N comme… Ntilikina. The French Prince back
Bon on vous arrête tout de suite, si vous vous attendiez à lire un article à la gloire de Frank Ntilikina vous faite fausse route.

Car pour le moment à New York, Frank est plus French que Prince.

Pas que l’histoire de notre jeune et ambitieux joueur Français ne soit pas intéressante.

Son parcours qui l’a vu naître à Ixelles en Belgique (dédicace à nos amis et voisins du plat pays) de parents d’origines Rwandaise, puis partir s’installer à Strasbourg et débuter le basket au club de Strasbourg Saint-Joseph,
suivre son cursus sport-étude au Collège Saint Joseph de Matzenheim,
devenir à 13 ans champion de France avec le pôle espoir,
participer au Jordan Brand Classic à Barcelone en 2014,
faire ses premiers pas de pro avec la SIG Strasbourg en 2015,
atteindre la finale de l’EuroCup (perdue) contre Galatasaray,
puis être élu meilleur espoir du championnat de France de basket-ball en 2016.

  
Sans oublier ses campagnes passées avec la sélection nationale. Comme à l’été 2014 où il devient championnat d’Europe des U16. Et surtout en 2016 où il obtient un nouveau titre de champion d’Europe des U18 ans et est nommé MVP de la compétition après notamment avoir scoré pas moins de 31 points en finale face à la Lituanie. Il termine ainsi dans le meilleur 5 du championnat en compagnie de Sekou Doumbouya, l’Allemand Isaiah Hartenstein, l’Italien Davide Moretti et le Lituanien Tadas Sedekerskis.

Un parcours très prometteur qui n’est pas sans nous rappeler un autre joueur des New York Knicks promis lui aussi à une bel avenir (pour le découvrir voir ici)

Oui mais voilà vous le savez tous, après être devenu le joueur Français le plus haut drafté (pick 8 en 2017) ses premières saisons en Nba sont assez compliquées. Aux Knicks il multiplie les coachs (déjà 3 en 3 saisons avant pour sûr un 4ème pour sa 4ème saison), collectionne les blessures et passe pas mal de temps sur le banc, n’arrivant pas pour le moment à s’imposer dans un rôle de starter auquel beaucoup voulaient croire.

L’apprentissage est dur quand on débarque en Nba à l’âge de 19 ans, qui plus est dans une ville comme New York, dans une franchise comme celle des Knicks. Mais Frank a la tête bien sur les épaules et continue de persévérer dans son apprentissage. Depuis le début de sa jeune carrière il est loué pour son implication défensive, et ça le public du Garden l’apprécie tout particulièrement.

Ce qui fait que même en étant au centre de rumeurs de trade quasiment à chaque saison, il continue de conserver une bonne cote de popularité auprès de la fan base des Knicks qui veulent toujours croire en son potentiel.

Bon, ceux réclamant son départ sont aussi assez nombreux. La pensée unique n’existe nul part, pas plus chez les Knicks fan qu’ailleurs…

On ne peut juste souhaiter que le meilleur pour le joueur, par ailleurs toujours très sympathique et disponible, pour la suite de sa carrière, en Orange & Bleu, en Bleu Blanc Rouge ou avec quelconque autres couleurs.

New York est une ville monde et avec Frank on retrouve là un des nombreux joueurs Internationaux à avoir un jour porté le jersey de la franchise de Big Apple. Etes vous pret pour partir faire un tour du monde des nations passées par les New York Knicks?

Sur 502 joueurs référencés comme ayant au moins joué une minute pour les Knicks (source basketball-reference.com) c’est entre 8 et 9% de joueurs nés en dehors des Etats Unis, 44 pour être précis même si le chiffre peut être discuté pour certains noms…
En dehors des Etats-Unis c’est pas moins de 24 nationalités représentées. Et dans ces joueurs étrangers, un peu de chauvinisme ne fait jamais de mal, on y retrouve quelques « petits » Français. Depuis quelques années déjà notre pays est devenu pour la Nba un grand fournisseurs de jeunes talents Européens. Et aux Knicks la France se classe aussi sur le podium des nations avec :

NYK Career Stat Per Game
Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Ronny Turiaf 2011 2011 1 64 1141 17.8 4.2 .632 .622 3.2 1.4
Kevin Séraphin 2016 2016 1 48 526 11.0 3.9 .410 .000 .826 2.6 1.0
Frank Ntilikina 2018 2020 3 178 3797 21.3 6.0 .366 .311 .783 2.2 3.1
Bon 3 Français ça ne fait pas beaucoup.

