable. Une belle surprise, plaisante et que l’on aimerait voir se confirmer, malgré sa récente blessure.

La situation d’Evan Fournier ressemble à celle que l’on a connue l’an dernier avec Kemba Walker. Comme il l’explique dans l’excellente interview de Melvin Karsenti sur BUSA, une saison est longue et on ne sait jamais. Mais ce qui semble écrit, c’est qu’une nouvelle signature de l’intersaison 2021 risque d’être sacrifiée avec des assets.

Je ne peux m’empêcher de penser que pour deux seconds tours de drafts en 2019 on aurait pu s’attacher ses services sur une demi-saison et voir où cela nous menait. Au lieu de ça Boston s’en est chargé, ça n’a pas marché et nous l’avons signé pour quatre ans. On a mis une saison pour nous rendre compte que ça ne match pas avec le projet de Thibs

Je trouve que finalement, les propos de Bouna N’Diaye dans l’épisode 9 de la série « Fournier For real » étaient très justes :  « J’ai une réflexion sur le fait que l’on voit un Evan qui est devenu un meilleur joueur dans tous les aspects du jeu. Mais c’est peut-être là le problème, est ce qu’il ne faudrait pas que tu redeviennes Evan un scoreur/shooteur . Les three way player c’est super dur… Je me demande s’il ne faut pas se concentrer sur un seul aspect du jeu, pour l’efficacité ».

Ce constat date de l’époque où Evan Fournier jouait sans doute son meilleur basket à Orlando, et qu’il souhaitait être plus polyvalent ; le joueur et ses agents constataient une baisse d’efficacité offensive.

Cette réflexion trouve d’autant plus d’écho au vue de la situation actuelle, les Knicks ont voulu donner un rôle au français en mettant sa qualité principale de côté, celle de scoreur à trois niveaux. Un joyeux gâchis.

 

 

Pistons-Bucks-Mav’s-Cav’s-Hawks-Hornets-Kings-Bulls-Bulls-Pacers voilà le programme pour la 3ème dizaine de matchs des Knicks.

Un calendrier intéressant, car on voyagera peu ou moins loin. La récupération devrait être de notre côté pour affronter quelques adversaires directs pour l’accession aux playoffs. Rendez-vous dans quelques semaines pour refaire le bilan.

 

 Let’s go Knicks.

Article réalisé en collaboration avec Kevin Desprez pour Knicks Nation France

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