Après une Trade deadline qui n’aura pas chamboulé le roster, c’est finalement les absences pour raison de santé de Reggie Bullock & Nerlens Noel qui vont modifier le starting five du match au moment d’affronter les Washington Wizards.
Toujours sans Derrick Rose, Mitch retrouve son poste de pivot titulaire et c’est Frank qui hérite lui d’une place dans le backcourt, décalant ainsi RJ en 3.
L’absence de Bullock se fait sentir en début de match avec un adresse longue distance bien plus compliquée (0/7 à 3pts pour commencer 🙈). Les Wizards revanchards après leur dernier blowout démarrent nettement mieux. 18-9 au bout de 7 minutes de jeu. La rentrée en jeu de Alec Burks apporte tout de suite, permettant aux Knicks de réduire un peu l’écart. Mais à l’image de l’équipe (29%FG dans ce 1er quart) avec un RJ ou un Julius très maladroit les paniers ont bien du mal à rentrer.
Résultat 20-25 au début du second quart qui continu sur la lancée des 12 premières minutes.
Manque d’agressivité, de concentration, des fautes et pertes de ballon et déjà 20-35 en 2 minutes 😤
Fort heureusement la second unit va se reprendre avec Kevin Knox (always a Knick) qui se montre un peu et Immanuel Quickley qui rentre (enfin) le premier panier à 3pts du match des 🔶🔷 au milieux de ce quart.
Une éclaircie de bien courte durée puisque New York retombe vite dans ses travers et est largement mené 36-52 alors qu’il reste 3 minutes à jouer. Walt »Clyde » Frazier va bien résumer la fin de la période « Playing hard but not playing smart » pour les Knicks alors que Russell Westbrook se démultiplie côté Wizards.
45-60 lorsque la mi-temps arrive enfin. Une rencontre qui prend la direction du match sans (32%FG et 7%FG3 à 1/14) même si on espère encore un réveil des New Yorkais.
Les problèmes d’adresse et l’écart vont se maintenir au début du 3eme quart. Avec des leaders qui passent complètement à côté de leur match, des LFs, des layups et des 3pts qui font défaut, très très compliqué d’espérer remporter un match NBA.
Le retour de Quickley ne va pas apporter l’étincelle nécessaire pour lancer un run qui permettrait de revenir dans le match
67-78 au début du moneytime qui démarre plutôt bien avec la second unit qui réduit même l’écart à 3pts avec enfin un peu d’adresse longue distance retrouvé par l’intermédiaire de Burks.
Les deux équipes livraient jusqu’à présent un bine pauvre match de basket mais à 8 minutes de la fin c’est Taj Gibson qui ramène New York à 1 petit point, 81-82. Rebelote 2 minutes plus tard sur un and-one de Burks.
L’espoir est toujours là quand RJ égalise enfin à 91 partout sur un gros and-one en contre attaque bien suivit par un gros 3pts de IQ qui fait passer pour la première fois de la rencontre les Knickerbockers devant.
Le réveil a finalement bien lieu, bien en partie grâce à IQ, et New York réalise bien un hold-up dans sa propre salle en passant un 39-24 à Washington dans la période.
Un match qui va se jouer au bout du bout des 48 minutes avec Quickley et Burks qui ne vont pas trembler sur la ligne des lancers francs au moment de conclure la rencontre.
106-102, a Win is a win même si là on peut carrément parler de hold-up à domicile. Parfait pour continuer de se maintenir dans la course pour les playoffs avec un bilan de 23 victoires pour 22 défaites et une très (trop?) belle 5ème place de la conférence Est.
Prochain match dans la nuit de samedi à dimanche avec un déplacement chez les Bucks où il va falloir tout de même mieux jouer (n’est-ce pas Julius?) pour espérer un résultat.