Et pour Joakim Noah on ne sait pas trop comment considérer son dossier. A-t-il vraiment joué pour les Knicks? Le service comptabilité dit que oui! Phil Jackson confirme également.

NYK Career Stat Per Game
Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Joakim Noah 2017 2018 2 53 1055 19.9 4.6 .491 .000 .439 7.9 2.0

Pour la nationalité il est vrai qu’il a possédé un jour un passeport Français en 2007 (ce qui lui a permis de décrocher une médaille d’Argent avec les Bleus au championnat d’Europe 2011) mais le fils ainé de Yannick est né à New York et s’est beaucoup plus souvent considéré comme un citoyen du monde, un Viking africain comme il aimait se faire appeler, plus que vraiment comme un Français. On ne doit pas spécialement lui en vouloir pour ça, les histoires de famille sont parfois compliquées.
Sollicité par Team USA, mais aussi les équipes nationales de Suède et du Cameroun, c’est bien avec l’équipe de France qu’il a joué ses seules compétitions internationales. Depuis on ne l’a jamais revu…

On ne s’attardera pas non plus sur les quelques joueurs Français à être passé par les équipes de summer league comme Louis Labeyrie ou de NBA G-League comme Damien Inglis
Vous noterez qu’on ne retrouve pas non plus de trace de Frederic Weis.

Drafté en 1999 pour reprendre le flambeau et la lourde succession du vieillissant pivot Patrick Ewing. Même si après les Jeux Olympiques de 1992 la Nba avait clairement accéléré son ouverture à l’international, drafter un joueur Européen en 1999 n’était pas encore monnaie courante. Éventuellement les grands pivots (genre Rik Smits pick 2 des Pacers en 1988) mais ils ne sont pas bien nombreux à squatter les premières places de la draft à cette époque.

Le tout nouveau président des Knicks, Scott Layden, qui venait juste de remplacer Ernie Grunfeld et Ed Tapscott, le GM intérimaire pensaient avoir trouvé leur joueur du futur en la personne de Frederic, faisant ainsi l’impasse sur l’enfant du pays Ron Artest et s’attirant d’emblée les foudres du public. L’avenir ne donnera pas raison à Layden et Tapscott, pas plus que le coach de l’époque, Jeff Van Gundy, qui n’en voulait pas. Résultat notre pivot Français ne va jamais jouer ni aux Knicks, ni en Nba, à peine juste un training camp lors de l’été. Et ça c’était bien avant de croiser la route de Vince Carter lors des Jeux Olympiques de Sydney à l’été 2000…
Et pourtant dans cette draft 1999 au rayon des joueurs internationaux il y avait aussi Andrei Kirilenko (pick 24) ou encore Manu Ginobili (pick 57), mais le Front Office des Knicks ne devait pas être bien inspiré cette année là. Ils n’étaient pas du tout rassurés par Ron Artest et ils n’ont finalement eux que peu de temps pour ce préparer pour cette draft. Fraichement défaits lors des Nba Finals 1999 (game 5 le 25 juin 1999) ce pick 15 de draft arrivait peut-être trop vite (draft 1999 le 30 juin 1999, lockout oblige) pour vraiment bien scouter les potentiels prospects. Ils cherchaient avant tout à renforcer le pivot pour faire souffler Ewing sur la touche pendant toute la fin de cette campagne de playoffs historique.

Patrick Ewing justement. L’emblématique icône de la franchise (vraiment besoin d’un cours de rattrapage?) est bien au départ un joueur étranger.

Né à Kingston, Jamaïque il va assez rapidement obtenir la nationalité Américaine au moment de ses années passées sur le campus de Georgetown University à Washington D.C. Ce qui va ainsi lui permettre de goûter aux joies des campagnes estivales dorées avec Team USA avec son pote, un certain Michael Jordan.

