C’est privé d’une bonne partie de leurs intérieurs que les Knickerbockers faisaient donc ce déplacement en terres hostiles. Partaient-ils perdants d’avance pour autant ? Un match NBA dure 48 minutes (au moins) et la saison dernière leur capacité de résilience, d’abnégation était leur force. Mais cette saison ?
Avec Noel propulsé dans le starting five et toujours sans Vucevic il y avait match pourtant entre deux franchises qui se connaissent bien.
Evan s’illustre d’entrée de jeu sur une passe de Nerlens pour ouvrir le score mais c’est bien Chicago qui prend le meilleur départ avec 4-11 au bout de 4 minutes de jeu.
Le ballon tourne bien côté Bulls et les fautes sont nombreuses contre les Knicks. Au small ball de Chicago Thibodeau répond aussi à un cinq de petite taille avec les entrées de Burks et Rose (sous les applaudissements du public)
Mais la défense des taureaux bloque totalement l’attaque des bien en difficulté pour inscrire des points. 13-20 à 4:10 de la fin du quart après un panier longue distance de Julius enfin libéré de Caruso.
Comme à son habitude la second unit rentre en jeu sur la fin du premier quart et avec la 3eme faute de Noel c’est même Jericho Sims qui est appelé à la rescousse et même (oh surprise) Quentin Grimes. 12 premières minutes qui vont finalement se terminer sur le score de 20-25.
Pour le second quart c’est bien Obi qui retrouve sa place sur le parquet et Grimes sa place au bout du banc. Les shoots ont toujours autant de mal à rentrer et l’écart repasse à 10pts.
Les pertes de balles se multiplient, les replis défensifs ne sont pas bons, le body language est très très mauvais et Chicago continue de dicter le rythme de la rencontre. Oui les Knicks voient rouge même si l’écart n’est pas encore rédhibitoire avec « seulement » 31-40 à 7:26 de la mi-temps.
Les prises à deux sur Randle libèrent ses coéquipiers comme IQ qui en profite pour mettre quelques paniers et réduire l’écart avec 36-42 lorsque RJ et Evan vont revenir sur le terrain. DeRozan lui joue totalement libéré, tout sourire et se charge de mettre les points dont son équipe a besoin.
Un match où la part Belle est tout de même donné aux défenses et après un panier au buzzer les deux équipes retrouvent les vestiaires sur le score de 45-51. Mais le 3eme quart temps va-t-il encore être le tournant de la rencontre pour New York?
Kemba est de retour et semble en jambes. Des points, une passe pour envoyer Noel au alley-oop et les Knicks reviennent à 54-55 à 8:20. Dans l’adversité, dans le combat, dans le défis physique les Knicks répondent présent et passent même devant avec 59-58 à 6:45.
Julius lui monte en régime offensivement même si RJ lui aura dû attendre le milieu de ce 3eme quart pour enfin voir un de ses shoots rentrer. Mais peu de temps après la 5ème faute de Noel va être un coup dur qui va profiter à Obi, même si l’apport défensif du sophomore n’est pas sa plus grande spécialité.
Copie globalement aboutie pour New York dans cette période, même si DeRozan va réduire l’écart en fin de quart, et qui permet d’atteindre le moneytime sur le score de 74-72 même si tout reste à faire pour les deux équipes.
Un 4eme quart qui commence par une perte de balle de Burks puis 3s de sifflées dans la raquette. Pendant ce temps là White plante 2 paniers à 3pts pour faire reprendre le lead à son équipe. On a connu mieux comme passage de la second unit… 77-83 à 8:38 moment choisit par Obi pour scorer à 3pts et revenir un peu sur les pas de Chicago.
Mais même si le match reste serré c’est bien les Bulls qui ont repris le contrôle du tempo avec 88-93 à 5:12. Burks nous fait du Burks pour apporter une solution pour scorer lorsque Julius est trop seul.
RJ va lui mettre quelques points sur la lignes des lancers pour une fin de match stressante où les deux équipes se tiennent dans un mouchoir de poche malgré un arbitrage très peu favorable aux New Yorkais. 94-98 à 2:19 il y avait bien match au United Center lorsque DeRozan va aller sur la ligne sur une faute sifflée contre Julius. Puis LaVine suite à un contact sur Rose…
Randle va tout faire pour porter les coéquipiers vers la victoire mais sur ce match il était bien trop seul pour faire la différence dans les dernières minutes. Dommage car la victoire était bien envisageable. Défaite sur le score de 103-109 sans avoir à rougir de la prestation malgré le résultat final.
On parle parfois de défaite encourageante. C’est peut-être le cas avec ce match où l’on a retrouvé de la combativité mais où c’est surtout l’adresse qui aura fait défaut. Un match que beaucoup prédisaient comme une humiliation à venir…
Prochain rendez-vous dans la nuit de mardi à mercredi avec la réception des Lakers au Garden.