S’il y a bien un joueur international qui a marqué (en bien) l’histoire de la franchise c’est bien lui, même si beaucoup le considère comme Américain (sûrement la faute à la Dream Team de 1992…)

NYK Career Stat Per Game
Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Patrick Ewing 1986 2000 15 1039 37586 36.2 22.8 .508 .156 .742 10.4 2.0
Ewing n’est pas notre seul Jamaicain des Knicks, on retouve aussi un certain Jordan passé par le Madison Square Garden.

Son prénom c’est Jerome, pas Michael. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il n’a pas eu la glorieuse carrière de son homonyme :

NYK Career Stat Per Game
Country Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Jamaica Jerome Jordan 2012 2012 1 21 108 5.1 2.0 .515 .800 1.3 0.

Désolé mais chez les Knicks on va préférer Ewing à Jordan sur le coup.

Patrick Ewing n’est pourtant pas le tout premier joueur aux origines non américaines à revêtir les couleurs des Knicks.

Un peu avant lui, en 1983, les Knicks ont recruté Ernie Grunfeld dont on vous a déjà un parlé et qui avait des origines Roumaines. Mais c’est plus son passage en tant que dirigeant que celui en tant que role player qui va rester dans l’histoire des Knicks.

NYK Career Stat Per Game
Country Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Romania Ernie Grunfeld 1983 1986 4 298 5004 16.8 5.6 .453 .366 .794 2.2 1.6
Bien plutôt, en 1950 on retrouve le tout premier Canadien des Knicks Ernie Vandeweghe, oui oui de la famille de Kiki.

Ernie est natif de Montreal et est le tout premier représentant du pays à la feuille d’érable, bien avant RJ Barrett.

Le Canada qui grâce à la draft de 2019 se retrouve finalement à disputer à la France la place de nation étrangère la plus représentée dans l’histoire des Knicks avec ses 4 joueurs :

NYK Career Stat Per Game
Country Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Canada RJ Barrett 2020 2020 1 56 1704 30.4 14.3 .402 .320 .614 5.0 2.6
Canada Ignas Brazdeikis 2020 2020 1 9 53 5.9 1.9 .273 .111 .800 0.6 0.4
Canada Stewart Granger 1987 1987 1 15 166 11.1 3.3 .370 .000 .818 1.1 1.8
Canada Ernie Vandeweghe 1950 1956 6 224 3600 26.1 9.5 .421 .740 4.6 2.4

Au rayon des pays bien classés, les meilleurs ennemis des Bleus, nos voisins les ibériques :

NYK Career Stat Per Game
Country Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Spain Willy Hernangómez 2017 2018 2 98 1557 15.9 7.1 .540 .250 .673 5.8 1.2
Spain José Calderón 2015 2016 2 114 3294 28.9 8.1 .440 .414 .888 3.1 4.4
Spain Sergio Rodríguez 2010 2010 1 27 531 19.7 7.4 .491 .347 .806 1.4 3.4

Et sans oublier les nations du continent Africain dont le Sénégal peut compter 3 ambassadeurs, même si ça ne pèse pas beaucoup en terme de match disputés :

NYK Career Stat Per Game
Country Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Senegal Maurice Ndour 2017 2017 1 32 331 10.3 3.1 .453 .143 .731 2.0 0.
Senegal Cheikh Samb 2009 2009 1 2 8 4.0 0.0 .000 .000 1.0 0.0
Senegal Mouhamed Sene 2009 2009 1 1 6 6.0 3.0 .500 1.000 5.0 0.0

Pour les autres nations on va aussi retrouver par ordre d’apparition en partant du plus récent la Croatie du LeBron stoppeur, celui qui a marché sur Giannis, le super Mario : Mario Hezonja
La Turquie même si le cas est diplomatiquement très compliqué pour notre ancien pivot Enes Kanter.
La Republique Democratique du Congo avec Emmanuel Mudiay et surtout le grand Dikembe Mutombo qui va passer une petite saison dans la raquette des Knicks.
La Grèce est bien aussi présente avec la draft de Antetokounmpo, mais pas Giannis, non son frère aîné Thanasis. C’est déjà ça…

Comment oublier la Lettonie de notre ancienne licorne Kristaps Porziņģis. Le public lui avait réservé un sacré accueil lors de sa draft, et pour son retour au Garden avec sa nouvelle équipe des Mavs c’était tout aussi bruillant, voir même beaucoup plus.
Dans les nations d’Europe de l’Est mais un peu plus proche de nous on retrouve aussi la Slovénie qui à défaut de nous avoir ramené un Luka Doncic ou un Goran Dragic a pu nous apporter les talents de sniper de Sasha Vujačić (Phil Jackson & Derek Fisher oblige) et du collectionneur de franchise Nba, Beno Udrih
L’Italie n’est pas absente et place même deux joueurs marquants des années 2000, dans des registres totalement différents en la personne de Danilo Gallinari (trop court, dommage) et Andrea Bargnani (court mais trop long, vraiment dommage)

Pour l’amérique du sud on va citer l’Argentine et le précieux Pablo Prigioni.
Pour la Russie, le massif pivot Timofey Mozgov parti dans le trade pour Carmelo Anthony et Alexey Shved qui va finir sa courte aventure Nba par les Knicks avant un retour au pays au Khimki Moscou
Dans ce tour du monde on retrouve aussi de sacré globetrotters, et on parle pas ici de ceux d’Harlem (qui viennent d’ailleur à la base de Chicago…). Anthony Randolph est un cas d’école. Joueur Américain, né en Allemagne, qui joue en Espagne au Real de Madrid et qui est par ailleurs naturalisé Slovène. Quand tu aimes voyager…
Autre joueur Américain né en Allemagne, Kiki Vandeweghe. D’ailleurs le tout tout premier joueur étranger chez les Knicks était Allemand. Frido Frey en 1947. 23 matchs puis plus de nouvelles. Mais c’est le tout premier.

On parlera aussi un peu de la Serbie avec les expériences peu fructueuse de Darko Miličić (pick 2 de la draft 2003 derrière LeBron James et devant Carmelo Anthony) ou Mirsad Türkcan. 15 matchs en tout et pour tout à eux deux. Pourtant c’est bien un terre qui vit pour le basket.
Beaucoup plus loin l’Australie va trouver son représentant avec le pivot triple champion Nba des Bulls grâce à Luc Longley. Encore une fois quelques matchs et fin de carrière Nba.

Terminons ce tour du monde avec une note d’exotisme et le Panama.

Ce pays d’Amérique centrale va trouver son premier Knickerbocker avec Stuart Gray mais c’est surtout de Rolando Blackman qu’on va préféer se souvenir. Fort d’une belle carrière de 11 saisons à Dallas qui ont fait de lui un quadruple All-Star, il vient renforcer l’effectif des Knicks de Pat Riley lors des saisons 1992-93 et 1993-94.

Mais loin de l’utilisation et du rendement qui était le sien dans le Texas l’aventure se termine sans vraiment faire appel à lui lors des playoffs et des Nba Finals de 1994.
Clap de fin pour sa carrière Nba avant de partir pour 3 saisons en Europe (AEK Athenes en Grèce, Stefanel Milano en Italie et CSP Limoges en France)

NYK Career Stat Per Game
Country Player From To Yrs G MP MP PTS FG% 3P% FT% TRB AST
Croatia Mario Hezonja 2019 2019 1 58 1206 20.8 8.8 .412 .276 .763 4.1 1.5
Turkey * Enes Kanter 2018 2019 2 115 2958 25.7 14.0 .570 .292 .834 10.8 1.6
Republic of the Congo Emmanuel Mudiay 2018 2019 2 81 2100 25.9 13.2 .429 .305 .755 3.1 3.9
Lithuania Mindaugas Kuzminskas 2017 2018 2 69 1018 14.8 6.2 .426 .321 .809 1.8 1.0
Greece Thanasis Antetokounmpo 2016 2016 1 2 6 3.0 3.0 .750 .000 0.5 0.0
Latvia Kristaps Porziņģis 2016 2018 3 186 5764 31.0 17.8 .437 .361 .804 7.1 1.3
Slovenia Sasha Vujačić 2016 2017 2 103 1316 12.8 4.1 .358 .346 .778 2.0 1.3
Haiti Samuel Dalembert 2015 2015 1 32 544 17.0 4.0 .438 .700 5.3 0.9
Russia Alexey Shved 2015 2015 1 16 423 26.4 14.8 .403 .371 .780 4.6 3.6
Italy Andrea Bargnani 2014 2015 2 71 2042 28.8 13.9 .447 .302 .818 4.9 1.
Slovenia Beno Udrih 2014 2014 1 31 588 19.0 5.6 .425 .425 .833 1.8 3.
Argentina Pablo Prigioni 2013 2015 3 187 3341 17.9 3.9 .448 .414 .873 1.9 3.0
Netherland Dan Gadzuric 2012 2012 1 2 13 6.5 0.0 .000 .000 2.5 0.0
Russia Timofey Mozgov 2011 2011 1 34 458 13.5 4.0 .464 .705 3.1 0.4
Germany* Anthony Randolph 2011 2011 1 17 127 7.5 2.1 .311 .250 .500 2.4 0.4
Serbia Darko Miličić 2010 2010 1 8 71 8.9 2.0 .471 2.3 0.
Italy Danilo Gallinari 2009 2011 3 157 4830 30.8 13.7 .422 .377 .859 4.3 1.5
Republic of the Congo Dikembe Mutombo 2004 2004 1 65 1494 23.0 5.6 .478 .681 6.7 0.4
Croatia Bruno Šundov 2004 2005 2 22 77 3.5 1.2 .316 .333 1.000 0.6 0.1
Poland Cezary Trybański 2004 2004 1 3 5 1.7 0.3 .000 .500 0.0 0.0
Australia Luc Longley 2001 2001 1 25 301 12.0 2.0 .333 .765 2.6 0.3
Serbia Mirsad Türkcan 2000 2000 1 7 25 3.6 0.6 .200 .000 1.4 0.
Panama Rolando Blackman 1993 1994 2 115 2403 20.9 8.5 .441 .389 .832 1.7 2.0
United Kingdom James Donaldson 1992 1992 1 14 81 5.8 0.9 .278 1.000 1.4 0.1
Panama Stuart Gray 1990 1991 2 27 131 4.9 1.0 .276 .000 .909 0.9 0.1
Germany Kiki Vandeweghe 1989 1992 4 191 4441 23.3 11.5 .483 .381 .886 1.9 1.3
Germany Frido Frey 1947 1947 1 23 3.8 .289 .571 0.6

Même si pour les joueurs étrangers comme pour les joueurs américains, il est difficile de s’imposer, de durer aux New York Knicks, la franchise n’hésite pourtant pas à tenter des paris avec des joueurs étrangers. Souvent des choix impopulaires au moment de la draft mais à quelques occasions les paris se sont avérés payants.

Malgrè les raccourcis pris parfois dans les analyses faite sur la situation de Frank Ntilikina aux Knicks, après 3 saisons et 178 matchs il fait déjà partie des joueurs étrangers qui ont le plus joué à New York (devant Danilo Gallinari par exemple et à 8 rencontres seulement de dépasser Kristaps Porzingis). Ceci avec un temps de jeu qui avoisinne les 21 minutes sur les parquets.
Et pourtant, à écouter les nombreux clichés véhiculés ici ou là, les Knicks ne donneraient pas sa chance à Frank, ne prendraient pas le temps nécessaire pour développer son potentiel…
Même si en 2020 il n’est pas un titulaire indiscutable de l’effectif, les Knicks font toutefois preuve de patience avec leur meneur. Nécessaire avec un jeune potentiel arrivé en Nba à 19 ans. La patience est loin d’être la spécialité de la franchise de Gotham, alors est-ce un signe d’un véritable changement de méthode chez les Knickerbockers? Prendre le temps dans la reconstruction plutôt que de faire des changements précipités?

Il va falloir encore se montrer patient pour vraiment répondre à ces interrogations. L’avenir proche nous dira si Frank Ntilikina arrive à s’imposer durablement chez les Knicks, à devenir ce joueur à la hauteur du surnom de French Prince qui lui a été donné en arrivant dans la grande ligue.

Ca passera bien sûr par énormément de travail, Work hard play hard, mais le besogneux Frank reste jeune et ambitieux et comme pourrait lui dire Mokobé du 113 :

Faut qu’tu te dises que
Tu peux être le prince de la ville si tu veux
Où tu veux, quand tu veux (quand tu veux)

Et si vous voulez en lire un peu plus :
La liste des joueurs étrangers drafté en Nba
Frédéric Weis, Knicks’ Infamous Pick par The New York Times
Metta World Peace explique pourquoi par Basket Infos

N aussi comme : Naulls, Willie Novak, Steve … back